Émile Maigrot
Émile Maigrot, né le à Reims et mort le à Paris, est un architecte français impliqué dans la reconstruction de Reims après la Grande Guerre et dans les instances liées au domaine de l’architecture.
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(Ă 80 ans) 6e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Émile Théodore Auguste Maigrot |
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Biographie
Émile Théodore Auguste Maigrot, né le à Reims.
Il est le fils d'Alphonse François Maigrot et d'Émilie Victorine Joséphine Trousset.
Il se marie le 18 juillet 1903, avec Madeleine Henriette Dollé à Villers-Allerand[1].
Il est l'élève d’Edmond Paulin et de Paul Boeswillwald, à l’École nationale supérieure des Beaux-arts.
Il obtient son diplĂ´me DPLG en 1906.
Il concourt au projet des abattoirs de Reims en 1907, qui ne sera pas mis en Ĺ“uvre, aux projets d'Orchies (1908-1911), de Vichy (1910), de la Bourboule (1910), de Paris-La Villette (1913), et d'Istanbul (Turquie en 1911).
Il organise le défilé « Reims Magnifique » du 6 juin 1926. Ce défilé à pour objectif de faire parler de Reims et de faire revenir les Rémois en fêtant le 100.000e habitant revenu à Reims[2].
Il est fortement impliqué, comme architecte en chef, dans le Centre régional de l'Exposition internationale de Paris en 1937[3].
Il est l’un des fondateurs et organisateurs de la Société corporative d’hygiène et de salubrité dans les chantiers et bureau « Sécuritas », organismes ayant pour objet la prévention des accidents de travail.
Il est président de l’Office du bâtiment et des travaux public de la Marne[1].
Il décède le 21 février 1961 à Paris.
Distinctions
- Chevalier du MĂ©rite agricole en 1912,
- Croix de Guerre 14-18,
- Officier de l'Instruction publique,
- Officier d'Académie en 1914,
- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 9 janvier 1931, ministère du Travail),
- Officier (décret du 31 octobre 1938, ministère du Commerce)[1].
RĂ©alisations
- Halles centrales de Reims,
- Halle Georges-Carpentier,
- Monument aux morts de Loivre[4],
- Monument aux morts de Rilly-la-Montagne[5],
- Monument du Souvenir français au fort de la Pompelle[6],
- Abattoirs d’Orchies,
- Abattoirs d’Istanbul (1911),
- École Duruy, rue Victor Duruy à Châlons-en-Champagne(1929-1933),
- La mairie-Ă©cole-poste de Dontrien (1925)[7],
- Maison art déco au n°8 de la rue de la Renfermerie à Reims.
Galerie photos
- Vue intérieure, du Boulingrin, façade occidentale.
- Abattoir communal d’Orchies.
- Monument aux morts du fort de la Pompelle.
- Mairie-Ă©cole-poste de Dontrien.
Notes et références
- « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- https://www.reims.fr/fileadmin/reims/MEDIA/La_culture_a_reims/Archives_municipales/Articles/AchitectesReconstruction_DPOTIER.pdf
- Journal Le Petit Troyen du 23 janvier 1939 P2 consulté sur Gallica (bnf.fr
- http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/communaux/loivre.htm
- http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/communaux/rilly.htm
- http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/monuments/02pompelle.htm
- file:///C:/Users/user/Downloads/20170831_fiches_edifices_label_architecture_contemporaine_remarquable%20(12).pdf
Articles connexes
Bibliographie
- Dominique Potier, Reims 1920-1930. Les architectes de la reconstruction, Banyuls-sur-Mer, Editions du Carnet de Sentier, 2021 (ISBN 9782955372968).
- « Maigrot, Émile Théodore Auguste », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 37
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :