Accueil🇫🇷Chercher

Étienne Parrocel

Étienne Parrocel, dit « Le Romain », est un peintre français né à Avignon le et mort à Rome le [1].

Étienne Parrocel
Louis Parrocel, Buste d'Étienne Parrocel,
Avignon, musée Calvet.
Naissance
Décès
(Ă  79 ans)
Rome
Activité
Lieu de travail
Famille
Père

Biographie

Issu d'une famille d'artistes, Étienne Parrocel est le fils de Jacques-Ignace Parrocel (1667-1722) et de Jeanne Marie Perrier. Il est baptisé le à la paroisse Saint-Giniès d'Avignon. Cette ville était la propriété de la papauté et ne deviendra française que le . Il travaille avec son oncle Pierre Parrocel (1670-1739) et se rend avec lui en Italie. Il s'installe à Rome en 1717 et s'y marie en 1727. Comme de nombreux artistes établis à Rome, il italianise son nom et signe ses tableaux Stephano (ou Stefanus), d'où l'appellation d'Étienne Parrocel Le Romain. Dès la fin des 1730, il reçoit de nombreuses commandes pour les églises d'Italie et de sa Provence natale. En 1734, il devient membre de l'Académie de Saint-Luc. Il décore plusieurs églises, notamment la basilique Sainte-Praxède et la coupole de l'église de la Madeleine à Rome.

Ĺ’uvres

France
  • Ajaccio, musĂ©e Fesch : JĂ©sus et la Samaritaine.
  • Amiens, cathĂ©drale Notre-Dame : Adoration des Mages, 1749, toile du retable de la chapelle de l'Aurore (aujourd'hui Chapelle Saints-Pierre-et-Paul).
  • Avignon, musĂ©e Calvet :
  • Carpentras, musĂ©e Comtadin-Duplessis :
  • Paris :
    • École nationale supĂ©rieure des beaux-arts :
      • TrinitĂ©, pierre noire, rehauts de craie blanche sur papier prĂ©parĂ© gris beige, 39 Ă— 28,3 cm[5]. La pierre noire alliĂ©e Ă  la craie blanche sur papier colorĂ© est une technique que l'on retrouve dans la plupart des dessins de l'artiste. La mise en page de cette feuille correspond au groupe des Ă©tudes finies pour des figures isolĂ©es des tableaux d'Étienne Parrocel. Elle est prĂ©paratoire Ă  une toile conservĂ©e dans l'Ă©glise abbatiale de Saint-Antoine-l'Abbaye, une huile sur toile commandĂ©e vers 1740 par Nicolas Gasparini, l'abbĂ© en charge : Saint Augustin et l'Enfant[6] ;
      • Atlante soutenant un joug, d'après Jules Romain, pierre noir et rehauts de blanc sur papier bleu ayant virĂ© au gris, 41,5 Ă— 28 cm[7]. Copie d'un motif de RaphaĂ«l exĂ©cutĂ© par Jules Romain dans la chambre de Constantin au Vatican[8] ;
      • Études de cinq personnages : deux femmes, un homme, un religieux, pierre noire et craie sur papier beige, 54,2 Ă— 40,4 cm[9]. Dessin prĂ©paratoire pour un tableau de 1739, reprĂ©sentant saint Charles BorromĂ©e en prière pour la cessation de la peste de Milan de 1576[8] ;
      • TĂŞte de religieux, de profil, lĂ©gèrement inclinĂ©e, tournĂ©e vers la gauche, regardant vers le ciel, sanguine sur papier beige, 40,6 Ă— 26,7 cm[10] - [8].
      • Etudes de cinq personnages: Ă©tude pour saint Charles BorromĂ©e priant pour la cessation de l'Ă©pidĂ©mie de la peste, pierre noire et craie sur papier beige, 54.2 x 40.4 cm[11]. Dessin prĂ©paratoire au groupe de personnages figurant Ă  l'arrière plan de Saint-Charles BorromĂ©e priant pour la cessation de la peste qui ravagea Milan en 1576, peint en 1739 pour la chapelle Saint-Charles de l'Ă©glise Sainte-Praxède de Rome[12].
      • Atlante soutenant un joug, pierre noire et rehauts de blanc sur papier bleu ayant virĂ© au gris, 41.5 x 28 cm[13]. Copie d'un motif de RaphaĂ«l exĂ©cutĂ© par Jules Romain dans la "chambre de Constantin" au Vatican[12].
    • musĂ©e du Louvre :
      • La Bienheureuse Jeanne de Valois, Ă©tude pour l'Ă©glise Saint-Louis des Français Ă  Rome[14] ;
      • fonds de dessins.
  • Toulouse, musĂ©e des Augustins : Saint François RĂ©gis en prière pendant la peste de Toulouse[15].
Italie
  • Rome :
    • basilique Sainte-Marie-du-Trastevere, chapelle de la NativitĂ©, deuxième Ă  droite. : La NativitĂ©, 1739 ou 1745, tableau d’autel.
    • basilique Sant'Anastasia al Palatino, avant-dernière chapelle Ă  gauche : Saint Georges et saint Publius. Saint Publius de Malte, converti après avoir rencontrĂ© saint Paul, aurait Ă©tĂ© le premier Ă©vĂŞque de Malte.
    • basilique Santa Prassede, chapelle Saint-Charles-BorromĂ©e, quatrième Ă  gauche : Saint Charles BorromĂ©e implore le Crucifix pour que cesse la peste Ă  Milan en 1576, 1736.
    • Bibliotèque de l’Accademia dei Lincei e Corsiniana, salles de Ferdinando Fuga, salle de la Philosophie et des Lettres (deuxième salle), fresque et dĂ©trempe Ă  sec : au plafond, Apollon sur le Mont Parnasse, 1746[16].
    • Chiesa Nuova : Madonna vallicelliana d'après Rubens, 1745, maĂ®tre-autel, tableau d’autel.
    • Ă©glise Saint-Louis-des-Français, chapelle Sainte-Jeanne-de-France, troisième chapelle Ă  droite : La BĂ©ate Jeanne de Valois prĂ©sente l’ordre des sĹ“urs de l’Annonciation de la sainte Vierge Marie qu’elle a fondĂ© Ă  la Sainte-TrinitĂ© et Ă  la Madone, huile sur papier toilĂ©. BĂ©atifiĂ©e le et canonisĂ©e en 1950.
    • Ă©glise San Gregorio della Divina PietĂ  :
      • Crucifixion avec la Vierge et saint GrĂ©goire, 1727-1729, ovale de la façade ;
      • Saint GrĂ©goire le Grand au repas des pauvres, vers 1729, autel de San Gregorio Magno.
    • Ă©glise Santa Caterina da Siena in Via Giulia, nef, peinture des deux ovales au-dessus des portes de la nef :
      • Le Christ donne la communion Ă  sainte Catherine de Sienne ou La communion mystique de sainte Catherine (selon Treccani) ;
      • Le Christ donnant Ă  sainte Catherine une croix pectorale[17].
    • Ă©glise Santa Maria in Monticelli, troisième chapelle de la nef droite :
      • La Sainte Famille adorĂ©e par saint François, dit aussi La Madone avec l’Enfant et des saints Palermitains, 1726, tableau d’autel (anciennement retable du grand autel) :
      • Anges, 1726, absides latĂ©rales, en haut entre le lanternon et la fenĂŞtre ;
      • BaptĂŞme du Christ, au-dessus du baptistère. Le Christ et Jean-Baptiste avec Ă  droite deux paysages superposĂ©s et Ă  gauche un arbre.
    • Ă©glise Santa Maria Maddalena : fresques de la coupole, de ses pendentifs et de la lanterne : Saint Camillo de Lellis prĂ©sentĂ© Ă  la TrinitĂ© ; Sainte Marie Madeleine ; Les Docteurs de l’Église latine ; L’Esprit Saint.
    • monastère des Oblates de Sainte-Françoise-Romaine-Ă -Tor de’ Specchi : Sainte Françoise Romaine, prĂ©sentĂ©e par les saints Paul, BenoĂ®t et (Marie) Madeleine, reçoit de la Sainte Vierge la Règle de la CongrĂ©gation en prĂ©sence d’un ange, 1749, provenant de l’église Santa Maria Liberatrice (Treccani).
    • Pinacothèque vaticane : PrĂ©dication de saint Vincent de Paul, no inv. MV 40830.

