Accueil🇫🇷Chercher

Église Saint-Michel de Villefranche-sur-Mer

L'église Saint-Michel est une église située à Villefranche-sur-Mer dans le département français des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Église Saint-Michel
Image illustrative de l’article Église Saint-Michel de Villefranche-sur-Mer
Présentation
Nom local L'Ă©glise Saint-Michel et son clocher
Culte Catholique romain
DĂ©dicataire Saint Michel
Type Église
Rattachement Diocèse de Nice
DĂ©but de la construction 1732
Fin des travaux 1757
Style dominant Baroque
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1990)
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Alpes-Maritimes
Ville Villefranche-sur-Mer
CoordonnĂ©es 43° 42′ 14″ nord, 7° 18′ 40″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Église Saint-Michel
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur)
Église Saint-Michel
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Michel
Nef de l'Ă©glise Saint-Michel de Villefranche-sur-Mer.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques le [1].

Historique

Un premier prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Pons est cité au XIIIe siècle.

Après la fondation de Villefranche, en 1295, Charles d'Anjou accepte, en 1306, la demande des habitants de construire une église dédiée à saint Michel.

Au XVIIIe siècle, le Conseil de ville décide de reconstruire l'église médiévale devenue trop vétuste.

Le , l'évêque de Nice bénit la première pierre. On ne connaît pas le nom de l'architecte, mais le style de la construction se rapproche de celui de l'architecte Borra. Des éléments de la façade peuvent se rapprocher d'ouvrages construits par Devincenti.

Le , la construction est arrivée au niveau de l'arasement des murs, et on s'apprête à monter la voûte.

L'église est achevée en 1757.

Description

L'église est construite sur un plan en croix latine. La nef a deux travées et est éclairée par des oculus situés au-dessus des collatéraux placés de part et d'autre de la nef. Ces collatéraux se terminent sur un transept peu saillant donnant sur la travée du chœur se terminant en hémicycle.

La nef est rythmée par des pilastres jumelés détachés des piles, reprenant l'ordre toscan déjà utilisé pour le premier niveau de la façade. Sur chacun des pilastres de la nef s'appuient les nervures jumelles de la voûte de la nef et les arcades de communication avec les collatéraux.

DĂ©cor

  • On trouve dans l'Ă©glise le monument funĂ©raire en marbre d'Octave Emmanuel Camparo de Cairo, chevalier de Malte, dĂ©cĂ©dĂ© en 1728.
  • Derrière le maĂ®tre-autel se trouve un ensemble de tableaux dans un encadrement baroque reprĂ©sentant autour de saint Michel archange prĂ©cipitant les damnĂ©s en Enfer, saint Charles BorromĂ©e en prières, saint Roch en mĂ©ditation, la dĂ©collation de saint Hospice, sainte Élisabeth de Hongrie, classĂ©s au titre d'objets, en 1984[2] ;
  • tableau reprĂ©sentant la fuite en Égypte, classĂ© au titre d'objet, en 1984[3] ;
  • tableau de l'Assomption de la Vierge, classĂ© au titre d'objet en 1984[4] ;
  • Une statue de saint Roch reprĂ©sentĂ© avec son bâton de pèlerin, vivant en ermite après avoir contractĂ© la lèpre et nourri par un chien.
  • Un christ gisant grandeur nature, sculptĂ© par un galĂ©rien anonyme dans un seul bloc de bois de figuier, datant du XVIIe siècle.
  • de nombreux objets ont Ă©tĂ© classĂ©s par le service des Monuments historiques.


  • Façade.
    Façade.
  • La nef principale.
    La nef principale.
  • Tableaux du maĂ®tre-autel avec, au centre, « Saint Michel archange prĂ©cipitant les damnĂ©s en Enfer ».
    Tableaux du maître-autel avec, au centre, « saint Michel archange précipitant les damnés en Enfer ».
  • Christ du GalĂ©rien.
    Christ du Galérien.
  • Statue de saint Roch.
    Statue de saint Roch.

L'orgue Grinda

L'orgue Grinda.

L'église conserve des orgues construits par les frères Grinda[5], facteurs d'orgues à Nice, datés de 1790. Le buffet d'orgue réalisé par le menuisier Jean Antoine Mangiapan (Giovanni Antonio Mangiapano) a été classé au titre d'objet en 1971[6].

Un devis de 1843 est présenté pour la réalisation d'un orgue neuf, non réalisé.

En 1871, le facteur d'orgues marseillais François Mader a effectué des travaux de restauration sur le clavier, le pédalier et la soufflerie.

Des travaux de restauration malencontreux faits Ă  partir de 1962 ruinent l'instrument.

En 1982, le facteur d'orgues grenoblois Michel Giroud entreprend des travaux de restauration de l'orgue à partir des éléments subsistant de l'orgue initial et en s'inspirant des orgues de Clans et de l'Escarène des frères Grinda[7].

Des travaux ont été exécutés entre et par le facteur d'orgues Cabourdin[8].

Description

L'orgue est de style français avec un seul clavier de 53 notes, entre C1 et fa5 sans le premier do dièse. Le pédalier à la française est neuf et comporte 17 notes sans jeu propre. Il est accordé sur la 415 en tempérament inégal.

Jeux :

Montre : 8
Bourdon : 8
Prestant : 4
Nazard : 2 2/3
Doublette : 2
Tierce : 1 3/5
Larigot : 1 1/3
Plein jeu : VI
Cornet (D) : V
Trompette : 8
Clairon : 4
Cromorne : 8

Accessoire : Vielle (2 tuyaux sol et ré)

Notes et références

Voir aussi

Biographie

  • Philippe de Beauchamp, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, p. 95, Édisud, Aix-en-Provence, 1983 (ISBN 2-85744-485-0)
  • Dominique Foussard, Georges Barbier, Baroque niçois et monĂ©gasque, p. 208-211, Picard Ă©diteur, Paris, 1988 (ISBN 2-7084-0369-9) ; p. 317

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.