4e régiment interarmes d'outre-mer
Le 4e régiment interarmes d'outremer (4e RIAOM) est un régiment mixte (infanterie et cavalerie) de l'Armée de terre française, stationné en Côte d'Ivoire et au Niger.
4e régiment interarmes d'outremer | |
Création | 1964 |
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Dissolution | 1974 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | RĂ©giment interarmes |
Garnison | Abidjan et Niamey |
Couleurs | Rouge et bleu |
Création et différentes dénominations
- : création du 4e régiment interarmes d'outremer par regroupement du groupement motorisé no 40 et du groupement saharien no 42
- : renommé 4e bataillon d'infanterie de marine (puis 43e bataillon d'infanterie de marine)
Historique du régiment
La portion centrale du régiment est située à Port-Bouët, avec l'état-major, la 40e compagnie de commandement et de base et le 40e escadron blindé d'infanterie de marine, tandis que le 42e escadron blindé d'infanterie de marine se trouve à Niamey[1].
En juillet 1974, à la demande du gouvernement du Niger, le détachement français doit évacuer Niamey et le régiment devient un bataillon le [1].
Drapeau
Le 4e RIAOM garde les traditions du 4e régiment de tirailleurs sénégalais[1].
Insigne
L'insigne a la description officielle suivante : « ancre d'infanterie de marine d’or chargée d’une rencontre d’éléphants d’argent issant de feuilles au naturel. Sur la trabe l’inscription 4e RIAOM de sable »[2]. L'éléphant d'Afrique à grandes oreilles, en position d'intimidation, est symbole de force et d'efficacité et les feuilles font référence aux bananiers, richesses de la Côte d'Ivoire[3].
Il reprend à l'identique (sauf l'inscription) celui du groupement motorisé no 40, lui-même issu du bataillon de tirailleurs sénégalais no 5[4]. Il est homologué G.2052 en décembre 1964 et fabriqué par Drago[1].
Notes et références
- Jacques Sicard, « Des DMA aux RIAOM, 1947-1999 », Militaria Magazine, no 222,‎ , p. 52-61
- « Description héraldique des insignes homologués de la Coloniale et des Troupes de marine ou comportant une ancre de la Coloniale ou des Troupes de marine », sur troupesdemarine-ancredor.org
- Pierre Lang, Le bestiaire de la Coloniale, (1re Ă©d. 2013) (lire en ligne), p. 57
- Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115,‎ , p. 46-51