Notes et références

  1. Dizionario biografico degli italiani.
  2. Musée Calvet, Avignon.
  3. Musée Calvet, Avignon
  4. Notice no PM38000580, base Palissy, ministère français de la Culture.
  5. « Trinité, Etienne Parrocel », sur Cat'zArts.
  6. Emmanuelle Brugerolles (dir.), De Poussin à Fragonard : hommage à Mathias Polakovits, « Carnets d’études no 26 », Beaux-arts de Paris éditions, 2013, p. 112-115, Cat. 24.
  7. « Atlante soutenant un joug », sur Cat'zArts.
  8. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Une Dynastie de peintres. Les Parrocel, Beaux-Arts de Paris Ă©ditions, (ISBN 978-2-84056-237-5), p. 63-71.
  9. « Études de cinq personnages : deux femmes, un homme, un religieux », sur Cat'zArts.
  10. « Tête de moine », sur Cat'zArts.
  11. « Etudes de cinq personnages », sur Cat'zArts
  12. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Le dessin en partage, Beaux-Arts de Paris Ă©ditions, , 117 p. (ISBN 978-2-84056-347-1), p. 90-91
  13. « Atlante soutenant un joug . », sur Cat'zArts
  14. Réunion des musées nationaux.
  15. Notice no 05620010168, base Joconde, ministère français de la Culture.
  16. Treccani mentionne cette œuvre, mais indique une fresque murale portant le nom de la salle qui n’existe pas ou plus.
  17. Des sources donnent des informations erronées sur les auteurs de ces ovales (Tesori di Roma, etc.). Source : « La Chiesa e sue opere » sur le site de l’Arciconfraternita di Santa Caterina da Siena.

Annexes

Bibliographie

  • AndrĂ© Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, , 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2), p. 346.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.