Étienne Baïlac
Étienne Baïlac est un journaliste né le à L'Arba et mort le à Alger.
Biographie
Étienne Baïlac[1] - [2] naît le [1] dans la commune de plein exercice[3] de L'Arba[1] - [4]. Il est le fils de Baptiste-Pierre[1] Baïlac, commis[5], et de son épouse[5], Thérèse Origone[1], couturière[5]. Il descendrait d'une famille de militaires de carrière venue du sud-ouest de la France[4].
À l'âge de dix-neuf ans, il s'engage au sein du 1er régiment de zouaves avec lequel il participe à la campagne de Madagascar sous les ordres du général Joseph Gallieni. De retour en Algérie, il écrit pour Les Annales africaine. Il se marie à Oran[4]. Après avoir été rédacteur à L'Écho d'Oran[1], il dirige pendant quelques années les affaires de son beau-père[4], fabricant de liqueurs[1]. En 1912, il quitte Oran pour Alger[4]. Il y fonde L'Écho d'Alger dont le premier numéro paraît le [6]. En 1914, il est mobilisé. En 1927[7], en raison de ses difficultés financières personnelles[4], il est contraint de vendre son journal à Jacques Duroux[7]. Celui-ci n'ayant pas tenu sa promesse de le maintenir au poste de directeur politique, Baïlac fonde un autre journal, La Presse libre, dont le premier numéro paraît le [2]. En 1928, il contracte un virus et meurt en quelques jours, le [8], à l'âge de cinquante-trois ans.
Distinctions
Notes et références
- Registre matricule.
- Cantier 1997, p. 36.
- Entrée « L'Arba (Algérie) », Archives nationales d'outre-mer (consulté le ).
- Briat 1995.
- Acte de mariage.
- BNF 32759689
- Bouaboud 1999, résumé.
- « Éphémérides nord-africaines : mars-avril 1928 », Notre Rive : grand magazine nord-africain illustré, , p. 27 (lire en ligne, consulté le ).
- « Cote LH/91/33 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Acte de mariage d'Émile, Baptiste, Pierre Baïlac et Thérèse Origone, Archives nationales d'outre-mer
- Registre matricule d'Étienne Baïlac, Grand mémorial, Ministère de la Culture (France)
- Entrée « Baïlac (Étienne) », dans Anne-Marie Briat, Janine de La Hogue, André Appel et Marc Baroli (préf. de René-Jean Clot), Des Chemins et des hommes : la France en Algérie, 1830-1962, Hélette, J. Curutchet-Harriet, coll. « Mémoire d'Afrique du Nord », , 1re éd., 267-[2], 24 cm (ISBN 2-904348-50-6 et 978-2-904348-501, OCLC 34502048, BNF 37030204) [lire en ligne]
- Jacques Cantier, « Les gouverneurs Viollette et Bordes et la politique algérienne de la France à la fin des années vingt », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 84, no 314, , p. 25-49 (DOI 10.3406/outre.1997.3507, lire en ligne [fac-similé], consulté le ).
- Idir Bouaboud, L'Écho d'Alger, cinquante ans de vie politique française en Algérie 1912-1961 (thèse de doctorat en histoire sociale des idées, des sciences, des cultures et des économies, préparée sous la direction d'Henri Lerner et soutenue en 1998 à l'université Paris-XII), Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Thèse à la carte », , 516 p., 24 cm (ISBN 2-284-01140-3 et 9782284011408, présentation en ligne).