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Étude de la Torah

L’étude de la Torah (hĂ©breu : ŚœŚ™ŚžŚ•Ś“\ŚȘŚœŚžŚ•Ś“ ŚȘŚ•ŚšŚ” Limoud/Talmoud Torah) est une ordonnance biblique qui prescrit d’étudier et enseigner la Torah.

Étude de la Torah
Image illustrative de l’article Étude de la Torah
Cercle d’étude de la Torah Ă  Moscou
Sources halakhiques
Textes dans la Loi juive relatifs Ă  cet article
Bible Deutéronome chap. 6:7 & 11:19
Sefer Hamitzvot assÚ n⁰11
Sefer HaHinoukh mitzva n⁰419
Mishné Torah Sefer Hamada, hilkhot talmud torah, ch. 1-4
Choulhan Aroukh Yore Dea, ch. 245-246

Bien qu’une lecture contextuelle en limite la portĂ©e au Pentateuque, les rabbins enseignent qu’elle s’étend en rĂ©alitĂ© Ă  l’ensemble de la Torah Ă©crite — c’est-Ă -dire la Bible hĂ©braĂŻque — et Ă  la Torah orale, laquelle comprend la littĂ©rature des sages d’IsraĂ«l et tout ce qui en dĂ©coule, incluant la loi et la pensĂ©e juives, rationnelle comme mystique. Elle est obligatoire pour les hommes et de nombreuses sources lui donnent le mĂȘme poids qu’à l’ensemble des prescriptions rĂ©unies.

L’étude de la Torah, qu’elle soit individuelle, collective, synagogale ou acadĂ©mique, est centrale dans la sociĂ©tĂ© juive traditionnelle dont la hiĂ©rarchie se fonde sur le degrĂ© d’érudition, lequel est Ă  son tour tributaire de l’investissement dans l’étude. Les rabbins ont dĂ©crĂ©tĂ© pour le tout-venant un minimum de deux pĂ©riodes en journĂ©e et en soirĂ©e mais l’idĂ©al est l’étude continue (hatmada) sans un seul moment d’annulation de la Torah par des prĂ©occupations externes — l’occupation professionnelle ou sociale sont lĂ©gitimes, d’autant plus qu’il est possible de contracter un pacte d’entraide mutuelle entre un Ă©rudit et un travailleur mais de nombreuses controverses portent sur les rapports Ă  adopter face aux savoirs profanes et aux loisirs.

L’étude de la Torah dans les sources juives

L’étude de la Torah prend sa source en DeutĂ©ronome 6:7: « [ces paroles 
,] tu les inculqueras Ă  tes fils, tu t’en entretiendras, lorsque tu rentreras dans ta maisons et lorsque tu t’en iras sur la route, lorsque tu te coucheras et lorsque tu te lĂšveras », que rĂ©pĂšte en termes pratiquement similaires DeutĂ©ronome 11:19 et que reflĂšte Ă©galement JosuĂ© 1:8: « ce livre de le Torah ne quittera pas ta bouche, tu le mĂ©diteras jour et nuit afin d’en conserver l’observance etc. »

Les sages d’IsraĂ«l tirent de « tu les inculqueras — que les paroles de Torah soient taillĂ©es dans ta bouche afin que tu ne bĂ©gaies pas si l’on t’interroge » (TB Kiddoushin 30a). Ils enseignent aussi que l’étude de la Torah fait partie de ces prescriptions pour lesquelles il n’existe pas de mesure fixĂ©e par la Bible, l’associant dans le mĂȘme article au respect des parents, Ă  la charitĂ© et autres choses qui rĂ©compensent l’homme dans le monde prĂ©sent et dans le monde Ă  venir, ajoutant enfin qu’elle a le mĂȘme poids que toutes choses rĂ©unies (Mishna Pea 1:1).

Lois

Cette mitzvah concerne tout homme juif majeur. Elle concerne les enfants dans le domaine de l'éducation, comme indiqué plus haut.

Les textes Ă  Ă©tudier sont aussi bien la Torah Ă©crite qu'orale.

Le plus haut niveau qu'un homme "normal" peut atteindre dans cette mitzvah est de s'y adonner à chaque seconde de libre. Car il évident, que le juif doit prendre du temps pour gagner sa vie et subvenir à ses besoins, à ceux de sa famille et à ceux des pauvres et nécessiteux. Le judaïsme ne prévoit pas la vie d'un juif d'une telle maniÚre qu'il doit donner tout son temps à l'étude en laissant tomber ces besoins basiques. Ce niveau est prévisible seulement pour des hommes aptes à s'y donner, aussi rares sont ils.

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