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Le , appelé u à hampe droite courte, est une lettre additionnelle latine utilisée dans la transcription phonétique d’Otto Bremer[1] et dans la transcription phonétique de la collection « Beiträge zur schweizerdeutschen grammatik », en particulier dans le premier volume de Jakob Vetsch (de) ou dans les volumes d’Emil Abegg (de) ou de Rudolf Hotzenköcherle.

u à hampe droite courte
  
Graphies
Bas de casse
Utilisation
Alphabets transcription de Bremer

Utilisation

Tableau des voyelles dans Haldeman 1860.

En 1860, Samuel Stehman Haldeman utilise le u à hampe droite courte comme symbole phonétique dans Analytic orthography pour représenter le « u gallois »[2] - [3], sand doute une voyelle fermée centrale arrondie [ʉ].

En 1898, Otto Bremer utilise le u à hampe droite courte dans sa transcription phonétique. Gesinus Gerhardus Kloeke en 1913 et 1914 et Hugo Larsson en 1917 utilise dans une variation de la transcription de Bremer, avec les caractères romains contraiement à l’italique de Bremer.

En 1910 Jakob Vetsch dans Die Laute der Appenzeller Mundarten et en 1911 Emil Abegg dans Die Mundart von Urseren utilisent le u à hampe droite courte pour représenter une voyelle pré-fermée postérieure arrondie[4].

Le Lexikalisches Informationssystem Österreich (LIÖ) utilise un u à hampe gauche courte au lieu d’un u à hampe droite courte[5].

Représentations informatiques

Cette lettre peut être représentée avec les caractères Unicode (Latin étendu E) suivants :

formesreprésentationschaînes
de caractères
points de codedescriptions
minusculeU+AB4EU+AB4Elettre minuscule latine u à hampe droite courte

Notes et références

Bibliographie

  • (de) Emil Abegg, Die Mundart von Urseren, Frauenfeld, Huber & Co., coll. « Beiträge zur schweizerdeutschen Grammatik » (no 3), (lire en ligne)
  • (de) Otto Bremer, Zur Lautschrift, Leipzig, Breitkopf und Härtel, coll. « Sammlung kurzer Grammatiken deutscher Mundarten » (no 1 (annexe)), (lire en ligne)
  • (en) Michael Everson, Alois Dicklberger, Karl Pentzlin et Eveline Wandl-Vogt, Revised proposal to encode “Teuthonista” phonetic characters in the UCS (no N4081, L2/11-202), (lire en ligne)
  • (en) Samuel Stehman Haldeman, Analytic orthography, an investigation of the sounds of the voice, and their alphabetic notation, including the mechanism of speech, and its bearing upon etymology, Philadelphia, Lippincott, (lire en ligne)
  • (de) Martin Heepe, Lautzeichen und ihre Anwendung in verschiedenen Sprachgebieten, Berlin, Reichsdruckerei,
  • (de) Rudolf Hotzenköcherle, Der Vokalismus der Mundart von Mutten (Graubünden) (thèse de doctorat), Frauenfeld, Huber,
  • (de) Rudolf Hotzenköcherle, Die Mundart von Mutten. Laut- und Flexionslehre, Frauenfeld, Huber, coll. « Beiträge zur Schweizerdeutschen Grammatik » (no 19), (lire en ligne)
  • (de) Gesinus Gerhardus Kloeke, Der Vokalismus der Mundart von Finkenwärder bei Hamburg (thèse de doctorat), Hamburg, L. Gräfe & Sillem, (lire en ligne)
  • (de) Gesinus Gerhardus Kloeke, Der Vokalismus der Mundart von Finkenwärder bei Hamburg (thèse de doctorat), Hamburg, Lütcke & Wulff, (lire en ligne)
  • (de) Hugo Larsson, Lautstand der Mundart der gemeinde Altengamme (in den Vierlanden bei Hamburg) (thèse de doctorat), Hambourg, (lire en ligne)
  • (de) Jakob Vetsch, Die Laute der Appenzeller Mundarten, Frauenfeld, Huber & Co., coll. « Beiträge zur schweizerdeutschen Grammatik » (no 1), (lire en ligne)
  • (de) « Das Lautschriftsystem », sur Lexikalisches Informationssystem Österreich (LIÖ) (consulté le )
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