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ĂŠtre radical

Être radical : Manuel pragmatique pour radicaux réalistes est le dernier livre publié en 1971 par l'activiste et écrivain Saul D. Alinsky peu de temps avant sa mort.

ĂŠtre radical
Manuel pragmatique pour radicaux réalistes
Auteur Saul Alinsky
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Essai
Version originale
Langue Anglais
Titre Rules for Radicals
Éditeur Random House
Date de parution 1971
ISBN 0-394-44341-1

L'objectif de l'auteur était de créer un guide pour les futurs organisateurs communautaires à utiliser par les communautés et catégories sociales dominées socialement, afin de leur permettre de gagner du pouvoir en termes sociaux, politiques, légaux et financiers.

Dans cet ouvrage, Alinsky a compilé ses leçons acquises de ses diverses expériences d'organisations communautaires de 1939 à 1971. Cet ouvrage est destiné à être un guide pour une nouvelle génération d'intervenants sociaux radicaux[1].

DivisĂ© en dix chapitres, ĂŠtre radical  prĂ©sente dix leçons Ă  un organisateur communautaire pour qu'il accompagne un groupe d'individus afin qu'il se structure en une organisation active, et capable d'influer des changements qui le concernent. Bien que ciblĂ©s sur l'organisation communautaire, le livre aborde aussi d'autres sujets tels que l'Ă©thique, l'Ă©ducation, la communication, la construction symbolique et la philosophie politique[2].

Publiés à l'origine pour la nouvelle génération issue de la contre-culture, les principes d'Alinsky ont été appliqués avec succès par de nombreux gouvernements, syndicats et parlements. Les principaux thèmes et méthodes d'organisation ont été utilisés dans des campagnes politiques[3] ainsi que dans des tentatives de repolitisation des moins nantis[4].

Sources d'inspiration

La principale source d'inspiration est l'expĂ©rience personnelle d'Alinsky comme un organisateur communautaire. L'auteur s'est Ă©galement inspirĂ© des cours du professeur Robert Park, de l'universitĂ© de Chicago. Celui-ci voyait les communautĂ©s comme « les reflets des grands processus Ă  l’œuvre dans une sociĂ©tĂ© urbaine ». Les mĂ©thodes dĂ©veloppĂ©es par Alinsky sont dĂ©crites dans son ouvrage comme un guide pour l'organisation des communautĂ©s qui Ă©mergeront de la nouvelle gĂ©nĂ©ration issue de la contre culture des annĂ©es 1960[5].

Alinsky croit en l'action collective, en raison notamment du travail qu'il a effectuĂ© avec le CIO (Congrès des organisations industrielles) et avec l'Institut de recherche sur les mineurs de Chicago, oĂą il a commencĂ© Ă  dĂ©velopper sa propre vision de l'organisation communautaire. En outre, son travail avec Programme d'Action Citoyenne (PAC) lui a fourni quelques-unes de ses meilleures idĂ©es en matière d'auto-gestion des communautĂ©s dĂ©favorisĂ©es. Il a appris Ă  exacerber les antagonismes vis-Ă -vis de l'extĂ©rieur (des outsiders) afin de renforcer le sentiment d'appartenance communautaire. Ce qui fut l'un des outils les plus puissants d'Alinsky dans son optique d'organisation communautaire; fut de fournir un « mĂ©chant Â» (un antagoniste, un outsider) qu'il faut affronter ensemble, ce qui facilitait grandement le processus d'action directe. Ces diffĂ©rentes tactiques imbibent l'ouvrage d'Alinsky qui va devenir la rĂ©fĂ©rence en matière d'organisation communautaire.

Thèmes

ĂŠtre radical aborde des thèmes variĂ©s. Parmi eux, la construction symbolique, utilisĂ© pour renforcer l'unitĂ© au sein d'une organisation. Il s'appuierait par exemple sur la fidĂ©litĂ© Ă  une appartenance religieuse afin de crĂ©er une organisation structurĂ©e et opĂ©rative. La raison Ă©tant que les symboles par lesquels les collectivitĂ©s peuvent s'identifier crĂ©Ă© des organisations structurĂ©es qui Ă©taient plus faciles Ă  mobiliser dans la mise en Ĺ“uvre de l'action directe. Une fois que la communautĂ© est unie derrière un symbole commun, il suffisait Ă  Alinsky de lui trouver un ennemi commun, pour l'unir face Ă  lui.

L'utilisation de l'« ennemi commun Â» est l'un des thèmes majeurs de l'ouvrage[6].

Alinsky devait trouver un antagoniste extĂ©rieur Ă  la communautĂ©, afin de le transformer en un « ennemi commun Â» Ă  cette communautĂ©. Souvent, ce serait un politicien local ou une collectivitĂ© impliquĂ© dans la vie locale. Une fois que l'« ennemi Â» a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©, la communautĂ© se rassemble en opposition Ă  celui-ci. Cette gestion conflictuelle augmente la solidaritĂ© intra-communautaire, en mĂŞme temps que l'antagonisme vis-vis des outsiders. Le recours au conflit permet Ă©galement de bien dĂ©finir l'objectif Ă  atteindre. En identifiants un ennemi commun, l'objectif de la communautĂ© entière est de vaincre cet ennemi.

La construction symbolique a contribuĂ© Ă  promouvoir l'organisation structurĂ©e, ce qui a menĂ© Ă  un autre aspect de l'enseignement d'Alinsky, celui de l'action directe. L'action directe permet de crĂ©er des situations de conflits qui renforcent l'unitĂ© de la communautĂ© et encouragent la rĂ©alisation de l'objectif de la communautĂ©, celui de vaincre leur ennemi commun. L'ouvrage s'intĂ©resse aussi Ă  des aspects communicatifs, afin d'attirer l'attention de l'opinion publique sur sa cause. Alinsky encourage tout au long de l'ouvrage les manifestations. En effet celles-ci ne peuvent Ă©chapper Ă  l'attention des mĂ©dias et Ă  celle de l'opinion publique. Ces diffĂ©rentes tactiques ont permis Ă  ses organisations de progresser plus rapidement dans leurs objectifs que par le biais des processus bureaucratiques classiques.

Enfin, le thème principal qui irrigue toute l’œuvre Alinsky est celui de l'autonomisation (empowerment) des classes populaires. Alinsky utilise la construction symbolique et le conflit non-violent pour crĂ©er une organisation structurĂ©e avec un objectif commun dĂ©fini et qui pourrait prendre des mesures d'action directe contre un ennemi commun. Ă€ ce stade, Alinsky se retirait de l'organisation afin de lui permettre de continuer Ă  progresser d'elle-mĂŞme. Cela devait permettre aux communautĂ©s de changer les choses de manière autonome.

Règles[7]

