Église Notre-Dame de Surieu
L'église Notre-Dame de Surieu appelée également Église Sainte-Marie de Surieu sur la commune de Saint-Romain-de-Surieu en Isère est un édifice roman situé sur le promontoire de l'ancien village de Surieu.
Église Notre-Dame de Surieu | ||
Église Notre-Dame de Surieu (carmel) | ||
Présentation | ||
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Culte | catholique romain | |
Dédicataire | Notre-Dame | |
Type | Carmel | |
Début de la construction | XIe siècle | |
Fin des travaux | XIXe siècle (clocher) | |
Style dominant | roman | |
Protection | Inscrit MH (1927) | |
Site web | www.carmel-nd-surieu.fr | |
Géographie | ||
Pays | France | |
Province historique | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Département | Isère | |
Ville | Saint-Romain-de-Surieu | |
Coordonnées | 45° 23′ 00″ nord, 4° 53′ 23″ est[1] | |
Géolocalisation sur la carte : Isère
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Depuis une communauté de carmélites s'est établie en monastère autour de cette église.
Situation et histoire
L'église est perchée sur un promontoire siège du site castral, le château n'existe plus sauf une tour ronde distante de 90 mètres et des remparts autour du promontoire sur trois des côtés. Cette situation évoque une chapelle castrale. Le village de Surieu construit autour de son château alors chef-lieu de mandement[n 1], disparait au profit de Saint-Romain-de-Surieu et de la Chapelle-de-Surieu situés plus proche des voies de communications sur les rives de la Sanne 60 mètres plus bas dès la fin du XIVe siècle. Il persiste cependant une activité économique sur ce site : hôtellerie, chaudronnier, maréchal-ferrant... Les fouilles de sauvetage de - mettent en évidence une activité de potiers du XIe jusqu'au XVIe siècle[2].
La première mention semblant correspondre à cette chapelle date de et avec plus de certitude dans une charte de dont la nature montre déjà son ancienneté[3]. Elle est alors citée sous le vocable de Sainte Marie ou Marie mère de Dieu. Cette chapelle n'a pas de registre paroissial avant le début du XVIIIe siècle et ne devient paroissiale qu'après une importante restauration à la fin du XIXe. Elle bénéficie d'une nouvelle restauration au XXe siècle. La mairie de Saint-Romain-de-Surieu propose cette chapelle en aux carmélites qui font construire autour un monastère[4]. Une quinzaine de moniales venant de Paray-le-Monial y vivent, la chapelle, sous le vocable de Notre-Dame, reste accessible[5] .
Elle bénéficie d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [6].
Description
L'église est orientée, son plan est simple: une nef non voûtée suivie d'un chœur à une travée, voûtée d'arêtes, se prolongeant par une abside voûtée en Cul-de-four. Elle mesure 25 mètres sur 10 mètres environ[n 2]. Un arc triomphal en plein cintre reposant sur des piliers carrés cannelés sépare la nef du chœur. Si la plupart des élévations datent des restaurations il y a de nombreuses réutilisations de l'édifice primitif du XIe siècle, seule la travée du chœur parait ancienne sans la certitude qu'elle soit d'origine[7]. La face nord est flanquée à son extrémité occidentale de la tour rectangulaire du clocher. Celle-ci est percée à son dernier étage de six paires de fenêtres bigéminées.
La façade occidentale est ouverte par la porte principale surmontée d'une archivolte en plein cintre aux motifs géométriques. Il n'y a pas de tympan mais au-dessus de la porte un linteau sculpté en bas-relief présente des motifs d'entrelacs[n 3] - [8] et une croix cerclée au centre[9].
À l'intérieur, une barrière basse en bois dans la nef signale la clôture monastique. Une cuve baptismale en marbre blanc du XIIe siècle à l'entrée à droite fait partie des objets classés[10], au XIXe les paroissiens de Saint-Romain montaient à Notre-Dame pour les baptêmes. Une plaque sur le mur sud de la nef commémore le relèvement de l'édifice en par Joseph de Faure.
- église Notre-Dame débur XXe siècle
- Le site castral: l'église, la tour, l'ancienne cure
- Linteau sculpté du porche occidental
- Facade occidentale, détail
- Arc triomphal et chœur
- Cuve baptismale en marbre XIIe siècle
Notes et références
Notes
- Le mandement est un groupement administratif regroupant plusieurs paroisses dans le Dauphiné.
- mesures prises sur géoportail
- Les entrelacs très présents dans la décoration de l'église, parfois en réemploi, sont également retrouvés dans l'église de saint-Romain de Surieu; caractéristiques de l'art carolingien ce décor persiste au début de l'art roman
Références
- Géoportail
- Monique Jannet Vallat.
- Monique Jannet Vallat, p. 124-125.
- « Patrimoine », sur Mairie Saint-romain-de-Surieu (consulté le ).
- « Carmel Notre-Dame de Surieu, une communauté de contemplatives » (consulté le ).
- « Église », notice no PA00117274, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Monique Jannet Vallat, p. 126.
- Paul Deschamps, « Le décor d'entrelacs carolingien et sa survivance à l'époque romane », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 83, no 4,‎ , p. 387-396 (lire en ligne, consulté le ).
- « Surieu », sur Rhone-médiéval (consulté le ).
- Notice no PM38000323, base Palissy, ministère français de la Culture
Voir aussi
Bibliographie
- Monique Jannet Vallat, « Fouilles de sauvetage 1982-1983 à Surieu (Isère) », Archéologie du Midi Médiéval, vol. 2,‎ , p. 123-132 (lire en ligne, consulté le ).
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :