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Ĺ’illet rouge sur le sable

Œillet rouge sur le sable est un essai de l'académicienne Florence Delay publié en 1994 sur le thème de la tauromachie, qu'elle avait déjà évoqué dans son précédent ouvrage Riche et Légère, 1983, roman qui lui avait valu le prix Femina.

Ĺ’illet rouge sur le sable
Auteur Florence Delay
Pays France
Genre Essai
Éditeur Fourbis
Date de parution 1994
Éditeur Farrago
Date de parution 2002
Illustrateur Francis Marmande
Nombre de pages 38
Chronologie

Analyse

Ĺ’illet rouge sur le sable revĂŞt la forme d'un poème en prose dĂ©diĂ© dans la première partie au taureau de combat, en particulier au redoutable Miura dont elle brosse le portrait en rappelant qu'il provoque souvent la mort du torero. C'est aussi un hymne Ă  la beautĂ© de cet animal et Ă  sa force. L'auteur Ă©numère une liste, en forme de chant funèbre, des novilleros et matadors tuĂ©s par ces animaux dont elle cite les noms et rappelle les circonstances de leur blessure dans les deuxième et troisième parties. Parmi les victimes des Miuras se trouvent des toreros cĂ©lèbres et des taureaux qy-ui le sont tout autant. Certains ayant mĂŞme pris la forme d'une lĂ©gende. Ainsi, Nimeño II a Ă©tĂ© estropiĂ© Ă  vie par Pañolero , Manolete tuĂ© par Islero et rappelle aussi la longue agonie d'Ignacio Sánchez MejĂ­as, pour lequel Federico GarcĂ­a Lorca a composĂ© un chant funèbre, (LLanto por Ignacio Sánchez MejĂ­as), poĂ©sie mise en musique par Maurice Ohana.

Accueil critique

Robert Bérard considère qu'elle écrit avec sensibilité sur l'engagement du torero, l'esthétique de la corrida, et la mort[1].

Éditions et illustrations

Édité sous forme ordinaire en couverture rouge aux éditions Fourbis, l'ouvrage a aussi donné lieu à livre de bibliophilie avec un tirage de 50 exemplaires sur papier Rivoli, accompagné d'une lithographie originale de Francis Marmande, signée de l'auteur et de l'artiste[1]. Il a été réédité sous couverture beige en 2002

Francis Marmande a illustré chaque section d'une lettrine représentant un toro noir, vu de face, courant, ornant aussi la couverture rouge sang[2]. En première page, un dessin représente quatre areneros transportant un matador blessé. Plusieurs culs-de-lampe, ornent chaque fin de section avec soit le torero encorné, à terre, ou bien le taureau encornant le matador, ou encore recevant les banderilles. Chaque chapitre est interrompu par un dessin pleine page : le picador, le torero renversé pour lequel le texte porte la date du : ce torero est Manolete[1]. Le livre s'achève sur un dessin d'arène avec le public, le taureau et le torero étendu sur le sable du ruedo. Le texte précise encore qu'il s'agit de Paquirri tué par Avispado, ce qui n'a aucun rapport avec Manuel Granero[3], le matador cité par Georges Bataille dans l'Histoire de l'œil[3].

L'achevé d'imprimer indique : « cinquante exemplaires sur Rivoli accompagnés d'une lithographie originale de Francis Marmande signés par l'auteur et l'artiste ».

Notes et références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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