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Ă€ chacun son destin

À chacun son destin (To Each His Own) est un film américain réalisé par Mitchell Leisen, sorti en 1946.

Ă€ chacun son destin
Description de cette image, également commentée ci-après
Olivia de Havilland recevant l'Oscar de la meilleure actrice
en 1947 pour le rĂ´le
Titre original To Each His Own
RĂ©alisation Mitchell Leisen
Scénario Charles Brackett
Jacques Théry
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre MĂ©lodrame
Durée 122 minutes
Sortie 1946

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Pendant la seconde guerre mondiale à Londres, Joséphine Norris, quadragénaire, pense retrouver en la personne d'un jeune officier américain le fils qu'elle a abandonné en 1917.

Fiche technique

Distribution

Actrices non créditées

Autour du film

C’est Olivia de Havilland qui exigea Mitchell Leisen comme metteur en scène pour ce film[1]. L’actrice avait déjà été dirigée par Leisen dans le film Par la porte d'or, également scénarisé par Charles Brackett en collaboration avec Billy Wilder. Ce superbe mélodrame avait valu à Olivia de Havilland, en 1941, sa première nomination aux Oscars, mais elle avait alors été supplantée par sa propre sœur Joan Fontaine, récompensée pour son rôle dans Soupçons.

Olivia de Havilland précisa que le réalisateur entreprit le film à contre-cœur mais déclara : « Vers la fin de la deuxième semaine de tournage, j’ai vu qu’il commençait à s’enthousiasmer… À la fin de la semaine suivante, son enthousiasme n’avait plus de bornes. »[2] En effet, Leisen était assez réticent à réaliser ce film trouvant que le sujet était trop mélodramatique et rappelait les films d’avant-guerre et notamment ceux de John M. Stahl[1]. Ultime collaboration de Leisen avec Brackett, le réalisateur eut des dissensions avec lui à propos du script, et son revirement envers le film tint sans doute qu’ayant refusé le scénario original et après bien des dissensions avec Brackett, il collabora considérablement au remaniement de l’histoire[2]. Par exemple, au lieu de la fin originelle du film où Joséphine expliquait longuement à son fils les raisons de ses choix, il fit écrire une fin plus élégante et plus retenue sans besoins d’explications, le fils comprenant qu’il se retrouve devant sa mère, lui disant simplement « Je crois que c’est notre danse, mère. »[1]

Critiques

  • « Quintessence du mĂ©lodrame larmoyant sur le thème Ă©prouvĂ© du sacrifice et des souffrances d’une mère cĂ©libataire dont l’enfant, adoptĂ©, grandit sans la connaĂ®tre et ne la rencontre que lorsqu’il est devenu adulte. Ă€ chacun son destin est un des sommets du genre qu’il transcende en dĂ©passant les stĂ©rĂ©otypes moraux et sociaux dont il se nourrit. Le personnage incarnĂ© – avec une grande dĂ©licatesse – par Olivia de Havilland est nettement plus convaincant et Ă©mouvant que la plupart des mères douloureuses du rĂ©pertoire (Madame X en est le prototype) parce qu’il Ă©chappe, justement par la complexitĂ© de son Ă©volution psychologique, au cours de vingt-cinq annĂ©es, aux normes rigoureusement programmĂ©es de ce rĂ©pertoire. »[1]

RĂ©compenses

Oscars

À chacun son destin a reçu deux nominations et remporta 1 Oscar :

Notes et références

  1. Dictionnaire du cinéma – Les films – Jacques Lourcelles – Éditions Robert Laffont – 1992 (ISBN 2-258-04027-2)
  2. 50 ans de cinéma américain par Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier – Éditions Nathan - 1991/1995 - (ISBN 2-258-04027-2)

Liens externes

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