Accueil🇫🇷Chercher

Élisabeth-Théodose Le Tonnelier de Breteuil

L'abbé Élisabeth Théodose Le Tonnelier de Breteuil ( - [1] - [2]), aussi connu sous la dénomination Abbé de Breteuil[2], est un ecclésiastique français.

Élisabeth-Théodose Le Tonnelier de Breteuil
Image illustrative de l’article Élisabeth-Théodose Le Tonnelier de Breteuil
Biographie
Naissance
Paris
Décès
Paris
Ordre religieux Ordre de Saint-Jean
de Jérusalem
Reçu de minorité 19 mars 1713
Chevalier de l'Ordre
Autres fonctions
Fonction religieuse
Prieur Commendataire de Saint-Martin-des-Champs (1765-1781)
Abbé commendataire de Saint-Eloi de Noyon (1761-)
Agent général du clergé de France
Conseiller d'État

Biographie

Fils de Louis Nicolas Le Tonnelier de Breteuil, il était le frère de Émilie du Châtelet, marquise du Châtelet.

Il est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le [3], il fut reçu dans l'Ordre[4], conseiller d'État, abbé commendataire de Saint-Eloi de Noyon en 1761[5], prieur commendataire de Saint-Martin-des-Champs de 1765 à 1781 et agent général du clergé de France.

Chancelier du duc d'Orléans, il est garde-des-Sceaux de ce prince, chef de son conseil et surintendant de ses maisons, finances et bâtiments.

Il se vit attribuer pour résidence officielle le Pavillon de Breteuil à Sèvres.

Il parraina la carrière de son neveu Louis Auguste Le Tonnelier de Breteuil.

Le prieur mourut en 1781 à l'âge de 71 ans.

Une rue de Paris, la rue de Breteuil, aujourd'hui disparue, portait son nom.

Sépulture

En 1994, sa sépulture fut exhumée dans la nef de l'église Saint-Marin-des-Champs à Paris. Des plaques de cuivre étaient fixées, l'une sur le cercueil intérieur de plomb, l'autre sur le cercueil extérieur de bois.

Références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. « Élisabeth-Théodose Le Tonnelier de Breteuil (1712-1781) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. De La Roque (1891) col. 147
  4. Saint-Allais (1839) p. 332
  5. Tassus, « Histoire de l'abbaye Saint-Eloi de Noyon », Comptes rendus et mémoires du Comité archéologique de Noyon, vol. tome X, , p. 200 (lire en ligne, consulté le ).

Sources

  • Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte - 1090-1890, 1891, Paris, Alp Desaide.
  • M. de Saint-Allais, Ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, Paris, 1839, Delaunay

Annexes

Bibliographie

  • Journal politique, ou Gazette des gazettes, 1781

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.