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Énergie au Kenya

Le secteur de l'Ă©nergie au Kenya est caractĂ©risĂ© par une consommation par habitant très faible : 0,54 tep/hab en 2018, infĂ©rieure de 71 % Ă  la moyenne mondiale, et par l'absence de ressources fossiles, jusqu'Ă  la dĂ©couverte rĂ©cente d'un gisement ; le pays importe donc la totalitĂ© des hydrocarbures dont il a besoin. Les Ă©nergies les plus utilisĂ©es sont la biomasse traditionnelle (64 % de la consommation primaire d'Ă©nergie), le pĂ©trole (18 %) et la gĂ©othermie (16 %).

L'électricité représente seulement 4,4 % de la consommation finale d'énergie du pays en 2018, et la consommation d'électricité du pays par habitant atteint seulement 5,5 % de la moyenne mondiale. La production d'électricité repose à 82 % sur les énergies renouvelables, en particulier la géothermie (44 %) : le Kenya est, en 2018, le 9e producteur d'électricité géothermique avec 5,8 % de la production mondiale ; le pays investit massivement dans le développement de cette ressource, dont le potentiel est considérable ; il envisage d'exporter une partie de sa production. Il développe aussi l'hydroélectricité (34 %), l'éolien (2,5 %) et tout récemment le solaire (0,7 %).

Énergie fossile

Le Kenya ne disposait d'aucune ressource fossile jusqu'Ă  la dĂ©couverte en 2012 d'un gisement de pĂ©trole dans le bassin de Lokichar, au nord du pays. Les rĂ©serves Ă©taient estimĂ©es en 2016 Ă  un milliard de barils, mais le gisement est situĂ© dans une rĂ©gion reculĂ©e, Ă  850 km du port de Lamu, le site d'exportation le plus vraisemblable[1]. Le Kenya avait nĂ©gociĂ© avec l'Ouganda, qui a dĂ©couvert des rĂ©serves encore plus importantes sur son territoire, pour la crĂ©ation d'un olĂ©oduc commun afin de partager les investissements, mais l'Ouganda a finalement abandonnĂ© ce projet en 2016, prĂ©fĂ©rant exporter son pĂ©trole par le port tanzanien de Tanga, dĂ©jĂ  pleinement opĂ©rationnel alors que celui de Lamu est en construction ; de plus, l'Ouganda craignait d'Ă©ventuelles attaques des islamistes somaliens al-Shabab[2]. Le Kenya prĂ©voit donc de construire seul son olĂ©oduc Lokichar-Lamu (821 km) d'une capacitĂ© de 80 000 barils/jour, dont la mise en service est prĂ©vue pour 2022 ; d'ici lĂ , un programme pilote d'exportation a Ă©tĂ© mis en place, le pĂ©trole Ă©tant transportĂ© par camion sur 1 000 km jusqu'au port de Mombasa[3].

Le Kenya importe encore la totalitĂ© de ses besoins en combustibles fossiles : 6 060 ktep en 2016, dont 5 789 ktep de produits pĂ©troliers et 262 ktep de charbon[4].

Secteur aval

Le Kenya dispose d'une raffinerie Ă  Mombasa (Kenya Petroleum) ; d'une capacitĂ© de 35 000 barils par jour, elle a arrĂŞtĂ© ses activitĂ©s fin 2013. Elle devrait ĂŞtre remise Ă  niveau et relancĂ©e dans le cadre du « plan national pour le dĂ©veloppement et la commercialisation de pĂ©trole » approuvĂ© par le gouvernement kĂ©nyan le [5].

Les 5 789 ktep de produits pĂ©troliers importĂ©s en 2018 ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour les transports internationaux (765 ktep), pour la production Ă©lectrique (600 ktep) et pour la consommation finale (4 454 ktep), qui se rĂ©partit en 69 % pour les transports, 16 % pour l'industrie et 9,4 % pour les usages rĂ©sidentiels[4].

Consommation d'Ă©nergie primaire

La consommation intérieure d'énergie primaire du Kenya s'élevait en 2018 à 27,68 Mtep, dont 64 % de biomasse et déchets, 18 % de pétrole, 16 % de géothermie, éolien et solaire, 0,9 % de charbon et 1,2 % d'hydroélectricité[4].

La consommation d'Ă©nergie primaire par habitant Ă©tait en 2018 de 0,54 tep/hab, infĂ©rieure de 71 % Ă  la moyenne mondiale (1,88 tep/hab) ; la France Ă©tait Ă  3,66 tep/hab, les États-Unis Ă  6,81 tep/hab[6].

Secteur Ă©lectrique

L'électricité représente 4,4 % de la consommation finale d'énergie du pays en 2018[4].

La consommation d'Ă©lectricitĂ© du pays Ă©tait de 180 kWh par habitant en 2018, soit seulement 5,5 % de la moyenne mondiale (3 260 kWh/hab), 2,5 % de celle de la France (7 141 kWh/hab) et 1,4 % de celle des États-Unis (13 098 kWh/hab)[6].

Production d'électricité

Production d'électricité au Kenya par source (GWh)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2015 2020 % 2020 var.
2020/1990
PĂ©trole2317,1 %212453,0 %258636,1 %14127546,5 %+226 %
Hydraulique247776,6 %132533,0 %322445,0 %3463423336,4 %+71 %
GĂ©othermie32610,1 %42910,7 %105714,8 %4521506043,6 %+1452 %
Biomasse-déchets2016,2 %1333,3 %2703,8 %2301481,3 %-26 %
Éolien170,2 %60133111,5 %ns
Solaire30,0 %50880,8 %ns
Total Ă©nergies renouvelables300492,9 %188747,0 %457163,9 %83241086093,5 %+262 %
Total3235100 %4011100 %7157100 %973611614100 %+259 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[7]

Le gouvernement a annoncĂ© des objectifs de 100 % d'Ă©nergies renouvelables dans le mix Ă©lectrique en 2020 et de 23 GW de capacitĂ©s renouvelables en 2030. Mais simultanĂ©ment il maintient deux projets de centrales au charbon Ă  mettre en service en 2024 dans le comtĂ© de Lamu et en 2034 dans le comtĂ© de Kitui, qui sont très critiquĂ©s. En 2019, la Banque africaine de dĂ©veloppement s'est retirĂ©e du financement du projet de centrale de Lamu[8].

Thermique fossile

Le Kenya disposait fin 2018 de onze centrales thermiques d'une puissance totale de 751,5 MW ; la plus puissante, Kipevu 3 (115 MW) Ă  Mombasa, a Ă©tĂ© mise en service en 2011 par l'entreprise publique KenGen (Kenya Electricity Generating Company), mais la plupart appartiennent Ă  des producteurs indĂ©pendants ; elles sont Ă©quipĂ©es de groupes diesel, brĂ»lant du fioul lourd, sauf deux turbines Ă  gaz brĂ»lant du kĂ©rosène. Leur coĂ»t de production est deux fois plus cher que celui des centrales gĂ©othermiques et quatre fois plus cher que celui des centrales hydroĂ©lectriques, mais elles sont indispensables pour assurer la continuitĂ© de la fourniture d'Ă©lectricitĂ© lors des pĂ©riodes de sĂ©cheresse et lorsque des centrales gĂ©othermiques sont en maintenance ; leur flexibilitĂ© est Ă©galement prĂ©cieuse pour faire face aux pics et creux de la demande[9].

Le projet de centrale Ă  charbon (1 050 MW) de Lamu, Ă  21 km au nord de la ville de Lamu, dans le comtĂ© du mĂŞme nom, sur la cĂ´te de l'OcĂ©an indien, fait l'objet d'une bataille juridique depuis des annĂ©es. le Tribunal national de l’environnement a invalidĂ©, le , le permis environnemental dĂ©livrĂ© en 2016 au projet de construction ; le dĂ©veloppeur du projet, Amu Power, devra reprendre la procĂ©dure d’étude d’impact environnemental (EIE) en consultant effectivement les communautĂ©s[10] - [11].

Hydroélectricité

Barrage de Turkwel en 2020.

Les centrales hydroĂ©lectriques du Kenya atteignent fin 2021 une puissance installĂ©e de 837 MW, au 15e rang en Afrique, et ont produit TWh en 2021[12].

La quasi-totalitĂ© de ces centrales appartiennent Ă  l'entreprise publique KenGen : neuf centrales de plus de 10 MW et cinq plus petites, totalisant 818 MW en 2019[13].

La majeure partie du parc hydroĂ©lectrique du Kenya est constituĂ©e du « Seven Forks Scheme » sur le fleuve Tana, qui totalise 540 MW avec cinq centrales, la principale Ă©tant la centrale de Gitaru (225 MW)[14], une centrale au fil de l'eau, construite de 1975 Ă  1978 avec 2 groupes ; le troisième a Ă©tĂ© ajoutĂ© en 1999 ; son dĂ©bit est rĂ©gularisĂ© par les rĂ©servoirs de Masinga et Kamburu situĂ©s Ă  l'amont, qui sont Ă©quipĂ©s de centrales de 40 MW et 93 MW respectivement. A l'aval, la centrale de Kindaruma (72 MW) date de 1968 et celle de Kiambere (165 MW) a Ă©tĂ© construite de 1983 Ă  1988.

