École communale Cobaux

L'école porte le nom de son ancien directeur, Eugène Cobaux[2].

Le bâtiment original de l'école a été construit en 1886 et était situé à l'intersection du boulevard Janson et du boulevard de Fontaine. En raison de son instabilité structurelle due aux mouvements miniers, le bâtiment a été démoli. L'ancien complexe scolaire a été remplacé par une structure plus moderne formant l'îlot entre le boulevard Janson, le boulevard de Fontaine, la rue de la Science et la rue du Laboratoire. Le complexe scolaire est construit en différentes phases par l'architecte Albert Guyaux. Le premier bâtiment a été construit en 1961 et achevé en 1974. Une intervention ultérieure a été réalisée pour former l'entrée du site actuel[1].

En 2014, dans le cadre artistique de la biennale d'art urbain Asphalte, des graffitis ont été réalisés par l'artiste danois Huskmitnavn à l'intersection du boulevard de Fontaine et de Janson[3].

Lors de la biennale suivante, Asphalte 2 en 2016, entre l'école Cobaux et l'Athénée royal Vauban, le « parvis des enfants »[4] est créé dans une tronçon de la rue du Laboratoire. Un espace de jeu et d'art entièrement piétonnier peint par l'artiste Madame la Belge, sous la coordination de Charleroi Bouwmeester[5] - [6].

Après 60 ans de construction, pour réduire son empreinte carbone, les travaux de rénovation énergétique des bâtiments scolaires débuteront en 2020[7]. Le budget prévu est de 4.290.000 € et la période de construction est de 16 mois[8] .

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  Un fresque de Huskmitnavn au boulevard Paul Janson.
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  Le parvis de Enfants lors de l'inauguration.

Le complexe et ses extensions, conçus par l'architecte Guyaux à partir des années 1960, est structuré sur sa longueur, avec des ailes ajoutées pour répondre à l'augmentation des élèves. Les façades, construites dans des décennies différentes, ont un volume similaire sans négliger la définition et le soin apporté à ses façades en briques jaunes et au sous-bassement en pierre bleue. Pour réguler l'échelle urbaine du bâtiment le long de la rue de la Science, l'architecte a encastré les volumes des ailes par rapport à la rue, en mettant en valeur les entrées des pignons.  En outre, les deux ailes le long de la voirie et une aile intérieure permettent d'organiser séparément les deux cours extérieures[1].