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Édouard Eissen

Édouard Frédéric Eissen, né à Strasbourg le et mort dans la même ville le , est un médecin français qui fut rédacteur en chef de la Gazette médicale de Strasbourg de 1841 à 1870[1] et préfet intérimaire du Bas-Rhin pendant entre mai et , après la chute de la Monarchie de juillet.

Édouard Eissen
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  69 ans)
Strasbourg
Nationalité
Activités

Aperçu biographique

En 1828 il soutient sa thèse à la Faculté de médecine de Strasbourg, sous le titre La contagion considérée sous quelques-uns de ses rapports[2].

En tant que médecin communal de Strasbourg, il est décoré pour sa conduite exemplaire lors de l'épidémie de choléra qui ravage la ville en 1854[1] et à laquelle il consacre un article remarqué[3]. Auteur de nombreuses publications, il fait aussi partie des fondateurs de la Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace dont il est secrétaire[4]. Il est membre (orateur adjoint)[5] de la Loge des Frères Réunis.

Il signe un feuilleton (en français comme en allemand) dans le Courrier du Bas-Rhin sous le pseudonyme d'Édouard Mars[6] pour défendre les idées de la phalange républicaine et montrer son attachement à la patrie française face aux revendications territoriales allemandes.

Il préside en 1850 l'Union musicale[4] en trompettiste accompli. Il est le père de l'architecte Marcel Eissen (1848-1914)[7].

Ĺ’uvres et publications

  • La contagion considĂ©rĂ©e sous quelques-uns de ses rapports, [Thèse de MĂ©decine], Strasbourg, 1828.
  • L'exploitation de la crĂ©dulitĂ© publique par l'exercice illĂ©gal de la mĂ©decine Ă  Strasbourg et dans les deux dĂ©partements du Rhin, Strasbourg, 1842.
  • Le comitĂ© central et ses adversaires, G. Silbermann, Strasbourg, [1848].
  • Profession de foi du citoyen Eissen, candidat du comitĂ© dĂ©mocratique de Strasbourg, [Glaubersbekenntnis des BĂĽrgers Eissen], imp. G. Silbermann, 1849, 2 p.
  • Soultzbad. Le bain de Soultz près Molsheim (Bas-Rhin). Source minĂ©rale chloroiodo-bromĂ©e, V. Masson (Paris), 1857.
  • RĂ©plique Ă  Monsieur H.G. Kienlen, docteur en thĂ©ologie et pasteur Ă  l'Ă©glise de St-Guillaume, Strasbourg, 1859.
  • RĂ©pertoire des travaux de la SociĂ©tĂ© pour la conservation des monuments historiques d'Alsace, Berger-Levrault (Strasbourg), 1862.
  • La doctrine rĂ©aliste et la doctrine fantaisiste du cholĂ©ra indien, Derivaux (Strasbourg), 1868.

Notes et références

  1. A. Dechambre et L. Lereboullet (dir.), Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, t. 33, p. 52
  2. Catalogue SUDOC
  3. Édouard Eissen, « Ă‰pidĂ©mie de cholĂ©ra de 1854 Â», in Gazette mĂ©dicale de Strasbourg, 1854, nos 9-10
  4. Jacques Héran, Histoire de la médecine à Strasbourg, Éditions de la Nuée Bleue, Strasbourg, 1997, p. 205
  5. Tableau de la R. L. Symb. des frères réunis à l'Or. de Strasbourg,I mp. de Ph.-Alb. Dannbach, 1841, p.5, Texte intégral.
  6. Charles Staehling: Histoire contemporaine de Strasbourg et de l'Alsace (1830-1852), G. Fischbacher (Paris), 1884, p. 140-42, Texte intégral.
  7. Architecte: Eissen Marcel dans le site Archi-Strasbourg.org

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques HĂ©ran, « Ă‰douard Eissen (1805-1875), pionnier de la presse mĂ©dicale, hĂ©raut du libĂ©ralisme Â», in Histoire de la mĂ©decine Ă  Strasbourg, Éditions de la NuĂ©e Bleue, Strasbourg, 1997, p. 204-205 (ISBN 2716502196)
  • Jean-Pierre Kintz, « Édouard FrĂ©dĂ©ric Eissen », dans Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 9 (lire en ligne), p. 783
  • Martine Roudot, Vie et Ĺ“uvre du Docteur Édouard Eissen (1805-1875) : rĂ©dacteur en chef de la Gazette MĂ©dicale de Strasbourg, mĂ©decin communal, PrĂ©fet intĂ©rimaire du Bas-Rhin, [thèse de MĂ©decine] UniversitĂ© Louis Pasteur, Strasbourg, 1990, 412 p.
  • Victor Stoeber, Topographie et Histoire mĂ©dicale de Strasbourg et du DĂ©partement du Bas-Rhin, Berger-Levrault, 1864

Liens externes

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