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Émile Vivier

Émile Pierre Vivier, né le à Châteauneuf-en-Thymerais où il est mort le , est un homme politique français[1].

Émile Vivier
Illustration.
Fonctions
Député d'Eure-et-Loir
–
(1 an, 1 mois et 6 jours)
Élection
Réélection
Gouvernement Quatrième République
Député d'Eure-et-Loir
–
(1 an, 2 mois et 18 jours)
Gouvernement Cinquième République
Sénateur d'Eure-et-Loir
–
(9 ans et 5 jours)
Gouvernement Cinquième République
Biographie
Nom de naissance Émile Pierre Vivier
Date de naissance
Lieu de naissance Châteauneuf-en-Thymerais (France)
Date de décès
Lieu de décès Châteauneuf-en-Thymerais (France)
Nationalité Française
Profession Directeur de Mutuelle d'assurances

Biographie

Huissier de justice depuis 1930, militant de la SFIO, Emile Vivier est engagé volontaire pendant la seconde guerre mondiale, où il est pilote de chasse. Rendu à la vie civile, il participe à la résistance. Contraint à la clandestinité à partir de 1942, il est arrêté par la Gestapo en , mais parvient à s'évader pendant son transfert vers l'Allemagne, le . Son action pendant la guerre lui vaut le grade de lieutenant-colonel de l'Armée de l'air, le titre de commandeur de la légion d'honneur, à titre militaire (acquis en 1955), la croix de guerre, la médaille de la résistance, la croix du combattant volontaire de la résistance, la croix du combattant, et la médaille des évadés.

Tête de liste SFIO en Eure-et-Loir pour l'élection de la première assemblée constituante, en , il obtient 19,3 % des voix et devient député. Il est réélu en (14,9 % des voix).

À l'assemblée, il intervient pour défendre la position des socialistes favorables à la majoration des pensions des anciens combattants.

Il n'est cependant pas réélu en et se consacre à ses mandats locaux : maire de Châteauneuf-en-Thymerais, sa commune natale, depuis 1945, il conserve ce mandat jusqu'en 1983. Il est par ailleurs élu conseiller général, dans le canton de Châteauneuf, en 1955, et siège à l'assemblée départementale jusqu'en 1979, et la préside de 1955 à 1976.

Il est aussi, de 1947 à la fin de la quatrième République, membre de l'assemblée de l'Union Française.

En 1958, il tente de retrouver un siège de député, mais n'obtient que 11,1 % des voix au premier tour, et 13,6 % au second, tandis que le gaulliste Edmond Thorailler est élu.

En 1962, il tente vainement, coup sur coup, sa chance aux sénatoriales (23,7 % des voix) et aux législatives, où il accède au second tour, mais échoue contre le sortant, Thorailler, avec 45 % des voix.

En 1967, en revanche, porté par la dynamique de la FGDS et le désistement du candidat communiste en sa faveur, il l'emporte avec une très courte avance (50,2 % contre 49,8 % à Thorailler). Il ne siège cependant qu'un an, car il est emporté par la vague gaulliste lors de l'élection anticipée de 1968, provoquée par la dissolution de l'assemblée nationale : avec 45,5 % des voix au second tour, il ne peut empêcher Thorailler de retrouver son siège.

En 1971, il est élu sénateur. Il n'est cependant que peu actif au Palais du Luxembourg, et ne se représente pas en 1980.

Détail des fonctions et des mandats

Mandat parlementaire

Notes et références

  1. « Émile Vivier », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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