Ădit no 13 d'Ashoka
L'édit no 13 d'Ashoka est l'un des plus importants édits majeurs sur rocher de l'empereur indien Ashoka (260-230 av. J.-C.), et c'est aussi le plus long. Il mentionne notamment ses guerres contre le Kalinga, à l'origine de sa transformation personnelle vers un rÚgne plus juste et bienveillant visant à propager le Dharma. Il mentionne aussi l'étendue des relations avec le monde hellénistique en évoquant les populations grecques dans son empire, et en nommant les principaux rois hellénistiques de l'époque, ainsi que leur situation géographique assez précise, suggérant qu'Ashoka avait une trÚs bonne connaissance du monde grec de l'époque[1]. C'est d'ailleurs la mention des souverains hellénistiques contemporains dans cet édit qui a permis de dater le rÚgne d'Ashoka avec une certaine précision, entre 260 et 230 av. J.-C.[1].
Ădit no 13 d'Ashoka | |
Ădit no 13 de l'inscription de Khalsi (deuxiĂšme partie), avec la mention des rois hellĂ©nistiques Antiochos II, PtolĂ©mĂ©e II, Antigone II Gonatas, Magas de CyrĂšne et Alexandre II d'Ăpire[1] | |
Matériau | quartz |
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PĂ©riode | environ |
Culture | Empire Maurya |
Date de découverte | 1850 |
Lieu de découverte | Inscription de Khalsi, Girnar, Mansehra |
Vocabulaire
Dans cet Ă©dit, ainsi que dans les autres, Ashoka parle extensivement de la conquĂȘte du Dharma, qui a Ă©tĂ© traduit aussi bien par «âŻreligionâŻÂ», par «âŻpiĂ©tĂ©âŻÂ» ou par «âŻvoieâŻÂ». Il semble cependant que le Dharma prĂȘchĂ© par Ashoka est essentiellement de nature morale, sans ĂȘtre significativement religieux, et recommande surtout de faire des bonnes actions, de respecter les autres (y compris les animaux) ainsi que d'ĂȘtre pur et gĂ©nĂ©reux[1]. Dans son Ă©dit no 2, Ashoka donne une dĂ©finition plutĂŽt morale de ce qu'il appelle le Dharma :
« Le Dharma est excellent. Mais qu'est ce que le Dharma� Le moins de mal possible. Beaucoup de bien. La pitié, la charité, le véracité, et aussi la pureté de la vie. »
â Ădit no 2 d'Ashoka, env. 260 av. J.-C.[2].
Dans son Ă©dit bilingue de Kandahar Ashoka utilise le mot grec pour «âŻpiĂ©tĂ©âŻÂ» (ΔáœÏÎÎČΔÎčα, Eusebeia), pour traduire le mot de Dharma utilisĂ© dans ses inscriptions de langue indienne[1]. Selon Yailenko, la sagesse promue par Ashoka a pu ĂȘtre influencĂ©e par la sagesse grecque, telle qu'elle apparaĂźt dans l'inscription de KinĂ©as Ă AĂŻ Khanoum[1].
Localisations et chronologie de l'Ă©dit No 13
L'Ă©dit no 13 fait partie des «âŻĂ©dits rupestres majeurs d'AshokaâŻÂ», et apparaĂźt dans plusieurs inscriptions rupestres en combinaison avec les autres Ă©dits majeurs (gĂ©nĂ©ralement de 1 Ă 14) et dans un Ă©tat de prĂ©servation plus ou moins bon : dans l'inscription de Khalsi, et les inscriptions de Girnar[3] et de Mansehra[4]. Il n'apparaĂźt pas en revanche dans les inscriptions d'Ă©dits majeurs de Dhauli et Jaugada sur la cĂŽte est de l'Inde, probablement du fait de la distance gĂ©ographique par rapport au monde hellĂ©nistique.
Chronologie
Ces Ă©dits rupestres auraient Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s, afin de propager le Dharma, Ă partir de la 12e annĂ©e du rĂšgne d'Ashoka, comme il le mentionne lui-mĂȘme dans plusieurs inscriptions[5]. Il s'agit des 14 Ă©dits rupestres majeurs et des Ă©dits mineurs. Ces inscriptions d'Ashoka sont en langues indiennes Ă l'exception des Ă©dits grecs d'Ashoka, inscrits sur un stĂšle de calcaire[1]. Ils font suite Ă la toute premiĂšre inscription d'Ashoka, rĂ©digĂ©e en l'annĂ©e 10 de son rĂšgne, et deux ans seulement aprĂšs la fin de sa conquĂȘte du Kalinga, l'inscription bilingue de Kandahar Ă©tablie Ă Chilzina (en), Kandahar, au centre de l'Afghanistan[1]. Cette premiĂšre inscription fut rĂ©digĂ©e en Grec classique et en AramĂ©en exclusivement. Ce n'est qu'ensuite, au cours des 26e et 27e annĂ©es de son rĂšgne, qu'Ashoka inscrivit de nouveaux Ă©dits, cette fois-ci sur des colonnes majestueuses, les piliers d'Ashoka[5]. Il s'agit des Ă©dits sur colonne.
- L'édit no 13 est le mieux préservé sur l'inscription de Khalsi.
- L'Ă©dit no 13 apparaĂźt sur l'inscription de Girnar.
- L'Ă©dit no 13 apparaĂźt en piĂštre Ă©tat sur l'inscription de Mansehra.
- Ces trois emplacements sont dans l'ouest et le nord-ouest de l'Inde.
Texte de l'Ă©dit no 13
Traduction en français | Prakrit en script Brahmi (texte original dans l'inscription de Khalsi) |
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â AdaptĂ© de: Les Inscriptions De Piyadasi par E. Senart, 1886[8]. Texte dans le domaine public. Corrections modernes: Romilla Thapar, A translation of the Edicts of Ashoka p.255-257 |
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Ashoka affirme aussi dans d'autres Ă©dits (Ădit n°2 d'Ashoka) qu'il a envoyĂ© des Ă©missaires Ă l'Ouest pour transmettre bienfaits et plantes mĂ©dicinales. On ne sait pas quelle a Ă©tĂ© l'influence de ces Ă©missaires sur le monde grec. Certains spĂ©cialistes pensent que des communautĂ©s bouddhistes ont Ă©mergĂ© Ă partir du rĂšgne d'Ashoka, notamment Ă Alexandrie (cette communautĂ© Ă©tant mentionnĂ©e quatre siĂšcles plus tard par ClĂ©ment d'Alexandrie). Ătant donnĂ© la dĂ©finition particuliĂšrement morale de Dharma pour Ashoka, il est possible qu'il veuille simplement dire que vertu et piĂ©tĂ© existent maintenant depuis le bassin mĂ©diterranĂ©en jusqu'au sud de l'Inde, plutĂŽt que d'y voir une expansion du Bouddhisme vers l'Ouest, non confirmĂ©e historiquement.
Selon Louis Robert, commentant les Ă©dits grecs d'Ashoka, l'existence de ces Ă©dits dans un grec de trĂšs haut niveau tĂ©moigne Ă la fois de la haute sophistication de la communautĂ© grecque de Kandahar, et d'une vraie communication, d'un vrai Ă©change culturel entre des intellectuels grecs et la pensĂ©e indienne[9]. Pour lui, il devient tout Ă fait probable que ces Grecs de Kandahar trĂšs au fait de la culture indienne aient pu Ă leur tour transmettre les idĂ©es indiennes aux cercles philosophiques du monde mĂ©diterranĂ©en, de Seleucie du Tigre, d'Antioche, d'Alexandrie, de Pella ou de CyrĂšne[9]. Il suggĂšre que les fameux Ă©missaires d'Ashoka envoyĂ©s dans les cours hellĂ©nistiques occidentales selon lâĂdit no 13 d'Ashoka Ă©taient en fait des sujets et citoyens grecs de Kandahar, qui avaient toutes les capacitĂ©s pour effectuer ces ambassades[9]. Par exemple, selon certains auteurs, les positions d'HĂ©gĂ©sias de CyrĂšne se rapprochent du Bouddhisme[10], ses idĂ©es rappelant la doctrine bouddhiste de la souffrance[10]. On pense qu'il aurait pu ĂȘtre influencĂ© par les missionnaires d'Ashoka[11] - [12] - [13].