La centrale de Turkwel (106 MW), construite de 1986 Ă  1991 dans le comtĂ© de West Pokot près de la frontière ougandaise, turbine les eaux du barrage de Turkwel, amĂ©nagement Ă  buts multiples sur la rivière Turkwel.

Le projet de centrale de High Grand Falls (693 MW), sur le fleuve Tana, a Ă©tĂ© adjugĂ© en Ă  l'entreprise britannique GBM Engineering Consortium ; le rĂ©servoir aura une surface de 165 km2 et un volume de 5,6 milliards de m3 ; il alimentera en eau la ville de Lamu ; son achèvement est prĂ©vu en 2032[15].

GĂ©othermie

Centrale géothermique Olkaria V, 2019.
Ouvriers à la centrale géothermique d'Olkaria au Kenya, 2011.

Le potentiel gĂ©othermique du Kenya, liĂ© Ă  la spĂ©cificitĂ© gĂ©ologique exceptionnelle de la vallĂ©e du Rift, est estimĂ© Ă  près de 10 000 MW[16].

Le Kenya est en 2016 le 8e producteur d'électricité géothermique avec 5,1 % de la production mondiale[17].

En , la puissance installĂ©e gĂ©othermique du Kenya s'Ă©levait Ă  676 MW, soit 4,7 % du total mondial[18].

Dans le cadre du plan Kenya Vision 2030, le pays envisage de multiplier par neuf la puissance des unitĂ©s gĂ©othermiques existantes en 2017[19]. Le pays compte 23 bassins Ă  fort potentiel gĂ©othermique rĂ©partis sur 400 km le long de la vallĂ©e du Rift, dont le potentiel est Ă©valuĂ© Ă  10 GW, soit plus de quatre fois la capacitĂ© actuelle de production du pays (2,3 GW) dont dĂ©jĂ  en 2018 près du tiers provient de la gĂ©othermie. Celle-ci devrait reprĂ©senter la moitiĂ© des 3,3 GW que le Kenya prĂ©voit d'atteindre en 2024. Le dĂ©veloppement de ce potentiel a commencĂ© en 1984 dans la rĂ©gion d'Olkaria, Ă  une centaine de kilomètres au nord-est de Nairobi, au cĹ“ur du Parc national de Hell's Gate. Les turbines en service sur les cinq premières tranches du programme Olkaria reprĂ©sentent dĂ©jĂ  en 2018 une puissance installĂ©e de près de 0,7 GW et alimentent en Ă©lectricitĂ© les trois principales villes du pays. Cette puissance est appelĂ©e Ă  doubler d'ici 2025 au fil des concessions que KenGen, l'opĂ©rateur public kĂ©nyan, prĂ©voit de dĂ©livrer[20].

La première centrale gĂ©othermique du Kenya, Olkaria 1, a Ă©tĂ© construite en 1981. Les deux tiers de la capacitĂ© installĂ©e appartiennent Ă  l'entreprise nationale KenGen, le reste Ă  des producteurs indĂ©pendants. La centrale Olkaria 1 de KenGen comprend cinq unitĂ©s, dont les trois premières (15 MW chacune), mises en service en 1981, 1982 et 1985, seront dĂ©classĂ©es en 2019-2020 ; les deux autres, de 70 MW chacune, ont Ă©tĂ© installĂ©es en 2014 ; Olkaria 2 (70 MW) a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par KenGen en 2003 ; Olkaria 3 (48 MW en 2000 + 62 MW ajoutĂ©s en 2013-14) est la première centrale gĂ©othermique privĂ©e, exploitĂ©e par OrPower4, filiale d'Ormat Technologies ; Olkaria 4 (140 MW), inaugurĂ©e en 2014 par KenGen ; Eburru (2,2 MW)), par KenGen en 2012 ; Olkaria wellheads (62 MW) par KenGen en 2012-2016 ; OrPower wellhead 4 (62 MW) par OrPower 4 en 2015[21].

La centrale Olkaria 5 (158 MW), en construction depuis 2017, a Ă©tĂ© connectĂ©e au rĂ©seau le ; sa première unitĂ© (79 MW) a atteint sa pleine puissance et la seconde sera mise en service fin 2019[22].

