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8th Vermont Infantry

Le 8th Regiment, Vermont Volunteer Infantry est un rĂ©giment d'infanterie d'une durĂ©e de trois ans de l'armĂ©e de l'Union pendant la guerre de SĂ©cession. Il sert sur deux théâtres principaux, d'abord en Louisiane et puis, en Virginie, de Ă  . Il fait partie du XIXe corps.

8th Vermont Infantry
Image illustrative de l’article 8th Vermont Infantry
Drapeau de l'État du Vermont, 1837-1923

Création
Dissolution
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Allégeance Union
Branche US Army
Infanterie
RĂ´le RĂ©giment
Guerres Guerre de SĂ©cession
Batailles

Le rĂ©giment entre au service fĂ©dĂ©ral le , Ă  Brattleboro, au Vermont. Il est engagĂ© dans, ou prĂ©sent, lors de l'occupation de la Nouvelle-OrlĂ©ans, Ă  Raceland, Ă  Boutte Station, Ă  Bayou des Allemands, sur le bateau Ă  vapeur « Cotton », Ă  Bisland, et Ă  Port Hudson, dans le dĂ©partement du Golfe, et Ă  Opequon, Ă  Fisher s Hill, Ă  Cedar Creek, et Ă  Newtown lors de la campagne de la vallĂ©e de la Shenandoah[1].

La Nouvelle-Orléans

Après la capture par l'Union de La Nouvelle-Orléans, un certain nombre de germano-américains sont enrôlés, qui sont des citoyens de la Louisiane. En , 130 hommes du 8th sont capturés avec sept Germano-Américains. Les confédérés déterminent que les Allemands avaient été enrôlés dans l'armée confédérée et qu'ils sont donc des traîtres. Ils sont forcés de creuser leurs propres tombes, puis sont abattus. Le autres prisonniers sont bien traités, et obtiennent finalement leur libération sur parole[2].

Port Hudson

Le rĂ©giment se dĂ©place avec le XIXe corps pour prendre Port Hudson, en Louisiane, en . Dans la bataille qui s'ensuit le , il perd 12 hommes, y compris le commandant de la brigade, et a 76 blessĂ©s[3].

Bataille de Cedar Creek

Au cours de la bataille de Cedar Creek[note 1], le 8th Vermont Infantry joue un rĂ´le essentiel dans les combats. Dans le brouillard du petit matin du , les confĂ©dĂ©rĂ©s traversent le Cedar Creek, près de Strasburg, en Virginie, et attaquent les forces de l'Union dans leurs camps. Après avoir mis en dĂ©route le VIIIe corps de l'Union, l'attaque confĂ©dĂ©rĂ©e frappe le XIXe corps. Tandis que le XIXe corps combat dans une position retranchĂ©e, un deuxième corps confĂ©dĂ©rĂ© rejoint la bataille en prenant de flanc les tranchĂ©es. Afin de sortir de ce piège, le brigadier-gĂ©nĂ©ral William H. Emory, commandant du XIXe corps, ordonne Ă  la deuxième brigade de sa première division d'aller de l'avant, d'engager, et de retarder les deux corps confĂ©dĂ©rĂ©s[4].

Au moment de la bataille, la deuxième brigade est composée de quatre unités en sous-effectif, le 47th Pennsylvania Infantry, le 12th Connecticut Infantry, le 160th New York Infantry, et le 8th Vermont Infantry. La brigade est commandée par le colonel Stephen Thomas, qui a déjà commandé le 8th Vermont. Comme ordonné, la brigade avance de plusieurs centaines de mètres au-delà des lignes fédérales et engage les forces confédérées largement en supériorité numérique en un corps à corps brutal. Leur combat entêté contient l'attaque confédérée pendant une trentaine de minutes, permettant au reste du XIXe corps de se retirer et d'unir ses forces avec le VIe corps à environ un kilomètre six cents (un mile) en arrière, près de Belle Grove Plantation. Le 47th Pennsylvania Infantry, à l'extrême droite du flanc de la brigade, est presque immédiatement submergé, entravé par un épais brouillard et les hommes du VIIIe corps de l'Union refluant à travers ses lignes. Il est cloué dans un ravin et systématiquement décimé alors que les besaces noires sortent du brouillard tourbillonnant. Alors que le nombre de pertes réduit l'efficacité au combat de la deuxième brigade, le colonel Thomas parvient à retirer sa brigade, le 8th Vermont Infantry étant la dernière unité à se retirer.

Monument du 8th Vermont sur le champ de bataille de Cedar Creek.

