Accueil🇫🇷Chercher

Église Notre-Dame des Escaliers de Marcevol

L'église Notre-Dame des Escaliers de Marcevol ou église Sainte-Marie-des-Grades de Marcevol (Església de Santa Maria de les grades en catalan)[1] est une église romane située à Arboussols, dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Église Notre-Dame des Escaliers de Marcevol
Présentation
Type
Style
Religion
Usage
Patrimonialité
Localisation
Adresse
Coordonnées
42° 39′ 50″ N, 2° 30′ 00″ E
Carte

Localisation

L'Ă©glise Notre-Dame des Escaliers est situĂ©e au hameau de Marcevol, Ă  200 m du prieurĂ© de Marcevol et Ă  environ un kilomètre Ă  l'est du village d'Arboussols, dans la rĂ©gion naturelle du Conflent.

Historique

L'église est mentionnée pour la première fois en 1088[1].

Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Plan et vue de l'Ă©glise en 1852

Architecture

L'église date des XIe et XIIe siècles[2].

Structure

L'église Notre-Dame des Escaliers de Marcevol est un édifice de petite taille, à nef unique et à chevet semi-circulaire. Son enceinte est fortifiée.

Le chevet.

Maçonneries

L'église est édifiée en moellons de teinte brune et est recouverte de tuiles.

Le chevet roman lombard

Notre-Dame des Escaliers possède un beau chevet de style roman lombard à abside unique, reposant sur un puissant soubassement.

Cette abside présente une décoration de bandes lombardes composées de lésènes et d'arcades groupées par trois.

L'abside est percée d'une fenêtre unique, à simple ébrasement, surmontée d'un arc en plein cintre composé de moellons posés sur champ.

La nef

L'édifice possède une nef de petite taille dont les façades septentrionales et occidentales sont aveugles.

L'accès à la façade méridionale, dominée par un petit clocheton à baie campanaire unique, se fait par un escalier donnant accès à une petite porte percée dans un mur édifié en moellons grossiers.

Le mur en moellons.
Les escaliers qui mènent à l'église.

LĂ©gende

Une lĂ©gende locale rapporte que la mère de saint Lin, un des tout premiers papes, est inhumĂ©e dans l'Ă©glise. Cette femme aurait traversĂ© les parages, sous une très forte pluie, en portant un sac de farine qui serait restĂ©e sèche. Ă€ la suite de ce miracle, un pardon aurait Ă©tĂ© instituĂ© et aurait attirĂ© une foule telle que les sentiers « bouillonnaient Â»[3].

Annexes

Bibliographie

  • GĂ©raldine Mallet, Églises romanes oubliĂ©es du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Jean-Bernard Mathon (dir.), Guillaume Dalmau et Catherine RogĂ©-Bonneau, Corpus des Vierges Ă  l'Enfant (XIIe – XVe siècle) des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Histoire de l'art », (ISBN 9782354121853, lire en ligne)
  • (ca) « Santa Maria de les Grades », dans Catalunya romĂ nica, t. VII : La Cerdanya. El Conflent, Barcelone, FundaciĂł Enciclopèdia Catalana, (lire en ligne)
  • Bernard Laumonier et Alexandre Laumonier, « GĂ©ologie et art roman : pierres romanes du Conflent (PyrĂ©nĂ©es-Orientales) », dans Roches ornĂ©es, roches dressĂ©es : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en PyrĂ©nĂ©es de l'Est. Actes du colloque en hommage Ă  Jean AbĂ©lanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (lire en ligne)
  • Pierre Vidal, « Étude historique sur le prieurĂ© de Marcevol de l'ordre des Chanoines du Saint-SĂ©pulcre », Bulletin de la SociĂ©tĂ© agricole, scientifique et littĂ©raire des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, Perpignan, no 29,‎ , p. 165-207

Articles connexes

Références

  1. Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  2. Notice no PA00103950, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Vidal 1888, p. 167.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.