Église Saint-Georges de Gesnes
L'église Saint-Georges est située à Gesnes, en Mayenne.
Église Saint-Georges de Gesnes | ||||
Église Saint-Georges de Gesnes | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Nom local | Église Saint-Georges | |||
Culte | Catholique romain | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattachement | Diocèse de Laval | |||
Début de la construction | 1875 | |||
Architecte | Eugène Hawke | |||
Style dominant | néo-roman | |||
Protection | Notice no IA00034092, base Mérimée, ministère français de la Culture | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Département | Mayenne | |||
Ville | Gesnes | |||
Coordonnées | 48° 08′ 47″ nord, 0° 35′ 06″ ouest | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
| ||||
Histoire
L'église est dédiée à Georges de Lydda. Trois vitraux du maître verrier chartrain Charles Lorin sont répertoriés dans l'inventaire général du patrimoine culturel : saint Georges, saint Jean-Baptiste et saint Julien du Mans[1].
Ancienne église
L'ancienne église est remplacée en 1875. Dédiée à saint Georges, elle était construite en petit appareil et conservait au Nord de petites baies romanes. Une statue de la Vierge, assise, de grande taille, portant l'Enfant-Jésus sur ses genoux, datait du XIIIe siècle ou du XIVe siècle[2]. Un autre groupe, l'Annonciation (XVIIe siècle), de petite dimension mais habilement sculpté en pierre dure, a disparu à la fin du XIXe siècle.
Église actuelle
La nouvelle église est construite en 1875 sur plans d'Eugène Hawke et devis de 27 982 francs. De style néo-roman, elle comprend une tour en granit à toit imbriqué de la même pierre.
Dans la nouvelle église, on trouve deux belles stalles curiales du XVe siècle en chêne, dont les miséricordes figurent l'une un moine, l'autre un animal bizarre à tête humaine.
On peut signaler encore une garniture de chandeliers d'autel de style Henri IV, et un Christ en ivoire de 30 cm de hauteur. Un morceau de pierre tombale avec inscription gothique est placé sous le pied des fonts. La messe du Saint-Nom de Jésus, le vendredi, fondée par Jean Ricoul, prêtre, décédé le , était desservie par le prêtre sacristain.
Une confrérie du même vocable érigée par Innocent X, en 1642, reçut une rente de 25 livres de Jean Boisseau, marchand au village du Fretay[3].
L'inventaire eut lieu le . M. Drouet, curé, a protesté dans une lettre adressée aux journaux contre la complaisance qu'on l'accusait d'avoir prêtée à l'opération.
- Église Saint-Georges de Gesnes
- Clocher de l'église
- Vitrail de saint Georges, signé "Ch. Lorin, Chartres, 1904".
- Vitrail de saint Jean-Baptiste.
- Vitrail de saint Julien.
Références
- « Ensemble de trois verrières figurées : saint Georges, saint Jean-Baptiste, saint Julien du Mans », notice no IM53000607, base Palissy, ministère français de la Culture
- L'Abbé Angot indique que déjà en mauvais état, elle a achevé de se détériorer dans la charmille de l'ancien presbytère où on l'avait reléguée.
- La bulle en était conservée par M. David, propriétaire de l'ancien prieuré, en 1880.
Source
- « Église Saint-Georges de Gesnes », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)