Émeutes de 1999 à Maurice
Les émeutes de 1999 à Maurice désignent une série d'émeutes et affrontements violents survenus en particulier dans le faubourg de Roche Bois à Port-Louis entre le 21 et le . Elles font suite à la mort suspecte du musicien Kaya dans la cellule de sa prison[1].
Déroulé
Dès l'annonce de la mort, les émeutes commencent, d'abord à Roche Bois (le quartier d'origine de Kaya) puis dans tout le pays. Le , un autre musicien de Roche Bois Berger Agathe est abattu par les forces de l'ordre (alors qu'il était en train de faire des appels au calme)[2].
Des affrontements ont également opposé des personnes de la communauté indo-mauricienne à la communauté créole, donnant un tour ethnique aux émeutes[3].
Bilan
Le bilan est finalement de cinq morts, des centaines de blessés, de nombreux pillages de l'évasion de prison de 250 prisonniers[4].
Hommage
- Un mémorial situé à Roche Bois sur un rond-point et constitué de deux guitares, rend hommage à Kaya et Berger Agathe[2].
Bibliographie
- Catherine Boudet, « Émeutes et élections à Maurice », Politique africaine, vol. 79, no 3, , p. 153 (ISSN 0244-7827 et 2264-5047, DOI 10.3917/polaf.079.0153, lire en ligne, consulté le )
Notes et références
- Catherine Boudet, « Émeutes et élections à Maurice », Politique africaine, vol. 79, no 3, , p. 153 (ISSN 0244-7827 et 2264-5047, DOI 10.3917/polaf.079.0153, lire en ligne, consulté le )
- « Hommage 22 Février 1999 : 62 pellets arrêtent l’élan de Berger Agathe », sur Le Mauricien, (consulté le )
- Barbara Wake Carroll et Terrance Carroll, « Trouble in paradise: Ethnic conflict in Mauritius », Commonwealth & Comparative Politics, vol. 38, no 2, , p. 25–50 (ISSN 1466-2043, DOI 10.1080/14662040008447817, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Reggae rage in Mauritius », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )