Yumi Yoshikawa

Yumi Yoshikawa est née le 4 septembre 1973, dans la préfecture de Mie[1]. En 1997, elle rejoint l'Université d'agriculture et de technologie de Tokyo pour y effectuer son premier cycle universitaire[1]. Pour son sujet de mémoire, elle se spécialise dans les recherches visant à combler le déficit d'agriculteurs et le développement de l'agriculture régionale[2].

Avant sa carrière électorale, Yoshikawa est employée par une banque japonaise, le Sumitomo Mitsui Financial Group[1].

En 2013, elle se présente à l'élection de la chambre des conseillers du Japon dans le district électoral de la préfecture de Mie, représentant le parti libéral-démocrate. Elle est opposée au député sortant Chiaki Takahashi, proche de l'ancien ministre des affaires étrangères et président du parti démocrate Katsuya Okada[3]. Elle remporte cette élection, une première dans ce bastion démocrate, resté à gauche depuis cinq législatures[3]. Elle devient également la première femme représentante de la région à la Diète depuis plus de cinquante ans[4].

Elle est réélue à ce poste en juillet 2019[5], et est désignée présidente du comité de l'éducation et des sciences de la Chambre des conseillers[1].

En 2020, elle est nommée à la tête du Bureau des femmes du parti libéral-démocrate, remplaçant Junko Mihara[6] - [7].

En octobre 2021, elle est nommée secrétaire parlementaire chargée de l'économie, du commerce et de l'industrie dans le cabinet Kishida. Elle est reconduite à ses fonctions après les élections législatives du 31 octobre[8].

Yoshikawa est une fumeuse régulière et est affiliée au lobby du tabac japonais[9].

Yumi Yoshikawa s'implique dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes à l'embauche, notamment dans le milieu de la politique japonaise[10]. Elle milite pour une féminisation du métier, notamment au sein de son parti, le LDP. Elle est notamment à l'origine de mesures visant à augmenter le nombre de femmes candidates aux élections représentant le LDP[11].

En 2020, Yoshikawa est accusée de dépenser des fonds provenant d'un compte du parti pour payer une amende routière. Son cabinet plaide une erreur humaine et assure que l'affaire a été régularisée[12].