Le site du cratère de Menengai, Ă  180 kilometres au nord-ouest de Nairobi, est en cours de mise en exploitation ; l'entreprise publique Geothermal Development Company (GDC) a forĂ© des puits et vendra la vapeur Ă  des producteurs indĂ©pendants ; trois centrales de 35 MW ont Ă©tĂ© construites : Menengai I, II et III[23] ; le site produit ainsi 105 MW Ă  mi-2019, mais sa puissance installĂ©e pourrait Ă  terme atteindre 465 MW[24].

Le projet gĂ©othermique privĂ© d’Akiira, en cours de construction, devrait produire 70 MW Ă  son achèvement prĂ©vu en 2022[25].

Le projet gĂ©othermique de Suswa, dĂ©veloppĂ© par l’amĂ©ricain Cyrq Energy dans le comtĂ© de Narok, prĂ©voit dans un premier temps, d'installer une capacitĂ© de 75 MW en 2021, pour atteindre 330 MW vers 2024[26].

Le projet gĂ©othermique de Turkana, dans la vallĂ©e de Sugata, au sud du lac Turkana, prĂ©voit une centrale de 70 MW dans un premier temps, puis 140 MW[27].

Solaire

En , l’État du Kenya a accordĂ© un contrat de 20 ans Ă  la sociĂ©tĂ© privĂ©e kĂ©nyane Kenergy Renewables pour l’achat de 40 MW Ă  cette entreprise. La centrale, d’un coĂ»t estimĂ© Ă  60-70 millions de dollars environ, sera bâtie Ă  Laikipia, dans le nord du Kenya[16].

La centrale solaire photovoltaĂŻque de Garissa (54,5 MW), en construction pour la Rural Electrification Authority (REA) près de la ville de Garissa, devait entrer en service en [28].

La construction de la centrale solaire photovoltaĂŻque d'Alten (40 MW), alias Keesses 1, près de la ville d'Eldoret, capitale du comtĂ© d'Uasin Gishu, Ă  l'ouest, a commencĂ© en et devrait s'achever en 2019. Le constructeur prĂ©voit une deuxième centrale de mĂŞme taille : Kesses 2[29].

Deux autres centrales de la même taille sont en construction près d'Eldoret par Radiant Energy et Eldosol Energy, avec des financements de la Banque européenne d'investissement[30].

Autres centrales en construction : Rumuruti (40 MW), comtĂ© de Laikipia[31], Malindi (52 MW), comtĂ© de Kilifi[32] et Kopere (40 MW), comtĂ© de Nandi, dĂ©veloppĂ© par le français Voltalia[33].

Le 25 février 2021, EDF annonce deux prises de participation dans des entreprises actives dans le domaine du solaire au Kenya : 50 % d'Econet Energy Kenya, une filiale du groupe africain DPA spécialisée dans le solaire en toitures à destination des entreprises et 23 % de Bboxx Kenya, entreprise britannique spécialisée dans l'installation de kits solaires autonomes[34].

Projet de centrale nucléaire

L'Agence kĂ©nyane pour l'Ă©nergie nuclĂ©aire Nuclear Power and Energy Agency (NuPEA) projette d'installer une centrale nuclĂ©aire de 1 000 MW d'ici 2027, puis 4 000 MW en 2033, mais le ministre de l'Ă©nergie considère que le pays ne devrait se tourner vers l'Ă©lectricitĂ© nuclĂ©aire qu'après avoir complètement exploitĂ© les autres sources d'Ă©nergie. L'Agence annonce en la signature avec la firme chinoise China National Nuclear Corporation d'un contrat pour une Ă©tude de « caractĂ©risation de site » d'une durĂ©e de deux ans afin de dĂ©terminer le site le mieux adaptĂ©. Trois rĂ©gions sont envisagĂ©es : la cĂ´te de l'OcĂ©an indien, le lac Victoria et le lac Turkana[35].

RĂ©seaux

Grâce au développement de la production géothermique, le gouvernement a passé un accord avec le Rwanda pour commencer à lui fournir de l’énergie géothermique à partir de 2020, et envisage des interconnexions pour alimenter d’autres pays de la région tels que la Tanzanie ou l’Éthiopie[24].

Le chantier de l'interconnexion Kenya-Éthiopie s'est achevé en août 2019 et sa mise en service est prévue en 2020 ; elle formera la colonne vertébrale du Pool électrique d'Afrique orientale. Le projet d'interconnexion Éthiopie-Kenya-Tanzanie-Zambie établira des liens avec le Pool électrique méridional[8].

