Zulfiya
Zulfiya Isroilova, connue sous son pseudonyme Zulfiya (en cyrillique Зулфия), née le à Tachkent, alors dans l’Empire russe et morte le à Tachkent (Ouzbékistan) est une écrivaine ouzbek.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalités | |
Formation |
Université pédagogique de Tachkent (en) |
Activités | |
Conjoint |
Hamid Alimjan (en) |
Parti politique | |
---|---|
Membre de | |
Mouvement | |
Distinctions | Liste détaillée Prix d'État de l'URSS () Ordre de Lénine () Héros du travail socialiste () Médaille de Vétéran du Travail (en) Ordre de l'Amitié des peuples Médaille pour travail distingué (en) Ordre de l'Insigne d'honneur Ordre du Drapeau rouge du Travail |
Biographie
Jeunesse
Son nom Zulfiya provient du mot persan زلف zulf et signifie « une boucle de cheveux » ou, dans un sens mystique, « les mystères divins qui constituent les délices du dévot »[1] - [2].
Zulfiya est née à Mahallah Dergez, près de Tachkent, dans une famille d'artisans. Ses parents étaient très intéressés par la culture et la littérature. Sa mère avait l'habitude de lui chanter des chansons et de lui raconter des contes populaires.
Carrière
Zulfiya publie son premier poème le dans le journal ouzbek Ishchi (Le travailleur). Son premier recueil de poèmes (Hayot varaqlari, « Pages de la vie ») paraît en 1932[3]. Au cours des décennies suivantes, elle écrit des œuvres patriotiques ainsi que de la propagande, des œuvres pacifistes et des ouvrages sur la nature et les femmes[3].
À partir de 1938, Zulfiya travaille pour différents éditeurs et est membre de plusieurs organisations nationales et inter-républicaines. Elle est à plusieurs reprises dirigeante ou rédactrice en chef de divers médias. Après la mort de son mari Hamid Olimjon dans un accident en 1944, elle lui dédie plusieurs œuvres. En 1953, elle rejoint le Parti communiste (en) et est devient également la rédactrice en chef du magazine Saodat.
En 1956, elle fait partie d'une délégation d'écrivains soviétiques dirigée par Constantin Simonov à la Conférence des écrivains asiatiques à Delhi. En 1957, elle participe à la conférence de solidarité afro-asiatique au Caire.
Zulfiya meurt à l'âge de 81 ans, le à Tachkent.
Hommages
En 1999, le Prix national ouzbek pour les femmes a été créé et nommé en son honneur[4].
Prix et récompenses
- Poète national de la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan (1965)
- Héros du travail socialiste (URSS) (1984)
- Ordre de Lénine (1984)
- Prix d'État d'URSS de littérature et d'art (1976)
Références
- F. Steingass, A Comprehensive Persian-English Dictionary, 619–620 p. (lire en ligne)
- (en) « First name: Zulfia », Namepedia (consulté le )
- « Зульфия », sur bse.sci-lib.com (consulté le )
- (ru) « О ПОДДЕРЖКЕ ПРЕДЛОЖЕНИЙ ПО УЧРЕЖДЕНИЮ ГОСУДАРСТВЕННОЙ ПРЕМИИ ИМЕНИ ЗУЛЬФИИ », lex.uz (consulté le )
- (ru) « В Ташкенте открыт памятник Народной поэтессе Узбекистана Зульфие », uzreport.uz (consulté le )
Liens externes
- Biographie (en russe)