46e régiment d'infanterie territoriale
Le 46e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale. Le 46e Régiment d’Infanterie Territorial se mobilise à Reims le [1]. Le bataillon se composait d’hommes d’âge supérieur à 34 ans et devait rester en troisième ligne. Leurs rôles étaient d’assurer les services de gardes et de police, d’occuper les forts, d’effectuer des travaux de terrassements, de fortifications, le creusement de tranchées, d’effectuer des missions de ravitaillements et de soutien aux troupes de première ligne. Mais dès 1914, ils furent aussi utilisés en première ligne. Pendant la guerre 1914-1918, Reims étant directement menacé par l'avancée allemande et la proximité de la ligne de front, le dépôt du 46e RIT a été déplacé à Plouagat (Côtes-du-Nord)[2] puis à Châtelaudren dans les Côtes-du-Nord, en Bretagne.
46e régiment d'infanterie territoriale | |
MĂ©daille des anciens combattants du 132e - 332e RĂ©giments d'infanterie et du 46e RĂ©giment territorial | |
Pays | France |
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Branche | Armée de Terre |
Type | RĂ©giment d'infanterie |
RĂ´le | Infanterie |
Garnison | Reims, déplacé à Châtelaudren |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Création et différentes dénominations
- Garde mobile de la Marne: la garde nationale mobile est l'ancêtre de l'infanterie territoriale qui fut mise sur pied pendant la Première Guerre mondiale. Le régiment reçoit son numéro par décret du , en prévision de la mobilisation[3].
Chefs de corps
- 1876-1879 : Lieutenant-colonel Charles René Marie Duhamel Vicomte de Breuil[4] - [5],
- 1884 : Lieutenant-colonel François Ernest Monnac[4] - [6],
- 1895 : Lieutenant-colonel Lucien Bosler[4] - [7],
- 1896 : Colonel Janot[8]
- 1903 : Lieutenant-colonel Collet[4]
- 1903-1908 : Lieutenant-colonel Louis Théodore Mauroy[4] - [7],
- À la mobilisation, Lieutenant-colonel Dumas
- 1915 Lieutenant-colonel Brenet
Drapeau
Il ne porte aucune inscription[9]
Historique des garnisons, combats et batailles du 46e RIT
En 1870 se réunissait à Rosnay le troisième bataillon des Gardes mobiles de la Marne sous le commandement de Charles René Marie Duhamel. Ses 1 500 hommes avaient, le un fusil pour eux tous, reçurent leur équipement début août. Ils vont à Soissons, Creil Amiens, Abbeville et Chantilly le . En route 150 d'entre eux s'incorporèrent à l'armée de Louis Faidherbe. En ils étaient à Lille d'où ils passèrent à Folkerstone par le France et le Finistère. De retour en France, ils sont à Cherbourg, le , ayant refusé de prendre les armes contre la Commune, ils repartirent vers Reims par Mantes et Rouen.
Première Guerre mondiale
Affectations: Le 3e bataillon est détaché à Verdun, affecté à la défense de la place de Verdun
1914
À partir du , le 1er bataillon est autorisé à s’administrer séparément.
1915
Le , le 3e bataillon est mis à la disposition du 2e Corps d’Armée (67e D. I., 133e brigade) à La Gauffière Rouvray et Lacroix sur Meuse. Le , un bataillon du 46e R. I. T. vient occuper la cote 317 jusqu'au . Jusqu'au , le bataillon reste dans ce secteur ; il est relevé aux tranchées tous les 12 jours par le 2e bataillon du 32e R. I. T[10]
1916
Le , le 3e bataillon est rattaché à la 4e D. I. Le le 46e R. I. T. n’existe plus en tant que régiment, chaque bataillon formant un corps indépendant, le drapeau est confié au 2e bataillon ; le , le 1er bataillon est constitué sur le type des Bataillons d’Etapes détachés. Le , le 3e bataillon est rattaché au 95e R. I. (16e D. I.). Le , il est rattaché au 159e R. I. (77e D. I.) le , un Ordre de l’Armée prescrit que les régiments de la 101e D. I. T. seront recomplétés par des prélèvements effectués sur le 3e bataillon du 46e et que celui-ci sera dissous. Le , le 3e bataillon est dissous.
1917
Le , le 1er bataillon est définitivement désigné comme Bataillon d’Etapes de G. R.
Personnages célèbres ayant servi au 46e RIT
- Charles René Marie Duhamel, ancien officier au 8e Hussards, commandant du troisième bataillon des Garde mobile de Reims en 1870
- Louis Roederer fils avait fait la campagne de l’armée du Nord comme Garde nationale mobile et était capitaine au 46e régiment d'infanterie territoriale.
Notes
- Historique du 46e RIT, Anonyme
- Alfred Wolff, Mon journal de police pendant la guerre, Archives municipales de Reims
- Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p. 624-626.
- Ministère de la guerre, « Annuaire de l'Armée française », Annuaire de l'Armée française, Berger-Levrault,‎ 1873-1905
- « Cote LH/838/46 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/1909/2 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/300/35 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Eugène Dupont, La Vie Rémoise
- Service Historique de la DĂ©fense, DĂ©cision No 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
- <Historique des 32e et 232e Régiments d'Infanterie Territoriale, Imprimerie de Montligeon – La Chapelle-Montligeon – Orne
Sources et bibliographie
- Historique du 46e RIT, extrait de « Souvenir de l’inauguration du monument aux morts des 132e et 332e RI et 46e RIT. », Anonyme, s.d