  1. « Le pouvoir n'est pas seulement ce dont vous disposez, mais ce que l'ennemi pense que vous avez ». Le pouvoir vient principalement de deux sources — l'argent et les personnes. Le pouvoir des Démunis doit être de chair et d'os.
  2. « Ne jamais sortir du champ d'expertise de votre groupe ». Battez-vous en terrain connu. Si vous sortez de votre champ d'expertise, il en résultera de la confusion, de la peur et du repli. Se sentir à l'aise, dans sa zone de confort est bénéfique pour tout le monde.
  3. « Chaque fois que possible, poussez l'ennemi à sortir de son champ d'expertise ». Attirez votre ennemi en terrain inconnu. Cherchez des manières d'accroître son anxiété et son incertitude.
  4. « Obligez votre ennemi Ă  respecter ses propres règles ». S'il a pour règle de rĂ©pondre Ă  chaque courrier reçu, envoyez 30 000 courriers. Cela peut ĂŞtre fatal, car personne ne peut obĂ©ir Ă  toutes ses propres règles.
  5. « La dérision est l'arme la plus puissante de l'homme » . On ne peut pas y faire face. C'est irrationnel. C'est exaspérant. C'est aussi un point névralgique qui peut pousser l'ennemi à faire des concessions[8].
  6. « Une bonne tactique est une tactique qui plait aux membres de votre groupe ». Ils vont continuer à la pratiquer sans qu'on les incite et reviendront en faire plus. Ils font leur part et vont même être force de proposition.
  7. « Une tactique usée devient une entrave. Ne devenez pas ringards ».
  8. « Maintenir la pression. Ne la relâchez jamais » . Continuer à essayer de nouvelles choses pour maintenir l'opposition dans les cordes. Quand l'adversaire tente une approche, prenez-le à revers avec quelque chose de nouveau.
  9. « La menace est plus terrifiante que la chose elle-même ». L'Imagination a plus de pouvoir que n'importe quel militant.
  10. « L'un des objectifs majeurs pour l'élaboration d'une tactique est de trouver ce qui permettra de maintenir une pression constante sur l'opposition ». Le succès d'une campagne vient de la capacité à maintenir la pression sur notre adversaire.
  11. « Si poussez un aspect négatif à fond, il va devenir un aspect positif » . La violence de l'autre côté peut amener le public à vous soutenir parce que le public prend la défense des opprimés.
  12. « Le prix d'une attaque réussie est une alternative constructive ». Ne laissez jamais l'ennemi marquer des points parce que vous êtes sans solution face à un problème.
  13. « Choisir la cible, verrouillez-la, personnalisez-la et polarisez-la ». Coupez le réseau de soutien et empêchez votre adversaire d'obtenir de la sympathie. Allez chercher des gens et non des institutions ; les gens sont plus facilement blessés que les institutions.

Critiques

Selon la démographe Michèle Tribalat qui reprend les positions de plusieurs auteurs américains, la démarche, pilotée par des élites identitaristes, tend à la création de groupes identitaires, censés être opprimés. Ceux-ci se fédèrent autour d'un combat ce qui tend à polariser la société autour d'identités pour partie construites par le dispositif. Ainsi, après que les afro-américains se soient constitués en communauté, ce fut le cas des hispaniques qui se constituèrent en groupe ethnique fondé sur la victimisation et exigeant des mesures de justice compensatoire. Cela accentue donc la structuration de la société autour de divisions clivantes[9]. Selon le figaro qui fait écho à la démographe, « un danger réside dans le caractère coercitif de l’idéal diversitaire auquel il faut faire semblant de s’intéresser et qui valorise la situation d’opprimé, dont un seul groupe ne peut se prévaloir, celui du mâle blanc hétérosexuel non-handicapé »[9].

L'ouvrage d'Alinsky reçut des critiques pour les méthodes et les idées qu'il a présentées. Robert Pruger et Harry Specht considèrent que ses idées ne sont efficaces que dans les zones défavorisées[10]. Pruger et Specht sont également sceptiques sur le fait que l'ouvrage puisse être fédérateur pour l'ensemble des personnes défavorisées. Le recours d'Alinsky à des conflits provoqués artificiellement a également été critiqué pour son inefficacité dans les secteurs qui prospèrent grâce à l'unité.

Selon Judith Ann Trolander, son travail (notamment son recours au conflit) a été inefficace dans la plupart des quartiers où il a travaillé.

De nombreux philosophes ont également reproché à l'ouvrage d'être beaucoup trop idéologique. Alinsky croyait en la capacités des communautés à se fixer des objectifs de manière autonome. Il leur désignait un ennemi afin de provoquer le conflit, mais la poursuite de l'objectif devait revenir à la communauté.

Cette idée a été critiquée en raison des divergences d'opinions qui peuvent exister au sein d'un groupe.

