Élections législatives santoméennes de 1991
Les élections législatives santoméennes de 1991 se déroulent le à Sao Tomé-et-Principe. Il s'agit des premières élections multipartites, conformément aux résultats d'un référendum organisé l'année précédente.
Élections législatives santoméennes de 1991 | |||||
Corps électoral et résultats | |||||
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Population | 115 900 | ||||
Inscrits | 51 610 | ||||
Votants | 39 605 | ||||
77,1 % | |||||
Votes exprimés | 36 434 | ||||
Blancs et nuls | 3 171 | ||||
Parti de convergence démocratique - Groupe de réflexion – Daniel Daio | |||||
Voix | 21 535 | ||||
54,4 % | |||||
Sièges obtenus | 33 | ||||
Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate – Manuel Pinto da Costa | |||||
Voix | 12 090 | ||||
30,5 % | |||||
Sièges obtenus | 21 | 30 | |||
Coalition démocratique de l'opposition | |||||
Voix | 2 071 | ||||
5,0 % | |||||
Sièges obtenus | 1 | ||||
Assemblée nationale à l'issue du scrutin | |||||
Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe | |||||
Sortant | Élu | ||||
Celestino Rocha da Costa MLSTP-PSD |
Daniel Daio PCD-GR | ||||
Législature élue | |||||
IVe | |||||
Le résultat est une victoire du Parti de convergence démocratique - Groupe de réflexion, obtenant 33 sièges sur 55 à l'Assemblée nationale, battant l'ancien parti unique, le Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate. Le taux de participation est de 77,1 %.
Contexte
Les partis politiques candidats à ces élections sont le Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate (MLSTP-PSD), l'ancien parti unique, le Parti de convergence démocratique - Groupe de réflexion (PCD-GR), un parti formé par des dissidents du précédent parti et d'indépendants, la Coalition démocratique de l'opposition, regroupement de plusieurs partis d'oppositions exilés à Lisbonne et le Front chrétien-démocrate (en), créé en 1988. La crise économique est un des principaux sujets évoqués dans la campagne électorale[1].
Résultats
Les élections, jugées transparentes, libres et équitables aboutissent à la victoire du PCD-GR[2]. Aucun parti ne conteste les résultats[1]. La défaite du MLSTP-PSD est imputée aux problèmes économiques du pays[2]. Un gouvernement de transition, dirigé par Daniel Daio, est installé en février en attendant l'élection présidentielle qui se tient en mars de la même année.
Parti | Voix | % | Sièges | |
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Parti de convergence démocratique - Groupe de réflexion | 21 535 | 54,4 | 33 | |
Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate | 12 090 | 30,5 | 21 | |
Coalition démocratique de l'opposition | 2 071 | 5,0 | 1 | |
Front chrétien-démocrate (en) | 598 | 1,5 | 0 | |
Blancs/Nuls | 3 171 | 8,6 | 0 | |
Total | 39 605 | 100 | 55 | |
Notes et références
- [PDF] (pt) Gualter Sousa Pontes da Vera Cruz, A Democracia em S.Tomé e Príncipe, Instabilidade Política e as Sucessivas Quedas dos Governos, ISCTE – Instituto Universitário de Lisboa, , 69 p. (lire en ligne).
- (en) « Sao Tome and Principe: Elections held in 1991 », sur Inter-Parliamentary Union (consulté le ).
- (en) Nohlen, D, Krennerich, M & Thibaut, B, Elections in Africa : A data handbook, New York (N.Y.)/Oxford, Oxford university press, , 984 p. (ISBN 0-19-829645-2).