Zhang Xuecheng
Zhang Xuecheng (en chinois simplifiĂ© : ćŒ ćŠèŻ ; chinois traditionnel : ćŒ”ćžèȘ ; pinyin : ; Wade : Chang Hsueh-ch'eng, nĂ© en 1738, mort en 1801) est un historien, Ă©crivain et philosophe de la dynastie Qing.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs | |
Nom dans la langue maternelle |
ZhÄng XuĂ©chĂ©ng |
Nom de naissance |
WĂ©nxiĂ o |
Prénom social |
ćŻŠéœ |
Nom de pinceau |
ć°ć· |
Nationalité |
Chinois |
Activités |
Mouvement | |
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Influencé par | |
Distinction |
Biographie
Zhang Xuecheng est issu dâune famille de fonctionnaires, puisque son pĂšre (Chang Piao ou Chang Biao, ç« éŁ) et son grand-pĂšre ont exercĂ© des fonctions pour le compte du gouvernement impĂ©rial. Sa mĂšre a manifestĂ© jeune des dispositions pour la poĂ©sie, mais finit par y renoncer pour tenir un rĂŽle plus classique de maĂźtresse de maison[1]. Il Ă©tudie Ă PĂ©kin Ă partir de 1760, rejoignant lâacadĂ©mie impĂ©riale en 1762[2]. Il devient archiviste Ă lâacadĂ©mie impĂ©riale en 1776, puis obtient le diplĂŽme de juren en 1777[3] et celui de jinshi en 1778[4] ; mais il nâoccupe jamais de poste haut placĂ© dans lâadministration impĂ©riale[3].
Entre 1780 et 1795, il participe Ă plusieurs projets Ă portĂ©e historique (archives, gazettes) ou acadĂ©mique, assez souvent sans que les manuscrits finaux soient publiĂ©s ou prĂ©servĂ©s[2]. AprĂšs 1795, Zhang voyage Ă la recherche de mĂ©cĂšnes, sans succĂšs ; sa santĂ© (notamment sa vue) se dĂ©grade fortement Ă partir de 1800 ; il meurt lâannĂ©e suivante[2].
Positions
SpĂ©cialiste dâhistoire, il sâattache Ă la mĂ©thodologie et sâintĂ©resse au rĂŽle Ă donner aux textes et documents historiques[5], notamment dans son Ătude critique des Ă©crits historiques (Shiji kao)[3].
En Chine, « l'incarnation du Tao dans l'histoire s'opérait selon un processus continu, toujours renouvelé » (Needham, 1969, 163). Or, « Personne ne fut plus explicite à ce sujet que le grand Zhanh Xue-chen. [...] il sacralisa l'histoire, devenant ainsi le prédécesseur de Hegel, son contemporain mais plus jeune, et de Marx, dans les générations qui suivit; il leur fut naturellement totalement inconnu. »[6]
Zhang sâoppose souvent au poĂšte Yuan Mei, quâil attaque dans plusieurs essais, lui reprochant une morale quâil juge dĂ©pravĂ©e, ainsi que ses positions progressistes sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©[3].
Postérité
Beaucoup de ses textes ne sont pas publiĂ©s de son vivant : un de ses fils en fait paraĂźtre plusieurs en 1832-1833, soit 30 ans aprĂšs sa mort, sous forme de recueils dâessais. Ces collections sont rĂ©-Ă©ditĂ©es plusieurs fois au cours du XIXe siĂšcle, mais le reste de sa production demeure dans lâoubli jusque dans les annĂ©es 1920, quand le journaliste et historien Naito Torajiro Ă©crit une biographie de Zhang. Dans la foulĂ©e, ses manuscrits subsistants (lettres ou essais) donnent lieu Ă publication en 1922[3].
Ouvrages
- Zhang, Xuecheng, 1738-1801. et Han, Yu, 768-824., On ethics and history : essays and letters of Zhang Xuecheng, Stanford University Press, , 208 p. (ISBN 978-0-8047-7288-4, 0804772886 et 9780804761284, OCLC 589195865, lire en ligne)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Zhang Xuecheng » (voir la liste des auteurs).
- (en) Susan Mann, Precious Records : Women in China's Long Eighteenth Century, Stanford University Press, , 326 p. (ISBN 978-0-8047-2744-0, lire en ligne), p. 117
- (en) Hiromu Mimose, Chang Hsueh-ch'eng, (lire en ligne)
- (en) Antonio S. Cua et David S. Nivison, Encyclopedia of Chinese Philosophy, Routledge, , 1020 p. (ISBN 978-1-135-36748-0, lire en ligne), p. 861
- (en) Ulrich Theobald, « Zhang Xuecheng ç« ćžèȘ (www.chinaknowledge.de) », sur www.chinaknowledge.de (consultĂ© le )
- EncyclopÊdia Universalis, « ZHANG XUECHENG [TCHANG HIUE-TCH'ENG] », sur EncyclopÊdia Universalis (consulté le )
- Needham, J. (1973). Le temps et l'homme oriental. In La science chinoise et l'Occident (p.163). Points (Sciences). (imp. de 2019) (Ă©d original, 1969)
Annexes
Bibliographie
- (en + zh) Cang Xiuliang, ć¶ć»șć, ä»äżźèŻ., Nanjing da xue. Zhongguo si xiang jia yan jiu zhong xin. et ćäșŹć€§ćŠ. äžćœææłćź¶ç 究äžćż., Zhang Xuecheng ping zhuan, Nanjing da xue chu ban she,â , 492 p. (ISBN 7-305-02837-1 et 9787305028373, OCLC 36705914, lire en ligne)
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :