Éléni Boúkoura-Altamoúra
Éléni Boúkoura-Altamoúra (grec moderne : Ελένη Μπούκουρα-Αλταμούρα ; Spetses, 1821 - Spetses, le ) est une peintre grecque du XIXe siècle, première femme à entrer dans les écoles de peinture italienne.
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Période d'activité |
- |
Nom de naissance |
Ελένη Μπούκουρα |
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Mouvement | |
Conjoint |
Francesco Saverio Altamura (de à ) |
Enfants |
Ioannis Altamouras Sofia Altamura (d) Alessandro Altamura (d) |
Sa vie tragique est devenue l'objet du roman de Rhéa Galanáki, (el), Eléni ou personne, et celui d'une pièce de théâtre.
Biographie
Éléni Boúkoura-Altamoúra est née à Spetses d'une famille albanaise. Elle est la fille du capitaine Yánnis Boúkouras ou de Boukouris qui a construit le premier théâtre d'Athènes. Elle était encore une enfant peignant ses amis qui posaient dans la cour de l'école des filles. Son père, reconnaissant son talent, a embauché un professeur à la maison, professeur de la faculté des arts, Raffaello Ceccoli. Avec sa lettre de recommandation, Eleni partit pour l'Italie en 1848 pour des études.
En Italie, elle a suivi des cours de peinture déguisée en homme sous le nom de Giovanni Chryssini[1] d'abord à la confrérie nazaérenne au monastère de San-Isidore près de Rome[2], puis à Naples et Florence. Ele y rencontre le peintre italien Francesco Saverio Altamura avec lequel elle a trois enfants hors mariage (Ioannis, Sophia et Alexandre). Elle se convertit au catholiscime et se marie par la suite à Francesco Saverio Altamura. En 1857, son mari l'abandonne pour sa maitresse Jane Benhman Hay en amenant avec lui le plus jeune fils Alexandre.
Boukouras-Altamura retourne en Grèce avec Ioannis et Sophia et donne des cours de peinture à Athènes. Cependant, en 1872, elle retourne sur l'île de Spetses chez son frère car sa fille Sophia est atteinte de tuberculose. Elle meurt à la fin de 1872 à l'âge de 18 ans. Elle retourne à Athènes.
En 1876, son fils Ioannis Altamouras termine ses études à Copenhague et retourne en Grèce où il contracte la tuberculose et meurt en . Eléni Boukoura-Altamura désepérée brûle la majorité de ses œuvres. Elle meurt sur l'île de Spetses en 1900 dans l'indifférence.
Références
- « Peintres grecs : Eleni Boukoura-Altamura », sur grecehebdo.gr (consulté le ).
- http://gentlewomen.al/2016/08/08/eleni-bukura-altamura-dressing-as-a-man-to-paint/