Équipe de France de rugby à XV au Tournoi des Cinq Nations 1968
L'équipe de France remporte le Tournoi des Cinq Nations 1968 en réussissant un Grand chelem (quatre victoires en quatre matchs). Il s'agit du premier Grand Chelem réussi par l'équipe de France dans le Tournoi.
Vingt-sept joueurs ont contribué à ce succès.
Les joueurs
Deuxième Ligne
Troisième Ligne
Demi de mêlée
Demi d'ouverture
Trois-quarts centre
Trois-quarts aile
Arrière
Résultats des matches
- Le , victoire 8 à 6 contre l'équipe d'Écosse à Édimbourg
- Le , victoire 16 à 6 contre l'équipe d'Irlande à Colombes
- Le , victoire 14 à 9 contre l'équipe d'Angleterre à Colombes
- Le , victoire 14 à 9 contre l'équipe du pays de Galles à Cardiff.
Points marqués par les Français
Match contre l'Écosse
- Bernard Duprat (3 points) : 1 essai
- André Campaes (3 points) : 1 essai
- Guy Camberabero (2 points) : 1 transformation
Match contre l'Irlande
- Pierre Villepreux (7 points) : 2 transformations, 1 pénalité
- Benoît Dauga (3 points) : 1 essai
- André Campaes (3 points) : 1 essai
- Jean Gachassin (3 points) : 1 drop
Match contre l'Angleterre
- Guy Camberabero (5 points) : 1 transformation, 1 pénalité
- Lilian Camberabero (3 points) : 1 drop
- Claude Lacaze (3 points) : 1 drop
- Jean Gachassin (3 points) : 1 essai
Match contre le pays de Galles
- Guy Camberabero (8 points) : 1 transformation, 1 pénalité, 1 drop
- Lilian Camberabero (3 points) : 1 essai
- Christian Carrère (3 points) : 1 essai
Les Cambé
La 1re chose que je puis faire à leur sujet, c'est bien sûr l'association du nom Cambérabéro à Grand Chelem. En effet, au cours de cette saison, l'efficacité des deux frères fut telle que le style de jeu du Quinze de France se trouva marqué de leur empreinte. Je veux dire par là que les joueurs, et les avants plus particulièrement, avaient une telle confiance dans leur botte, que d'un commun accord, ils revinrent aux sources mêmes du rugby dans une cohésion exemplaire, afin de fixer l'adversaire au maximum et de livrer les meilleurs ballons à ceux dont ils étaient sûr qu'ils sauraient en faire des victoires.
Depuis mes débuts en équipe de France, je ne me souviens pas avoir vu les avants se livrer avec autant d'efficacité dans les mêlées ouvertes et pousser avec tant d'entrain dans les mêlées fermées. Je crois que cette année-là, notre devise aurait pu être : Treize pour deux et deux pour quinze.