Église Saint-Romain de Saint-Romain-d'Ay
L'église Saint-Romain est érigée dans la commune de Saint-Romain-d'Ay, département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son architecture est de style néogothique. Des éléments peuvent être inspirés de l’église de Quintenas. L'édifice est situé au cœur du chef-lieu de la commune.
Église Saint-Romain | |||
Présentation | |||
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Nom local | Église de Saint-Romain | ||
Culte | Catholique romain | ||
DĂ©dicataire | Saint Romain | ||
Type | Église paroissiale | ||
Rattachement | Paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne) - Diocèse de Viviers | ||
Début de la construction | après 1832 | ||
Fin des travaux | avant 1906 | ||
Style dominant | NĂ©ogothique | ||
GĂ©ographie | |||
Pays | France | ||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||
Département | Ardèche | ||
Ville | Saint-Romain-d'Ay | ||
Coordonnées | 45° 10′ 03,45″ nord, 4° 39′ 55,51″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne-Alpes
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Historique
Les documents cités dans la bibliographie de l'article permettent d'établir la chronologie suivante :
- 776 : Donation de l’église à l’abbaye de Saint-Claude (Jura) ().
- 1184 : Confirmation de la donation de 776 par l'empereur Frédéric Barberousse ().
- 1523 : Mention écrite de l’église dans le « Pouillé de l’Eglise de Vienne ». Saint-Romain-d'Ay et l’ensemble des paroisses vivaroises situées au nord du Doux dépendent alors de l’archidiocèse de Vienne (Isère).
- XVIIe siècle : L’archevêque de Vienne nomme à la cure.
- 1789 : Révolution…
- 1793 : Fermeture de l’église au culte ?
- 1802 : Réouverture officielle au culte : l’église demeure paroissiale dans le cadre de la mise en place de l’organisation temporelle concordataire.
- 1832 : Constitution du cadastre « napoléonien » de Saint-Romain-d'Ay. L’église apparaît sur le plan. Elle se situe au même emplacement que l’église actuelle et est entourée par le cimetière communal.
- 18?? : Reconstruction de l’église Saint-Romain en style néogothique.
- 1906 : Inventaire de l’église dans le cadre de la Loi de séparation des Églises et de l'État. La Croix de l’Ardèche du rapporte : « Saint-Romain-d'Ay - Le percepteur de Satillieu, M Brisset s’est borné à constater que les portes de l’église étaient fermées». Le Journal d’Annonay du indique qu’il a été procédé à l’inventaire de l’église.
- 1972 : Campagne de travaux.
- 1994 : La paroisse de Saint-Romain-d'Ay, les autres paroisses catholiques du canton de Satillieu et celle de Lafarre forment l’« Ensemble Inter Paroissial de Satillieu ».
- 2003 : Création de la paroisse « Saint-François Régis des vals d’Ay et de la Daronne », par fusion des paroisses catholiques situées sur les territoires des cantons de Satillieu et de Saint-Félicien à l’exception d’Arlebosc (1er janvier) [1].
Description générale
Composée d’un clocher sur la façade principale surmontant le portail d’entrée, l’église est à une seule nef voûtée en croisées d’ogive. Son plan suite celui d’une croix latine[2].
Vocable
- Saint Romain est le patron de cette Ă©glise.
Visite de l'Ă©difice
Le sanctuaire
Plusieurs éléments aux fonctions liturgiques précises :
- le siège de présidence,
- la Croix du Christ, se trouvant au dessus du tabernacle,
- l’ambon : un lutrin décoré d’un voile dont la couleur est choisie en fonction du temps liturgique. Il peut donc être vert, blanc, rouge ou violet,
- l’autel,
- le tabernacle, placé au centre de l’abside.
Contemporains avec leurs lignes épurées, l’ambon et l’autel ont été placés à l’issue du Concile Vatican II (deuxième partie du XXe siècle) pour permettre la célébration « face au peuple ».
Vitraux
Certains vitraux représentent des portraits de saints en pieds.
Élément sculpté
Le chœur a conservé l’ancien maître-autel en marbre comme décoration centrale et qui sert de support au tabernacle.
Tableau
L’abside décorée par un tableau représentant La crucifixion.
Chemin de croix
Le Chemin de Croix rappelle différents épisodes en quatorze stations du premier vendredi saint : la Passion du Christ.
Cloches
Plusieurs cloches assurent ici les sonneries civiles (heures) et religieuses.
Chronologie des curés
? – 1994
Un curé, aidé parfois d'un vicaire a la charge de la paroisse dont le territoire correspond approximativement à celui de la commune.
1994 – 2003
Une équipe presbytérale dont les membres sont « curés in solidum » (responsables solidairement) a la charge de l’ensemble des paroisses catholiques du canton de Satillieu et de celle de Lafarre (Ensemble Inter Paroissial de Satillieu).
Depuis 2003
Avec la création de la paroisse Saint-François Régis (Ay, Daronne) dont le territoire comprend les cantons de Satillieu et de Saint-Félicien à l’exception d’Arlebosc, soit les vallées de l’Ay et de la Daronne, une Équipe d’Animation Pastorale (E.A.P.) composée de laïcs en mission et de prêtres nommés « curés in solidum » à la charge de la paroisse nouvelle.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Archives départementales de l’Ardèche :
- Cadastre napoléonien de Saint-Romain-d'Ay.
- La Croix de l’Ardèche.- années consultées 1906.
- Le Journal d'Annonay.- années consultées 1865 - 1884 et 1906.
- Églises en Ardèche, Service diocésain de la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse de l’Ardèche et de la Commission d’art sacré, 2010.
- Abbé Filhol.- Histoire religieuse et civile d’Annonay et du Haut – Vivarais depuis l’origine de cette ville jusqu’à nos jours.- Tome 1, 2, 3 et 4.- Moussy ainé.- 1882.
- Alice Lacour, L’Ardèche… d’une église à l’autre, Aubenas, Imprimerie Fombon, 2013, 375 p.
- Michel Faure,Notre-Dame d'Ay Hier et aujourd’hui, Art et Tradition, Imprimerie Beau’lieu, Lyon, 1996, 31 p.
- Jacques Perrier, Visiter une Ă©glise, Paris, Centurion, 1993, 143 p.
- Réveil (Le) Vivarais - Vallée du Rhône - Pilat.- Hebdomadaire local paraissant depuis 1944.
- Ribon Jean.- Reflets de l’Ardèche, Pages d’histoire civile et religieuse.- Édition et Région, La bouquinerie, Valence.- 2007.- 376 p.