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Église Saint-Jean-Baptiste de Lahosse

L'église Saint-Jean-Baptiste se situe sur la commune de Lahosse, dans le département français des Landes.

Église Saint-Jean-Baptiste
de Lahosse
Image illustrative de l’article Église Saint-Jean-Baptiste de Lahosse
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Paroisse Sainte-Thérèse-de-Chalosse
Diocèse d'Aire et Dax
DĂ©but de la construction 1929
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Ville Lahosse
CoordonnĂ©es 43° 42′ 46″ nord, 0° 48′ 02″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Jean-Baptistede Lahosse
GĂ©olocalisation sur la carte : Landes
(Voir situation sur carte : Landes)
Église Saint-Jean-Baptistede Lahosse

Présentation

L’église actuelle a été construite en 1929 par Henri Sajous[1] et Charles Hébrard, architectes à Biarritz, et par l’entreprise Gaulin de Mugron. Elle remplace une ancienne église paroissiale, occupant l'emplacement du cimetière actuel, dont l'entretien était négligé et les réparations insuffisantes. Sa fermeture fut décidée en .

La nouvelle église fut érigée en moins d'un an et consacrée en [2].

Vu de l’extérieur, le bâtiment est original, d'une grande simplicité. Les ouvertures dans les murs latéraux et les contreforts évoquent l’ancienne église, tout comme le clocher, en quelque sorte intégré au bâtiment, qui dépasse à peine du mur principal, comme celui de l'église démolie.

La porte d'entrée à double battants donne accès dans un porche fermé. Sur la droite, un escalier permet d’accéder à la tribune. Ce qui frappe au premier abord lorsqu'on pénètre dans la nef, c'est la lumière et l'impression de calme, la sobriété des lignes, l’harmonie et le côté désuet de l'ensemble : le plafond - on retrouve le même dans l'église Saint-Laurent de Caupenne, les chaises, dont certaines portent toujours les initiales, voire le nom de leur propriétaire, et qui constituent l’essentiel du mobilier, les lustres en fer forgé, les vitraux, le sol qui a gardé le dallage d’origine. Parmi les éléments remarquables se trouvent des colonnes géminées, les sculptures des chapiteaux, le Christ ancien, le maître autel, légèrement surélevé.

La décoration intérieure est l’œuvre de Gabriel Rispal[3], qui a sculpté les chapiteaux des colonnes, la table sainte, les autels latéraux, le maître-autel et le Christ ainsi que le baptistère. La table sainte (qui rappelle celle de l’ancienne église) a été démontée. Certains éléments (les losanges centraux) se trouvent près des autels latéraux, d'autres ont été empilés pour en faire un support de vase. Le baptistère se trouve au fond, à gauche en entrant, isolé par une grille.

Le chemin de croix polychrome est l'œuvre de Antoine–Marie Raynolt[4].

Les architectes n’ont pas lésiné sur la qualité des matériaux : les colonnes sont en pierre de Mugron, les dalles du chœur et les marches sont en Vilhonneur (une pierre dure provenant de la ville du même nom, en Dordogne), les chapiteaux, la table sainte, le baptistère, le maître autel et les deux autels latéraux ont été sculptés dans du Tercé (pierre calcaire extraite de la ville de Tercé, dans la Vienne).

Certains vitraux – ceux du chœur - ont été exécutés par Delmas à Bordeaux, d’après les dessins des architectes. D’autres proviennent de l’église démolie, ils avaient été restaurés peu de temps avant. Certains portent une date : Toulouse 1886.

Vous trouverez un article plus complet sur mon blog : incursionsdansle passédelahosse


Notes et références

  1. « AGORHA - Accès Global et Organisé aux Ressources en Histoire de l'Art - Production scientifique et patrimoniale de l'INHA », sur agorha.inha.fr (consulté le )
  2. « La Semaine Religieuse d’Aire et de Dax » (Vendredi 12 avril 1929 N° 15) comporte un long article rédigé à l’occasion de cette cérémonie
  3. Gabriel Rispal est né à Bordeaux en 1892. Son père était également sculpteur. Parmi ses œuvres, on peut citer la décoration sculptée de l’établissement thermal de Cambo, des bustes dans les mairies de Paris, le monument national à la gloire de la gendarmerie à Versailles en 1940. Et il est l’auteur d’une statue de la Vierge sur la place de l’église à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Il est également à l’origine du 1 % pour les commandes publiques.
  4. Ce dernier est né à Toulouse en 1874. Il fit des études aux Beaux Arts à Paris. Il devint membre de la Société des Artistes Français en 1905. Ses tableaux représentent souvent des nus. Le musée de Castres possède un tableau « Lever » attribué à Raynolt. Un autre tableau, intitulé : « Sommeil » est mentionné sur un site de vente aux enchères et un autre (The ostracism of Aristides) se trouve à la Mid-Manhattan Library à New York. Après la seconde guerre mondiale, il semble qu’il se soit essentiellement consacré à la gravure sur bois à des fins d’illustration. Une de ses œuvres exécutée pour illustrer le livre : « La semaine sainte à Séville » par Jérôme et Jean Tharaud rappelle le Christ des tableaux du Chemin de Croix de l’église de Lahosse

Voir aussi

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