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ĂŽle Saint-Matthieu

L'Ă®le Saint-Matthieu est une Ă®le inhabitĂ©e situĂ©e dans la mer de BĂ©ring, Ă  295 km Ă  l'ouest de l'Ă®le Nunivak. Elle fait partie de l'Alaska.

ĂŽle Saint-Matthieu
St. Matthew Island (en)
Image illustrative de l’article Île Saint-Matthieu
GĂ©ographie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Localisation Mer de Béring (océan Pacifique)
CoordonnĂ©es 60° 25′ 25″ N, 172° 43′ 12″ O
Superficie 320 km2
CĂ´tes 140 km
Point culminant non nommĂ© (459 m)
Administration
État Alaska
DĂ©mographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC-9
GĂ©olocalisation sur la carte : Alaska
(Voir situation sur carte : Alaska)
ĂŽle Saint-Matthieu
ĂŽle Saint-Matthieu
Île aux États-Unis

GĂ©ographie

Caractéristiques physiques

L'Ă®le a une superficie de 357 km2, en faisant la 43e plus grande Ă®le des États-Unis. Son point le plus mĂ©ridional est le cap Upright avec des falaises dĂ©passant les 300 m de haut. Le plus haut point de l'Ă®le s'Ă©lève Ă  450 m au-dessus du niveau de la mer. L’Île de Hall, plus petite, se trouve Ă  la pointe nord-ouest de l'Ă®le Saint-Matthieu.

DĂ©mographie

Durant la préhistoire, l'île a été habitée par des Aléoutes, mais elle est actuellement inhabitée.

Faune

L'ensemble de l'île et de sa faune sont protégés et font partie du Alaska Maritime National Wildlife Refuge.

Deux espèces de mammifères habitent l'île en permanence : le renard polaire et une espèce de campagnol, le microtus abbreviatus, qui est endémique à cette île et l'île voisine de Hall. Il arrive que des ours blancs viennent sur l'île par la banquise. L'île représente la limite sud jusqu'à laquelle on peut trouver des ours polaires en Amérique du Nord.

Le Bruant blanc niche exclusivement sur cette île et la petite île voisine de Hall. L'une des sous-espèces du Bécasseau des Aléoutiennes, le Calidris ptilocnemis ptilocnemis, et l'une des sous-espèces du Roselin à tête grise, le Leucosticte tephrocotis umbrina, nichent également exclusivement sur ces deux îles et sur les Îles Pribilof. Ce haut niveau d'endémisme serait dû à l'existence passée de la Béringie[1].

Le Bruant lapon, le Cormoran pélagique, l'Eider à duvet, le Fulmar boréal, le Guillemot colombin, le Guillemot de Brünnich, le Guillemot de Troïl, le Macareux cornu, le Macareux huppé, la Mouette tridactyle, le Plongeon catmarin, le Starique cristatelle, le Starique minuscule et le Starique perroquet nichent fréquemment sur l'île. L'Arlequin plongeur, le Goéland à ailes grises, le Goéland bourgmestre, le Harelde kakawi, la Mouette blanche, le Phalarope à bec large, le Pluvier fauve et le Puffin à bec grêle y viennent également généralement pendant tout ou partie de l'année. De nombreuses autres espèces sont présentes sur l'île plus rarement[2].

Évolution de la population de rennes sur l'île en l'absence de prédateurs.

En 1944, 29 rennes sont introduits par les garde-cĂ´tes. Des chercheurs abordent l'Ă®le en 1957 et trouvent 1300 animaux. En 1963 ils inventorient 6 000 tĂŞtes, un effectif extrĂŞmement important pour la taille de l'Ă®le. Mais lors d'une nouvelle visite en 1966, ils ne trouvent plus que quarante-deux individus, dont un unique mâle, malformĂ© et probablement stĂ©rile. Une Ă©tude montre que cette très forte mortalitĂ© est sans doute due Ă  un hiver particulièrement rigoureux ayant donnĂ© beaucoup de neige, ce qui a empĂŞchĂ© les rennes de trouver une nourriture devenue rare. Dans les dix annĂ©es qui suivent, la totalitĂ© de cette population relictuelle disparaĂ®t. « "Dans les environnements isolĂ©s ou dĂ©gradĂ©s, les populations d'animaux sauvages peuvent ĂŞtre anĂ©anties par des phĂ©nomènes mĂ©tĂ©orologiques extrĂŞmes", a dĂ©clarĂ© [le chercheur] John Walsh lors d'une prĂ©sentation sur les rennes de St. Matthew qu'il a donnĂ©e Ă  la rĂ©union d'automne 2009 de l'Union gĂ©ophysique amĂ©ricaine Ă  San Francisco. »[3].

Histoire

Les garde-côtes américains ont maintenu une station sur l'île pendant les années 1940, mais l'île Saint-Matthieu est désormais inhabitée.

Références

  1. WINKER, Kevin et al. "The Birds of St. Matthew Island, Bering Sea" in Wilson Bulletin, 114 (4), 2002, p. 491.
  2. WINKER, Kevin et al. « The Birds of St. Matthew Island, Bering Sea » in Wilson Bulletin, 114 (4), 2002, pp. 491-509.
  3. http://www.alaskadispatch.com/article/what-wiped-out-st-matthew-islands-reindeer What wiped out St. Matthew Island's reindeer?

Voir aussi

Liens internes

Lien externe

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