Yagura
Yagura (æ«) est le mot japonais pour « tour » ou « tourelle ». Le mot est le plus souvent rencontrĂ© en rĂ©fĂ©rence aux structures des chĂąteaux japonais, mais peut ĂȘtre utilisĂ© dans divers autres cas. Ainsi, la tour Ă©rigĂ©e pour un festival O-Bon est souvent appelĂ©e un yagura, comme le sont des structures similaires utilisĂ©es dans d'autres festivals. Yagura-daiko, c'est-Ă -dire les roulements de taiko au sommet d'un yagura, fait traditionnellement partie des compĂ©titions professionnelles de sumo[1].
Yagura est aussi une stratĂ©gie de shĆgi.
Le terme provient Ă l'origine de l'usage des tours forteresses comme entrepĂŽts (ć, kura) de flĂšches (çą, ya) et s'Ă©crit donc çąć. Aujourd'hui, les tours modernes tels que les gratte-ciel ou les tours de communications, sont presque exclusivement dĂ©signĂ©es ou nommĂ©es Ă l'aide du gairaigo (mot japonais d'origine Ă©trangĂšre) tawÄ (ăżăŻăŒ), et non yagura.
Tours de chĂąteau
Les tours du chùteau varient considérablement en forme, en taille et dans leur finalité. Beaucoup servent, bien sûr, comme tours de guet, d'observation et à des fins militaires analogues. Les flÚches y sont souvent entreposées ainsi, vraisemblablement, que d'autres équipements. Cependant, comme les chùteaux servent de maison de luxe aux seigneurs féodaux du Japon (les daimyos), il n'est pas rare pour un chùteau d'avoir aussi une tour d'astronomie ou une tour qui sert de bon endroit pour profiter de la beauté naturelle du paysage.
Le Japon a rarement craint une invasion ou maintenu de forts frontaliers. Toutefois, il n'est pas impossible que différents types de tours de guet ou d'observation aient été maintenus ailleurs que dans les grands chùteaux, à différents moments et lieux tout au long de l'histoire du Japon.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Yagura » (voir la liste des auteurs).