Église Saint-Pierre d'Irvillac
L’enclos paroissial d’Irvillac est complet, en ce sens qu’il contient toujours ses éléments d’origine que sont l’église, le calvaire, le cimetière, l’ossuaire et le mur d’enclos. L’église, dédiée à saint Pierre date, du moins pour le clocher, de 1656 selon une inscription où se lit :
Type | |
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Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Notre-Dame-de-Tout-Remede-en-Pays-de-Landerneau (d) |
Religion | |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Inscrit MH () |
Pays | |
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RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Commune | |
Adresse |
Place de l'Église |
Coordonnées |
48° 22′ 10″ N, 4° 12′ 48″ O |
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« Frater. Vincentius. de. Kerouartz. canonicus. regularis. abbatiae. beatae. Mariae. de. Daoulas. et. Prior. Rector. huius. loci. 1656 »
- La flèche, plus jeune (1850) car rebâtie après avoir été abattue par la foudre dans la nuit du 13 au selon le chanoine Abgrall, fut réalisée suivant les plans de l’abbé Pouliquen, vicaire de la paroisse. Elle a curieusement la forme d’une cloche.
- Le clocher est accosté de chaque côté par deux hautes et élégantes tourelles identiques.
- Au sud-ouest un ossuaire daté de 1692 porte un clocheton.
- L’intérieur de l’église abrite quelques statues anciennes dont celles de saint Yves, saint Roc’h et saint Jacques.
- Les abbés Peyron et Abgrall dans leur bulletin d’architecture (1914) citent un recteur ayant exercé son ministère à Irvillac de 1786 à 1791 :
« , né à Quimper. Lors de la révolution, refusa de prêter serment à la Constitution (30 janvier 1791). Dénoncé, comme les autres prêtres de la paroisse, tous réfractaires, par Gabriel Cren, le maire d’Irvillac, il se retira à Carhaix, où il fut arrêté. Après avoir été interné dans de nombreuses prisons du Finistère, il fut emprisonné à Rochefort, où il ne tarda pas à mourir, le 24 septembre 1794. Son corps, jeté à la mer, fut recueilli au Port des Barques . »
Galerie de photos
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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