La croyance d'Alinsky dans le fait qu'une organisation peut dĂ©finir de manière autonome un but Ă  accomplir est considĂ©rĂ© comme Ă©tant « très optimiste Â» et « contradictoire Â» Ă  la dĂ©signation par Alinsky d'un « antagoniste Â», un ennemi commun, et donc l'objectif d'abattre cet ennemi. 

Ainsi, sa croyance peut ĂŞtre vue comme purement « idĂ©ologique Â» et « contradictoire Â» parce que l'organisation va sans doute faire de la dĂ©faite de l'ennemi commun dĂ©signĂ© par Alinsky, son seul et unique objectif. Et par la suite, d'ĂŞtre absolument incapable de se fixer de nouveau objectifs.

HĂ©ritage

MalgrĂ© ces critiques, ĂŠtre radical a eu une très grande influence. L'ouvrage a influĂ© sur l'Ă©laboration de politiques et de l'organisation de diffĂ©rentes communautĂ©s et de groupes activistes et militants. Il a Ă©galement influencĂ© de nombreux politiciens et activistes militants instruits par Alinsky  et qui a influencĂ© les politiciens et les militants Ă©duquĂ©s par Alinsky, par le biais des IAF et des organisations Grassroots[11].

Impact immédiat

Ă€ la mort d'Alinsky en 1972, son influence a contribuĂ© Ă  aider diverses organisations et Ă  inciter des changements de politiques. ĂŠtre radical a eu une influence directe qui a contribuĂ© Ă  crĂ©er les Organisations des quartiers unis au dĂ©but des annĂ©es 1980. Ses fondateurs Greg Galluzzo, Marie Gonzales, et Pater Martinez Ă©taient tous les Ă©lèves d'Alinsky. Le travail de l'organisation a contribuĂ© Ă  amĂ©liorer l'hygiène, l'assainissement et l'instruction dans le sud-est de Chicago. En outre, les fondateurs de l'Organisation du Nord-Est de Chicago durant les annĂ©es 1970 ont appliquĂ© les principes d'Alinsky pour organiser des quartiers multiethniques afin d'acquĂ©rir une plus grande reprĂ©sentation politique. Aujourd'hui la sĂ©grĂ©gation ethnique est très importante Ă  Chicago.

L'ouvrage a Ă©galement Ă©tĂ© transmis par les Ă©tudiants d'Alinsky qui ont entrepris de crĂ©er leur propre communautĂ©s. Certains, comme Edward T. Chambers, se sont servis de ses travaux pour crĂ©er les Industrial Areas Fondations, l'Organisation de citoyens du Queens et des communautĂ©s d'usagers de service public.

Un autre Ă©tudiant d'Alinsky, Ernest Cortez, devint cĂ©lèbre Ă  la fin des annĂ©es 1970 en organisant des quartiers hispaniques Ă  San Antonio. Son utilisation d'un communautarisme naturel prĂ©existant fut saluĂ©, car elle devait faciliter la crĂ©ation d'un sentiment d'appartenance communautaire. Cette organisation communautaire lui avait Ă©tĂ© enseignĂ©e par Edward Chambres lorsqu'ils Ă©taient tous les deux Ă©tudiants.

On a prĂŞtĂ© Ă  l'ouvrage ĂŠtre radical une influence sur les organisations suivantes : la Mid-America Institute, la National People's Action, la National Training and Information Center, le Pacific Institute for Community Organizations, et le Community Service Organization.

Influence tardive

Les mĂ©thodes d'Alinsky ont Ă©tĂ© observĂ©es tardivement chez des politiciens contemporains. Jesse Jackson aurait utilisĂ© la structure communautaire lors de sa campagne[12] L'ouvrage a Ă©galement influĂ© sur le Tea Party,  et un autre groupe conservateur, le FreedomWorks, notamment lors du mandat de Dick Armey[13] - [14]. Barack Obama prend appui sur les mĂ©thodes de l'auteur dans ses enseignements et dans sa pratique prĂ©sidentielle[15] - [16] - [17].

