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Émile Adam

Émile Adam, né le à Gros-Réderching et mort le à Nancy, est un militaire puis homme politique français, maire de Nancy de 1888 à 1892.

Émile Adam
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  70 ans)
Nancy
SĂ©pulture
Nom de naissance
Nicolas Émile Adam
Nationalité
Activités
Militaire, dresseur de chevaux, homme politique
Autres informations
Distinction

Biographie

Né le , Nicolas-Émile Adam est le fils de Joséphine Cousin (vers 1808-1860) et de Jean-Baptiste-Jules Adam (vers 1803-1857), propriétaire à Gros-Réderching en Moselle, plus tard juge de paix[1]. Émile est le frère aîné d'Adolphe Adam (1832-1893), qui deviendra professeur d'Histoire au collège Rollin[1], proviseur de plusieurs lycées puis censeur du lycée Louis-le-Grand.

Engagé dans la cavalerie, Émile Adam devient sous-lieutenant le , au sein du 2e régiment de lanciers caserné à Libourne. Il est ensuite détaché à l’École impériale de cavalerie comme officier instructeur[2]. Revenu à la vie civile, il succède à M. Boureiff en tant que directeur de l’École de dressage de Nancy[3].

Le dix , il épouse Antoinette-Aline Lacour. Leur fille épousera le médecin Eugène Macé (1856-1938)[4].

Conseiller municipal de Nancy depuis 1871, il devient adjoint dix ans plus tard[4] puis maire en 1888. Il occupe cette dernière fonction jusqu'en 1892. Il est décoré de la Légion d'honneur le , peu de temps après la fin de ses fonctions municipales.

C'est sous son mandat que la salle Poirel est inaugurée[3].

Après 1892, il reste très impliqué dans la vie culturelle nancéienne, notamment en tant que président de la Société lorraine des Amis des arts[3].

Atteint d'un néoplasme qui a nécessité l'amputation d'un genou, Émile Adam meurt le [3]. Il est inhumé le surlendemain au cimetière de Préville après une cérémonie célébrée en l'église Saint-Léon[4].

Distinctions

Notes et références

  1. Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, état civil de Nancy, registre des mariages de 1863, acte no 9 (vue 21 sur 800).
  2. Annuaire militaire de l'Empire français pour l'année 1858, Paris, Berger-Levrault, 1858, p. 564.
  3. L'Est républicain, 4 mai 1899, p. 2.
  4. L'Est républicain, 6 mai 1899, p. 2

Voir aussi

Liens externes

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