Abbé Dourneau
L’abbé Dourneau, également appelé citoyen Dourneau sous la Révolution française, est un prêtre catholique et poète français de la fin du XVIIIe siècle.
Activité |
---|
Biographie et œuvres
Curé à Saint-Dizier, il est connu pour ses contributions en littérature; sa popularité lui vaut d'être publié dans l'Almanach des Muses de 1794 avec l'Honnête refus, les Vœux du Gascon, le Bouquet à un Muscadin et les Charmes de la Liberté[1] - [note 1]. Un hommage en vers au citoyen Monnot, un horloger à qui Roch-Ambroise Cucurron Sicard a dû la vie, y avait été publié un an plus tôt. Rivarol parlait déjà de lui dans Le Petit Almanach de nos grands hommes pour l'année 1788[1]. Il est même cité près d'un siècle plus tard pour illustrer le premier tome du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle[2]. Outre quelques poésies insérées dans l'Almanach des Muses, on a de lui L'Immortalité de l'âme (poème de 1782), une Épître à M. de B***, de la Société philanthropique (chez Bailly, 1789) et les Quatre âges de l'homme (chez Moutard, 1782).
Notes et références
- Edmond Biré, « Journal d'un bourgeois de Paris pendant la terreur», t. 4e, Perrin et cie, , p. 150.
- Pierre Larousse, « A », Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 1er, (lire en ligne), p. 2.
- Il y chante des couplets sur l'air de La Marseillaise : « Chantons, enfants de la patrie, Les douceurs de l'Egalité, S'il est deux bonheurs dans la vie, Le premier c'est la Liberté... ».
Liens externes
- Joseph-Marie Quérard, « Dourneau (l'abbé) », La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique, vol. 2e, Firmin Didot frères, libraires, (lire en ligne), p. 587.