En France

Le livre a été d'abord traduit en 1976 sous le titre Le Manuel de l'animateur social en 1976 aux éditions Seuil, Puis avec le titre Être radical en 2012.

En 2017, des cadres locaux de La France insoumise, conformément à la présentation faite de cette méthode à l'université d'été de leur parti[18] - [19], ont confirmé appliquer localement la méthode Alinsky dans leur communauté respective[20].

Notes et références

  1. Judith Ann Trolander, « Social Change: Settlement Houses and Saul Alinsky, 1939–1965 », University of Chicago Press, vol. 56, no 3,‎ , p. 346–65 (ISSN 1537-5404, JSTOR 30011558)
  2. Donald C. Reitzes et Dietrich C. Reitzes, « Alinsky in the 1980s: Two Contemporary Chicago Community Organizations », Midwest Sociological Society, vol. 28, no 2,‎ , p. 265–83 (ISSN 1533-8525, DOI 10.1111/j.1533-8525.1987.tb00294.x, JSTOR 4121434)
  3. Par Quentin Laurent Le 26 août 2017 à 09h38, « Méthode Alinsky : comment les Insoumis veulent reconquérir les quartiers », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. Julien Talpin, « Quand le « community organizing Â» arrive en France », Projet, vol. 363, no 2,‎ , p. 29 (ISSN 0033-0884 et 2108-6648, DOI 10.3917/pro.363.0029, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Playboy Interview: Saul Alinsky, Playboy, mars 1972.
  6. Dale Rogers Marshall, « Rules for Radicals: A Pragmatic Primer for Realistic Radicals by Saul D. Alinsky; How People Get Power: Organizing Oppressed Communities for Action by Si Kahn; Action for a Change: A Student's Manual for Public Interest Organizing by Ralph Nader, Donald Ross; Winning Elections: A Handbook in Participatory Politics by Dick Simpson; Political Action: A Practical Guide to Movement Politics by Michael Walzer », American Political Science Association, vol. 70, no 2,‎ , p. 620–3 (ISSN 1537-5943, DOI 10.2307/1959680, JSTOR 1959680)
  7. « Alinsky rules for radical activists », sur fillmorecountyjournal.com (consulté le )
  8. (en-US) « Use of language to dehumanize and silence », sur Cowichan Valley Citizen, (consulté le )
  9. « Michèle Tribalat: «Les catégories ethno-raciales sont devenues une obsession aux Etats-Unis, et voilà le livre qui explique pourquoi» », sur LEFIGARO (consulté le )
  10. Robert Pruger et Harry Specht, « Assessing Theoretical Models of Community Organization Practice: Alinsky as a Case in Point », Social Service Review, vol. 43, no 2,‎ , p. 123 (DOI 10.1086/642363, JSTOR 30020552)
  11. Voir ce lien.
  12. Heidi Swarts, « Drawing New Symbolic Boundaries Over Old Social Boundaries: Forging Social Movement Unity in Congregation-Based Community Organizing », Sociological Perspectives, Sage Publications, vol. 54, no 3,‎ , p. 453–77 (ISSN 1533-8673, DOI 10.1525/sop.2011.54.3.453, JSTOR 10.1525/sop.2011.54.3.453).
  13. Brad Knickerbocker, « Who is Saul Alinsky, and why is Newt Gingrich so obsessed with him? », Christian Science Monitor,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Kenneth P. Vogel, « Right loves to hate, imitate Alinsky », Politico,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Qui est le sociologue activiste derrière la “méthode Alinsky” ? », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  16. (en-US) Guy Millière, « The Autocratic Future of the United States? », sur The Jewish Press - JewishPress.com (consulté le )
  17. (en-US) « Study Saul Alinsky to Understand Barack Obama », sur Competitive Enterprise Institute (consulté le )
  18. « Amphis d’été », La France insoumise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « France insoumise : une nouvelle recette pour mobiliser », France tv info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Aurélie Kieffer, « Le magazine de la rédaction », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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