Église Saint-Jean de Beaumont
L'église Saint-Jean de Beaumont est une ancienne église affectée au culte catholique à Tours, dans le département d'Indre-et-Loire (France).
Type | |
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Destination initiale | |
Style | |
Construction |
milieu du XVe siècle |
Propriétaire |
personne privée |
Patrimonialité |
Pays | |
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Région | |
Commune | |
Adresse |
182, rue Walvein |
Coordonnées |
47° 22′ 57″ N, 0° 40′ 19″ E |
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Dans les quartiers sud de Tours, elle dépend de l'abbaye Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours avant d'être érigée en église paroissiale. Vendue comme bien national à la Révolution, elle est amputée de son clocher puis de son chœur. Elle est intégrée à une habitation au XXe siècle et inscrite comme monument historique en 1983.
Localisation
L'église se trouve dans le quartier Rabelais-Tonnellé, à la limite occidentale de l'emprise de l'ancienne abbaye de Beaumont.
Histoire
Une chapelle Saint-Jean de Beaumont, dépendante de l'abbaye Notre-Dame de Beaumont-lès-Tours est mentionnée dès le début du XIIe siècle sous le nom de « chapelle Saint-Jean l'Évangéliste »[2] ; elle est érigée en église paroissiale un siècle plus tard[3] pour la paroisse de Saint-Jean de Beaumont-lès-Tours[4], réservée à l'usage des religieuses, des serviteurs et des hôtes de l'abbaye[5].
L'édifice actuel est une reconstruction du milieu du XVe siècle[3], peut-être en 1451[6], mais intègre probablement des éléments plus anciens (XIe ou XIIe siècle) comme l'arc de la porte[1] ou les fondations[4]. Vendue comme bien national en 1791, son clocher est abattu. Au début du XXe siècle, c'est au tour de son chœur d'être détruit[2] alors que la nef est intégrée à une habitation privée[1].
L'église est inscrite comme monument historique par arrêté du [1].
Architecture
Le vaisseau unique de la nef, seule partie conservée de l'église, montre du côté est un grand arc brisé, muré, qui matérialise le passage vers l'ancien chœur. À l'opposé, la façade occidentale est percée d'un portail en arc surbaissé surmonté d'une fenêtre en plein cintre[3].
Les maçonneries sont composées de moellons de calcaire recouverts d'un enduit et les bois de la charpente datent en partie de l'époque de construction de l'église qui est couverte d'ardoises[2] - [3].
Notes et références
- Notice no PA00098152, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00071219, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ranjard 1949, p. 112.
- « À la découverte d'une église presque cachée », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
- Émile Mabille, « Notice sur les divisions territoriales et la topographie de l'ancienne province de Touraine [cinquième et dernier article] », Bibliothèque de l'École des chartes, no 27,‎ , p. 346 (DOI 10.3406/bec.1866.446064).
- Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-8544-3136-7), p. 855.
Pour en savoir plus
Bibliographie
- Bernard Chevalier (dir.), Histoire de Tours, Toulouse, Privat, , 415 p. (ISBN 2-7089-8224-9).
- Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-8555-4017-8).