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Équilibre statique (physiologie)

Chez l'humain, l'équilibre statique dépend des réactions d’équilibre et des réactions de protection, et implique une interaction complexe entre les systèmes vestibulaire, proprioceptif, visuel et moteur[1].

Description

Dans le développement de l’enfant, l’acquisition de cette habileté favorise l’émergence de la station debout et d’autres habiletés motrices de haut niveau[2]. On parle d’équilibre dynamique lorsqu’il s’agit de maintenir son équilibre en étant en mouvement alors que l’équilibre statique consiste à maintenir son équilibre tout en restant immobile[1]. L’équilibre statique est sollicité plusieurs fois dans la journée d’une personne, et ce, de manière inconsciente. Par exemple, il permet de se tenir en position assise ou debout sans bouger à travers des tâches comme couper des légumes pour une préparation de repas, prendre une douche, écouter en classe, etc.

Evaluation

L’équilibre statique peut ĂŞtre Ă©valuĂ© par des ergothĂ©rapeutes, psychomotriciens[3] et des physiothĂ©rapeutes. Il n’y a pas d’outil qui Ă©value exclusivement l’équilibre statique, mais plusieurs proposent des tâches qui s’y rapportent sans nĂ©cessairement y faire mention explicitement. Par exemple, dans le domaine de la pĂ©diatrie, le Bruininks-Oseretsky Test of Motor Proficiency (BOT-2) Ă©value plusieurs composantes motrices, dont l’équilibre, et possède des normes pour les enfants de 4 Ă  21 ans[4]. Ce test comprend des tâches comme se tenir debout sur deux jambes, se tenir debout sur une jambe, se tenir debout talon-Ă -orteil sur une poutre, etc. Ces tâches sont graduĂ©es selon leur niveau de difficultĂ© : plus la base de sustentation est petite, plus il sera difficile de maintenir l’équilibre. De plus, certaines d’entre elles sont effectuĂ©es les yeux fermĂ©s, privant ainsi la personne de l’information visuelle contribuant au maintien de l’équilibre, celle-ci doit par consĂ©quent se fier aux autres informations sensorielles.

L’évaluation de cette habileté permet ensuite de cibler les éléments problématiques qui seront adressés en réadaptation, selon le cas. Par exemple, des activités à caractère ludique adaptées aux capacités de l’enfant et graduées selon le niveau de difficulté peuvent être proposées pour améliorer l’équilibre statique : concours de celui qui reste le plus longtemps sur un pied, jouer à la statue, jouer à la « tague glacée », etc.[5].

Notes et références

  1. (en) Anderson Preston, L., Evaluation of Motor Control, in Pedretti's Occupational Therapy, Practice Skills for Physical Dysfunction, Mosby, Editor 2006. p. 403-428.
  2. (en) Nichols, S.D., Development of Postural Control, in Occupational Therapy for Children, Mosby, Editor 2005. p. 278-303.
  3. « Fac-similé JO du 08/05/1988, page 06716 | Legifrance », sur legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. (en) Bruininks, R.H. and B.D. Bruininks, Bruininks-Oseretsky Test of Motor Proficiency, second Édition, 2005, Pearson.
  5. (en) Day, C. Children's Static Balance Activities, 2010, Lire en ligne, (consulté le 26.03.2011)

Annexes

Articles connexes

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