ALPK3
L'ALPK3 (pour « Alpha-protein kinase 3 ») est une protéine kinase. Son gène, ALPK3 est situé le chromosome 15 humain.
RĂ´le
Bien qu'ayant un domaine de type kinase, il n'a pas été retrouvé d'activité catalytique[1].
Il intervient dans la régulation du calcium intra-cellulaire[2].
Il est exprimé dans la membrane nucléaire des cardiomyocytes ainsi que par le disque M du sarcomère où il régule l'activité des myomésines[1].
En médecine
La mutation de ce gène peut provoquer, si elle est bi-allélique, une cardiomyopathie sévère de l'enfant[3], avec une présentation variable[4] : cardiomyopathie hypertrophique, non-compaction ventriculaire gauche. Le syndrome peut comporter des déformations squelettiques ou une fente labio-palatine[5].
La présence d'un seul allèle muté est également responsable de cardiomyopathie découverte à l'âge adulte[6].
Notes et références
- Agarwal R, Wakimoto H, Paulo JA et al. Pathogenesis of cardiomyopathy caused by variants in ALPK3, an essential pseudokinase in the cardiomyocyte nucleus and sarcomere, Circulation, 2022;146:1674–1693
- Phelan DG, Anderson DJ, Howden SE et al. ALPK3-deficient cardiomyocytes generated from patient-derived induced pluripotent stem cells and mutant human embryonic stem cells display abnormal calcium handling and establish that ALPK3 deficiency underlies familial cardiomyopathy, Eur Heart J, 2016;37:2586–2590
- Almomani R, Verhagen JMA, Herkert JC et al. Biallelic truncating mutations in ALPK3 cause severe pediatric cardiomyopathy, J Am Coll Cardiol, 2016;67:515–525
- Al Senaidi K, Niranjan S, Maryam J, Al A, Khalid F, Al-maawali A, Phenotypic spectrum of ALPK3-related cardiomyopathy, Am J Mol Genet, 2019;179:1235–1240
- Jaouadi H, Kraoua L, Chaker L et al. Novel ALPK3 mutation in a Tunisian patient with pediatric cardiomyopathy and facio-thoraco-skeletal features, J Hum Genet, 2018;63:1077–1082
- Herkert JC, Verhagen JMA, Yotti R et al. Expanding the clinical and genetic spectrum of ALPK3 variants: phenotypes identified in pediatric cardiomyopathy patients and adults with heterozygous variants, Am Heart J, 2020;225:108–119