Église Saint-Pierre de Chemillé
L’église Saint-Pierre est une église catholique située à Chemillé-en-Anjou, dans le département de Maine-et-Loire, en France[1].
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| Type | |
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| Diocèse | |
| Paroisse |
Paroisse Notre-Dame-en-Chemillois (d) |
| Religion | |
| Propriétaire |
Commune |
| Patrimonialité |  Classé MH () |
| Pays | |
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| Région | |
| Département | |
| Commune |
| Coordonnées |
47° 13′ 09″ N, 0° 43′ 35″ O |
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Localisation
L'église est située dans le bourg Saint-Pierre de Chemillé.
Historique
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1969[1]. L'église est reliée au château des Cloîtres et à la salle du Prieuré dont le plafond ressemble à une coque de bateau inversée. Elle a été profondément remanié en 1902
La paroisse accueille en permanence une exposition sur les Guerres de Vendée. L'édifice mélange les styles gothique et roman. Le chœur est légèrement incliné par rapport à la nef pour rappeler la position de la tête du Christ sur la croix après son dernier soupir[2]
La paroisse pendant la Révolution
La paroisse Saint-Pierre est l'une des quatre paroisses de la ville. En 1790, le curé Pierre Cochard refuse de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Il est arrêté et interné au séminaire d'Angers le . Le , un décret voté par l'Assemblée ordonne la déportation de tous les prêtres réfractaires hors du territoire. Pierre Cochard est déporté sur le navire la Didon, le vers l'Espagne[3]. Grâce au Concordat signé en 1802 entre l'empereur Napoléon Ier et le pape Pie VII, les prêtres chemillois qui avaient été déportés en Espagne peuvent rentrer en Anjou. François Morigné, ancien curé de Saint-Gilles, paroisse supprimée en 1791, devient curé de Saint-Pierre. Il exerce cette charge jusqu'à sa mort en 1820[4]. Sa tombe est encore visible dans le cimetière Saint-Pierre.
Galerie
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Vue intérieure
Vue intérieure
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
Références
- « Église Saint-Pierre », notice no PA00132975, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site officiel de Chemillé en Anjou
- Archives départementales de Maine-et-Loire, 1 L 376 : Déportation des ecclésiastiques détenus à Angers.
- Raymond Perrin de Rouvray, L'Eglise d'Angers pendant la Révolution, Cholet, Les éditions du choletais, , 157 p..