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15e rĂ©giment d'infanterie territoriale

Le 15e régiment d'infanterie territoriale est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

15e régiment d'infanterie territoriale
Création 2 août 1914
Dissolution 28 février 1918
Pays Drapeau de la France France
Branche armée de Terre
Type régiment d'infanterie
RĂ´le infanterie
Marche Verdun, Champagne, Somme, Aisne
Guerres Première Guerre mondiale
Commandant historique Laon

Création et différentes dénominations

Le régiment reçoit son numéro par décret du , en prévision de la mobilisation [1].

Chefs de corps

. Lieutenant-colonel Soulié

. Colonel Mayran

. Lieutenant-colonel Armand Souillard

Drapeau

Il ne porte aucune inscription[2].

En sa dissolution, en , le journal de marche évoque le drapeau du régiment « sur la soie duquel les noms de Verdun — pour vingt-trois mois de défense consécutive —, de Champagne, de Somme et d'Aisne mériteront de marquer sa participation à d'héroïques combats »[3].

Historique des garnisons, combats et batailles du 15e RIT

1914[4]

ComposĂ© le , le 15e RIT est rassemblĂ© et Ă©quipĂ© Ă  Laon, oĂą il cantonne entre la place du Palais-de-Justice et la Citadelle. Le après minuit, 31 officiers, 2 807 hommes de troupe et 20 chevaux embarquent Ă  la gare en trois dĂ©tachements. Le rĂ©giment cantonne Ă  Haudainville, au sud-est de Verdun. Il supplĂ©e le 166e RI, et est affectĂ© Ă  des travaux de dĂ©fense des forts, des patrouilles, etc.

Les premiers accrochages avec des patrouilles allemandes se produisent dans la plaine de la Woëvre le . Le régiment est toujours employé à des travaux de défense, mais certains éléments sont mis en première ligne, entre Broville et Herméville.

1915[4] - [5] - [6]

Le régiment est « hautement » félicité (avec d'autres unités) par le gouverneur de Verdun, le , pour « l'endurance montrée à la cote 219 pendant le bombardement de cette cote par une batterie du 21e [RA] ». Il reste dans le même secteur de la région de Verdun (Étain, Gussainville, Les Éparges…).

1916[7]

En février, le 15e RIT est pris dans les bombardements violents liés à l'offensive allemande sur Verdun.

Le , il est en repos vers Revigny et Bar-le-Duc, avant de repartir à Verdun. Le , il est déplacé à Blercourt (Meuse), au sud de Verdun, puis à Ambly. Le 22, il assure la relève d'unités en poste dans le secteur (tranchée de Calonne…), puis en Champagne, vers Somme-Suippe et Perthes (Marne). Le , le régiment vient stationner au camp de Mailly. Le , il rejoint Saint-Omer-en-Chaussée (Oise), avant de gagner le la vallée de la Somme, entre Péronne et Albert, dans le secteur de Maricourt, Curlu, Suzanne (Somme). Il est mis à la disposition de la 18e division d'infanterie, où il contribue au ravitaillement des premières lignes. Le régiment est relevé le , avant de reprendre position à la fin de décembre.

1917[8]

Le , le régiment part en repos, avant de rejoindre la gare de Lœuilly (Somme). Il y embarque le pour arriver à Châlons-sur-Marne. Il s'installe dans le secteur de Fismes (début mars), où il est réorganisé comme toutes les unités territoriales et mis à la disposition du 6e parc d'artillerie. Il est affecté à la création et l'exploitation de dépôts de munitions dans la région de Muscourt, Cuiry-lès-Chaudardes, Beaurieux, etc., en vue de l'offensive du Chemin des Dames. Dans les jours qui la précèdent, il reçoit comme consignes de rejoindre progressivement Sainte-Croix (par Craonne) et Aubigny (par Corbeny) pour réparer les voies de communication ; ces objectifs ne seront pas atteints. L'unité rejoint alors Romain, près de Fismes (Marne), où il est affecté aux mêmes travaux.

Le , le 15e RIT embarque à Dormans pour Charmes (Vosges). Au début du mois suivant, le régiment cantonne vers Herbéviller, Mignéville, Neuviller (Meurthe-et-Moselle).

1918[3]

Au , le régiment se compose de deux bataillons comprenant chacun trois compagnies et une compagnies de mitrailleurs (à quatre sections de deux pièces). Il est toujours au nord-est de Baccarat.

À la fin du mois, le 15e RIT cantonne dans le secteur de Ménarmont, Fontenoy-la-Joûte et Magnières (Meurthe-et-Moselle). C'est là que, le , le chef de corps annonce la décision du haut commandement de dissoudre l'unité. Le , les opérations de dissolution sont achevées.

Le régiment a perdu trois officiers, dix-huit sous-officiers, et cent vingt-huit soldats.

Notes

Voir aussi

Articles connexes

Sources et bibliographie

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