Les Ă©missaires Ă©voquĂ©s dans lâĂ©dit no 13 ont peut-ĂȘtre aussi influencĂ© les EssĂ©niens de Palestine et les ThĂ©rapeutes d'Alexandrie, qui seraient des communautĂ©s fondĂ©es sur le modĂšle du monasticisme bouddhique[14] : selon AndrĂ© Dupont-Sommer, « C'est l'Inde qui serait, selon nous, au dĂ©part de ce vaste courant monastique qui brilla d'un vif Ă©clat durant environ trois siĂšcles dans le judaĂŻsme mĂȘme »[15]. Cette influence serait mĂȘme contributrice, toujours selon AndrĂ© Dupont-Sommer, de l'Ă©mergence du Christianisme : « Ainsi s'Ă©tait prĂ©parĂ© le terrain oĂč prit naissance le Christianisme, cette secte d'origine juive, essĂ©nienne ou essĂ©nisante, qui devait si vite et si puissamment conquĂ©rir une trĂšs grande partie du monde[16]. »
Identification des rois grecs
Les rois grecs sont mentionnĂ©s phonĂ©tiquement selon le script Brahmi. Le premier roi est qualifiĂ© de «âŻYonaâŻÂ», Brahmi . «âŻYona (en)âŻÂ» est le qualificatif utilisĂ© pour dĂ©signer les «âŻGrecsâŻÂ» en Prakrit, alors que le mot «âŻYavana (en)âŻÂ» est le mot Sanskrit correspondant.
La transcription phonĂ©tique des rois grecs est la suivante : Amtiyoka pour Antiochos II, ou Ă©ventuellement Antiochos Ier son pĂšre, Turumaya pour PtolĂ©mĂ©e II, Aiiitekina ou Amtikini pour Antigone II Gonatas, Maga pour Magas de CyrĂšne, et Alikasu(m)dara pour Alexandre II d'Ăpire. L'identification d'Alexandre avec Alexandre II d'Ăpire est la seule qui soit incertaine, Ă©tant donnĂ© le nombre de souverains nommĂ©s Alexandre Ă l'Ă©poque (un autre candidat serait Alexandre de Corinthe (en) 252-244 av. J.-C. par exemple), et l'importance relativement mineure d'Alexandre II d'Ăpire[17]. Ces rois recouvrent l'essentiel du monde hellĂ©nistique de l'Ă©poque. Antiochos, et « les autres rois voisins », sont mentionnĂ©s Ă nouveau dans l'Ă©dit no 2 d'Ashoka.
- Le roi SĂ©leucide Antiochos II (261-246 av.J-C).
- PtolĂ©mĂ©e II et sa sĆur ArsinoĂ© II.
Certains de ces rois sont connus pour avoir eu des relations avec l'Inde. Une communication d'HĂ©gĂ©sandre (AthĂ©nĂ©e, Les Deipnosophistes, XIV, p.652-653) nous informe que le roi Bindusara, pĂšre d'Ashoka, avait justement demandĂ© Ă Antiochos Ier d'envoyer un philosophe grec Ă sa cour[1] - [18]. AprĂšs l'ambassadeur MĂ©gasthĂšne, envoyĂ© par SĂ©leucos Ier auprĂšs de Chandragupta Maurya, grand-pĂšre d'Ashoka, avaient succĂ©dĂ© DĂ©imaque, ambassadeur auprĂšs de son pĂšre Bindusara, et Dionysos, envoyĂ© par PtolĂ©mĂ©e II Philadelphe auprĂšs d'Ashoka lui-mĂȘme[19] - [20].