Émissions de gaz à effet de serre

Les Ă©missions de CO2 liĂ©es Ă  l'Ă©nergie au Kenya ont atteint 15,9 Mt en 2018, soit 0,31 tonnes de CO2 par habitant, soit seulement 7 % de la moyenne mondiale : 4,42 t (États-Unis : 15,03 t ; France : 4,51 t)[6].

Références

  1. (en) Kenya may have a lot more oil than it previously thought, Quartz Africa, 11 mai 2016.
  2. (en) Uganda picks Tanzania for oil pipeline, drops Kenya plan, BBC News, 23 avril 2016.
  3. Kenya rules out refinery option for Turkana oil, energysiren, 19 février 2019.
  4. (en)Data and statistics - Kenya : Balances 2018, Agence internationale de l'Ă©nergie, 12 septembre 2020.
  5. Le Kenya veut démarrer sa production de brut en 2017, Jeune Afrique, 12 août 2016.
  6. (en) Agence internationale de l'énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), Key World Energy Statistics 2020, 27 août 2020, [PDF].
  7. (en)Electricity generation by source, Kenya 1990-2020, Agence internationale de l'énergie, 18 août 2022.
  8. (en) « Global Wind Report 2019 » [PDF], Global Wind Energy Council (GWEC), , p. 55-57
  9. (en) An inside look into Kenya’s expensive diesel power plants, The Energy Siren, 14 décembre 2018.
  10. Kenya: la justice bloque un projet de centrale à charbon sur l’archipel de Lamu, RFI, 26 juin 2019.
  11. (en) Kenya : un tribunal de l'environnement annule le permis de la centrale Ă  charbon de Lamu, agenceecofin.com, 27 juin 2019.
  12. (en) [PDF] 2022 Hydropower Status Report (p. 30-33, 46-47), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), juin 2022.
  13. (en) Hydro, KenGen, 2019.
  14. (en) Gitaru Hydroelectric Power Station, Global Energy Observatory, 30 avril 2010.
  15. (en) British firm to build Kenya’s largest water reservoir, constructionkenya.com, 4 octobre 2018.
  16. Le Kenya mise à plein sur les énergies renouvelables, Banque africaine de développement (AFDB), 10 octobre 2018.
  17. (en)World : Electricity and Heat for 2016, Agence internationale de l’énergie, 21 septembre 2018.
  18. Top 10 Geothermal Countries, october 2018, thinkgeoenergy.com, 28 septembre 2018.
  19. « Au Kenya, la croissance énergétique passe par les énergies renouvelables », sur http://lenergeek.com, (consulté le )
  20. Le Kenya joue la carte de la géothermie pour « décarboner » son développement, Les Échos, 3 décembre 2018.
  21. (en) All you need to know about Kenya’s geothermal power plants, The Energy Siren, 17 décembre 2018.
  22. (en) KenGen's latest geothermal plant adds 79 MW to grid, Business Daily Africa, Standard Media, 31 juillet 2019.
  23. (en) Menengai geothermal to save nation Ksh 13 billion, Standard Media, 7 janvier 2015.
  24. Avec le site de Menengaï, le Kenya s’affirme comme le leader africain de la géothermie, Le Monde, 17 juin 2019.
  25. (en) KENYA : AGL va reprendre les forages pour le projet géothermique d’Akiira, 25 janvier 2019.
  26. (en) Kenya : l’américain Cyrq Energy construira une centrale géothermique de 330 MW à Suswa, agenceecofin.com, 30 octobre 2018.
  27. Kenya : la Commission de l’Union africaine octroie 1 million $ à la centrale géothermique de Turkana, agenceecofin.com, 11 novembre 2017.
  28. (en) Garissa-based 55MW solar farm starts operations in Dec, Business Daily Africa, 22 février 2018.
  29. (en) Kenya, Alten Energias Renovables
  30. (en) Three investors advance 120 MW solar power projects in Kenya, renewablesnow.com, 27 octobre 2018.
  31. (en) Solar firm to sell 40MW from Sh6bn Laikipia unit, Business Daily Africa, 14 juin 2018.
  32. (en) UK injects ÂŁ52m into solar power plant in Kenya, energylivenews.com, 7 mai 2019.
  33. (en) French firm inks 50MW solar electricity purchase deal, Daily Nation, 27 mai 2018.
  34. EDF prend deux participations dans le solaire au Kenya, Le Figaro avec AFP, 25 février 2021.
  35. (en) Chinese firm to pick Kenya’s first nuclear power plant location, Business Daily Africa, 16 juillet 2019.

Voir aussi

Articles connexes

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