Dans ce court engagement, le taux de perte est extrĂŞmement Ă©levĂ© dans toutes les unitĂ©s de la deuxième brigade, en particulier le 8th Vermont. Des 164 hommes du Vermont, 110 sont tuĂ©s ou blessĂ©s avec 13 de leurs 16 officiers. Le combat est dĂ©crit par un vĂ©tĂ©ran du Vermont :

« Soudain, une masse de rebelles lèvent les drapeaux, et avec des cris rauques qui exigent leur reddition. Les cris de dĂ©fi renvoient. « Jamais ! » « Jamais ! » Un soldat rebelle a levĂ© alors son mousquet, et a tirĂ© sur le caporal Petre, qui tenait les couleurs. Il s'Ă©cria: « les Gars, laissez-moi ; prenez soin de vous et le drapeau ! » Mais dans ce tourbillon d'enfer, les hommes n'ont pas oubliĂ© les couleurs ; et comme Petre est tombĂ© et a rampĂ© au loin pour mourir, elles ont Ă©tĂ© immĂ©diatement saisies et brandies par le caporal Perham, et ont Ă©tĂ© rapidement rĂ©clamĂ©es Ă  nouveau par un rebelle qui a tentĂ© de s'en saisir ; mais le sergent Shores de la garde a placĂ© son mousquet sur la poitrine de l'homme et a fait feu, le tuant instantanĂ©ment. Mais maintenant un autre flash, et une balle cruelle d'un compagnon du rebelle mort tua le caporal Perham, et les couleurs sont tombĂ©es par terre. Une fois de plus, des cris formidables, les couleurs se relevaient, cette fois tenues par le caporal Blanchard—et le carnage continua. »

— George H. Carpenter, 8th Vermont

Malgré les lourds combats et la perte de trois de porteurs de couleurs, le 8th Vermont Infantry ne perd pas ses couleurs, et se retire en bon ordre. Reculant lentement, il rejoint le reste du XIXe corps autour de la plantation de Belle Grove. Le 8th Vermont continue les combats toute la journée, aidant en fin de compte à retourner le déroute de l'aube à Cedar Creek en une grande victoire unioniste[5].

En 1883, un monument en marbre du Vermont est placĂ© sur le site oĂą le 8th Vermont a tenu sa position. Le monument est financĂ© par Herbert E. Hill, un homme d'affaires du Vermont qui veut faire honneur aux hĂ©ros de la guerre de SĂ©cession de son État. Le monument est situĂ© sur son lieu d'origine sur le champ de bataille Ă  environ 150 mètres Ă  l'est de la Valley Pike, maintenant l'U.S. Route 11 entre Middletown et Strasburg, en Virginie. Le monument est bien maintenu par une propriĂ©tĂ© privĂ©e rĂ©cente. En 2012, la propriĂ©tĂ© est acquise par le parc historique national de Cedar Creek et Belle Grove, qui fournit l'accès aux visiteurs, mĂŞme si actuellement cela se fait seulement par le biais de programmes dirigĂ©s par les rangers[6].

Pertes

Cedar Creek est la dernière participation active du 8th Vermont Infantry. Pendant le cours de la guerre un total de 1 772 hommes servent dans le 8th Vermont Infanterie. De ce nombre, l'unitĂ© perd au cours de sa durĂ©e de service : 104 hommes tuĂ©s et mortellement blessĂ©s, 8 sont morts d'un accident, 20 sont morts dans des prisons confĂ©dĂ©rĂ©es et 213 sont morts de maladie ; pour une perte totale de 345 hommes.

Le régiment est libéré du service le .

Membres notables

  • John L. Barstow, plus tard gouverneur, a servi dans le 8th Vermont[7]
  • William H. Gilmore, sergent quartier maĂ®tre rĂ©gimentaire, a servi en tant que adjudant gĂ©nĂ©ral de la garde nationale du Vermont[8].
  • Henry Moses Pollard, membre du Congrès du Missouri, est un vĂ©tĂ©ran du 8th Vermont[9].
  • Le capitaine Samuel Walker Shattuck, mathĂ©maticien
  • Stephen Thomas, rĂ©cipiendaire de la mĂ©daille d'honneur et, plus tard lieutenant gouverneur, a commandĂ© le rĂ©giment en tant que colonel[10].

Notes et références

Notes

Références

  1. Benedict, George Grenville, "The Eighth Regiment", Vermont in the Civil War, Free Press Association, Burlington (Vermont), 1888.
  2. Whitehouse, Joseph W.A., Battle of Cedar Creek: Self-Guide Tour, (Revised Edition of publication by Center for Military History) Shenandoah Valley Battlefield Foundation, Middletown (Virginie), 2006.
  3. Green, A. Wilson ("Will") et Joseph W.A. Whitehouse, site lecture, Pamplin Historic Park tour, 15 mai 2008.
  4. 8th Vermont Memorial, near Strasburg, Virginia, dedicated September 1883.
  5. George N. Carpenter, History of the Eighth Regiment Vermont Volunteer, 1861-1865, 1886, page 266
  6. Vermont Secretary of State, Vermont Legislative Directory, 1902, page 426
  7. Maurice J. Pollard, The History of the Pollard Family of America, volume 1, 1964, page 125
  8. Randolph Herald, The Illustrious Career of Gen. Stephen Thomas, July 17, 2003

Liens externes

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