Version grecque de l'Ă©dit No 13
Il existe une version en grec de l'Ă©dit no 13, aussi rĂ©digĂ©e par Ashoka, et gravĂ©e sur une stĂšle de calcaire Ă Kandahar en Afghanistan. Il s'agit des Ă©dits grecs d'Ashoka, mais il ne subsiste que la fin de l'Ă©dit no 12 et de la premiĂšre partie de l'Ă©dit no 13. On pense que cette stĂšle, qui n'est qu'un fragment partiel, devait initialement contenir, davantage, voire tous les Ă©dits rupestres d'Ashoka. C'est le seul cas connu oĂč les Ă©dits d'Ashoka n'ont pas Ă©tĂ© gravĂ©s sur un rocher ou une colonne, mais sur un bloc architectural[21].
Références
- Yailenko 1990, p. 239-256.
- Ămile SĂ©nart, Les inscriptions de Piyadasi, tome II, 1886 p.15-16
- Inscriptions Of Asoka, E.Hultzsch, 1925 p. 25
- Inscriptions Of Asoka, E.Hultzsch, 1925 p. 83
- Ashoka: The Search for India's Lost Emperor par Charles Allen p. 83
- Romilla Thapar, A translation of the Edicts of Ashoka p.255-257
- Brahmi : "Yona (en)", mot Prakrit désignant les Grecs. "Yavana (en)" est le mot Sanskrit correspondant.
- Les Inscriptions De Piyadasi par E. Senart, 1886 pp.308-311
- Une nouvelle inscription grecque d'Açoka [article], Schlumberger, Daniel, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1964 p.139
- Berenice II and the Golden Age of Ptolemaic Egypt, Dee L. Clayman, Oxford University Press, 2014, p.33
- "The philosopher Hegesias of Cyrene (nicknamed Peisithanatos, "The Death-Persuader") was contemporary of Magas and was probably influenced by the teachings of the Buddhist missionaries to Cyrene and Alexandria. His influence was such that he was ultimately prohited to teach" âJean-Marie Lafont . Les Dossiers d'ArchĂ©ologie (254): 78, INALCO
- Ăric Volant, Culture et mort volontaire, quoted in
- Historical Dictionary of Ancient Greek Philosophy, Anthony Preus, Rowman & Littlefield, 2015, p.184
- Essénisme et Bouddhisme, Dupont-Sommer, André, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1980 124-4 pp. 698-715
- Essénisme et Bouddhisme, Dupont-Sommer, André, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1980 124-4 pp. 698-715 p.710-711
- Essénisme et Bouddhisme, Dupont-Sommer, André, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1980 124-4 pp. 698-715 p.715
- Asoka, par D.R. Bhandarkar, R. G. Bhandarkar p.45-46
- Athenaeus (of Naucratis) (Literally Translated by C. D. Yonge, B. A.), The Deipnosophists, or, Banquet of the learned of Athenaeus, vol. III, Londres, Henry G. Bohn, (lire en ligne), p.1044
- McEvilley, The Ancient shape of Greek thought, p. 367
- History of Indian Buddhism: From the Origins to the Saka Era, Etienne Lamotte, Université catholique de Louvain, Institut orientaliste, 1988, p. 221
- Une nouvelle inscription grecque d'Açoka [article], Schlumberger, Daniel, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1964 p. 126-139
Ouvrages
