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Église Saint-Laurent d'Annecy-le-Vieux

L'église Saint-Laurent d'Annecy-le-Vieux est un édifice religieux catholique. Elle est placée sous le patronage de saint Laurent.

Église Saint-Laurent d'Annecy-le-Vieux
Présentation
Type
Fondation
Vers
Diocèse
Paroisse
Paroisse du Christ-Ressucité-Entre-Lac-et-Colline (d)
Dédicataire
Style
Architecte
Ignace Monnet (d)
Religion
Coordonnées
45° 55′ 10″ N, 6° 08′ 33″ E
Carte

Localisation

L'église est située dans le département français de la Haute-Savoie, sur la commune d'Annecy-le-Vieux.

Historique

Il semble que le cœur de la paroisse d'Annecy-le-Vieux ait possédé deux églises : l'une ancienne, datant du XIIe siècle (mais peut être antérieure), dédiée à Notre Dame dont il resterait le clocher roman et la seconde qui porte le nom du saint patron originel de la paroisse, saint Laurent. Les deux édifices auraient partagé le même clocher.

Description

L'église est reconstruite vers 1840 dans un style néoclassique, dit « sarde »[Note 1], selon les plans de l’architecte Ignace Monnet[3].

Les artistes valdotains Alessandro Augusto et Antonio Artari sont à l'origine de la décoration de l'église[4].

Il semble que les deux églises de la commune aient partagé le même clocher roman du XIIe siècle[5].

Galerie

  • Façade
    Façade
  • Église Saint-Laurent et Clocher Roman
    Église Saint-Laurent et Clocher Roman
  • Statue de Saint Laurent sur la façade (à droite de l'entrée)
    Statue de Saint Laurent sur la façade (à droite de l'entrée)
  • Croix de Jérusalem (mur nord)
    Croix de Jérusalem (mur nord)
  • Intérieur
    Intérieur
  • Intérieur - Vue vers l'orgue
    Intérieur - Vue vers l'orgue
  • Autel
    Autel
  • Dome
    Dome
  • Fonts baptismaux
    Fonts baptismaux
  • Peinture en trompe-l'oeil
    Peinture en trompe-l'oeil

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Le style néoclassique est régulièrement qualifié de style « sarde » en Savoie afin de souligner son origine étrangère à la Savoie et que « cela produit des édifices un peu conventionnels »[1], voire « rigide[s] »[2]. Il fait son apparition à la suite de la Restauration de la Maison de Savoie en Savoie à partir de 1815.

Références

  1. Les Bauges : entre lacs et Isère. Histoire et patrimoine, vol. 107, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et Documents », , 350 p. (ISBN 978-2-85092-000-4), p. 119.
  2. Art et archéologie en Rhône Alpes, n°4, 1988, p.134.
  3. Oursel 2008 Livre 2, p. 32.
  4. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 365.
  5. Oursel 2008 Livre 1, p. 54.
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