Église Saint-Maurice de Boëge
L'église Saint-Maurice de Boëge est une église française catholique située en Haute-Savoie, sur la commune de Boëge. Elle est placée sous le patronage du saint Maurice d'Agaune, capitaine de la Légion Thébéenne, martyrisé à Octodure en Valais.
Type | |
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Fondation | |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse de La Visitation-en-Vallée-Verte (d) |
Dédicataire | |
Style | |
Construction |
- |
Religion | |
Patrimonialité |
Objet classé monument historique (en) (orgue à tuyaux en ) |
Pays | |
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Commune |
Coordonnées |
46° 12′ 35″ N, 6° 24′ 20″ E |
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Historique
L'église de Boëge a été reconstruite entre 1855 et 1858[1] par les architectes Jean Michaud et Michel Champlanaz, dans le style néogothique.
Le tailleur de pierre François Marie Félisaz, « dit le Miton, paysan du Bourgeau (Villard-sur-Boëge) » est à l'origine des pierres de la façade[2].
Description
Extérieurement sa particularité réside dans son clocher octogonal néogothique du XVIIe siècle, unique en Haute-Savoie[1].
Intérieurement le plan est celui d'une église à trois 3 nefs sans transept, chaque nef latérale se terminant par une chapelle ; celle du côté nord est consacrée à Saint-Joseph, celle du sud à Notre-Dame des Voirons.
Mobilier
L'orgue de tribune et sa partie instrumentale Inscrit MH (1977, 1993). L'orgue a été donné à Boëge par l'empereur Napoléon III au moment du rattachement de la Savoie à la France. Par comparaison avec l'orgue de Saint-Nicolas-la-Chapelle (Savoie), on l'attribue à l'abbé Clergeau, facteur parisien[3].
La statue de Notre-Dame des Voirons, vierge noire, est réputée avoir été rapportée par un croisé d'origine savoyarde[4]. Vénérée depuis le milieu du XVe siècle à Notre-Dame-des-Voirons[5], la statue, ainsi que l'ensemble du mobilier de la chapelle sont vendus à l'encan à la suite d'un incendie et de l'arrêt du péleringae[5]. Elle est achetée par la paroisse de Boëge qui la place sur l'autel[6]. En 1852, le curé de Boëge, Félix Sache, obtient auprès d'un paysan une autre Vierge Noire, qui aurait été donnée par les moines, puis cachée jusqu'à cette « découverte »[6].
La nef L'orgue La place et l'église La vierge noire Le chœur et les stalles
Notes et références
- Michel Porret, L'ombre du diable : Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652), Chêne-Bourg (Suisse)/Paris, Georg, , 259 p. (ISBN 978-2-8257-0975-7), p. 83.
- Alain Boucharlat, Savoie, La Fontaine de Siloé, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-221-9, lire en ligne), p. 98.
- « Œuvres mobilières de Boëge », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Éloïse Mozzani, Légendes et mystères des régions de France, Robert Laffont/bouquins/segher, , 1566 p. (ISBN 978-2-221-15922-4, lire en ligne), p. 837, « La Vierge noire miraculeuse des Voirons ».
- Histoire des communes savoyardes 1980, p. 265.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 216, « L'ermitage des Voirons ».
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0).