- Paul Bernard, « AĂŻ Khanoum en Afghanistan hier (1964-1978) et aujourd'hui (2001) : un site en pĂ©ril. Perspectives d'avenir (information) », Comptes-rendus des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 145, no 2,â , p. 971-1029 (lire en ligne)
- Guy Lecuyot et Osamu Ishizawa, « AĂŻ Khanoum, ville grecque dâAfghanistan en 3D », ArchĂ©ologia, no 420,â , p. 60-71 (rĂ©sumĂ©)
- Valeri P. Yailenko, « Les maximes delphiques d'AĂŻ Khanoum et la formation de la doctrine du dharma d'Asoka », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 16, no 1,â , p. 239-256 (lire en ligne)
- Daniel Schlumberger, « De la pensĂ©e grecque Ă la pensĂ©e bouddhique », Comptes rendus des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles Lettres, vol. 116e annĂ©e, no 1,â , p. 188-199 (lire en ligne)
Les Ădits d'Ashoka (3e siĂšcle av. J.-C.) (Liste des Ădits) | |||||
Année de rÚgne d'Ashoka |
Type d'Ă©dit (et emplacement des inscriptions) |
Répartition géographique | |||
Année 8 | Fin de la guerre du Kalinga et conversion au "Dharma" | ||||
AnnĂ©e 10[M 1] | Ădits mineurs | EvĂ©nements connexes: Visite de l'arbre de la Bodhi Ă Bodh Gaya[M 2] Construction du TrĂŽne de diamant Ă Bodh Gaya PrĂ©dication dans l'ensemble de l'Inde. Dissenssions dans le Sangha[M 2] En langue indienne: Inscription de Sohgaura Erection des Piliers d'Ashoka | |||
Ădit bilingue grec/aramĂ©en (Kandahar) | |||||
Edits mineurs sur rocher en araméen: Inscription de Laghmùn, Inscription de Taxila | |||||
AnnĂ©e 11 | Ădits mineurs sur rocher (n°1, n°2 et n°3) (Panguraria, Maski, Palkigundu et Gavimath, Bahapur/Srinivaspuri, Bairat, Ahaura, Gujarra, Sasaram, Rajula Mandagiri, Yerragudi, Udegolam, Nittur, Brahmagiri, Siddapur, Jatinga-Rameshwara) | ||||
AnnĂ©e 12 et suivantes[M 1] | Inscriptions des grottes de Barabar | Ădits majeurs sur rocher | |||
Ădit mineurs sur pilier: Ădit du schisme, Ădit de la Reine, Ădit de Kosambi (Lumbini Sarnath Allahabad Sanchi) Edit de Rummindei, Edit de Nigali Sagar |
Ădits majeurs en langue grecque: Ădits grecs n°12-13 (Kandahar) |
Ădits majeurs en langue indienne : Ădit n°1, Ădit n°2, Ădit n°3, Ădit n°4, Ădit n°5, Ădit n°6, Ădit n°7, Ădit n°8, Ădit n°9, Ădit n°10, Ădit n°11, Ădit n°12, Ădit n°13, Ădit n°14 En script Kharoshthi: Shahbazgarhi (en), Mansehra (en) En script Brahmi: Khalsi, Girnar, Sopara, Sannati, Yerragudi, Delhi (en) | |||
Années 26, 27 et suivantes[M 1] |
Ădits majeurs sur pilier | ||||
En langue indienne: Ădit n°1 Ădit n°2 Ădit n°3 Ădit n°4 Ădit n°5 Ădit n°6 Ădit n°7 (Allahabad Delhi (en) Topra (en) Rampurva Lauriya-Nandangarth Lauriya-Araraj Amaravati) En aramĂ©en: | |||||
Année 32[M 2] | Dhauli,Jaugada |
- Yailenko,Les maximes delphiques d'AĂŻ Khanoum et la formation de la doctrine du dhamma d'Asoka, 1990, pp.239-256.
- Gupta, The roots of Indian Art, p.351-357
- Inscriptions of Asoka de D.C. Sircar p.30
- Handbuch der Orientalistik de Kurt A. Behrendt p.39
- Handbuch der Orientalistik de Kurt A. Behrendt p.39