Wir sind des Geyers schwarzer Haufen
Wir sind des Geyers schwarzer Haufen est un chant allemand datant des années 1920 et s'inspirant des revendications de Florian Geyer, dans sa participation à la guerre des Paysans allemands.
Le texte s'inspire de Kunrad de Heinrich von Reder (de) (1885), et l'air est de Fritz Sotke (de) (1919).
Cette chanson a ensuite été utilisée par les nazis car elle s'opposait à la noblesse et à l'Église. Par la suite, l'armée de la RDA en a fait un de ses hymnes officiels.
Texte original
- Wir sind des Geyers schwarzer Haufen, heia hoho,
- und wollen mit Tyrannen raufen, heia hoho.
: Refrain : SpieĂź voran, drauf und dran,
- setzt auf’s Klosterdach den roten Hahn!
: Wir wollens dem Herrn im Himmel klagen, kyrieleys,
- daĂź wir den Pfaffen nicht dĂĽrfen totschlagen, kyrieleys.
: Uns fĂĽhrt der Florian Geyer an, trotz Acht und Bann,
- den Bundschuh fĂĽhrt er in der Fahn', hat Helm und Harnisch an.
: Als Adam grub und Eva spann, kyrieleys,
- wo war denn da der Edelmann? kyrieleys.
: Des Edelmannes Kindelein, heia hoho,
- das schicken wir in die Höll’ hinein, heia hoho.
: Des Edelmannes Töchterlein, heia hoho,
- soll heute uns’re Buhle sein, heia hoho.
: Nun gilt es SchloĂź, Abtei und Stift, heia hoho,
- uns gilt nichts als die Heil’ge Schrift, heia hoho.
: Das Reich und der Kaiser hören uns nicht, heia hoho,
- wir halten selber das Gericht, heia hoho.
: Ein gleich’ Gesetz das wollen wir han’, heia hoho,
- vom FĂĽrsten bis zum Bauersmann, heia hoho.
: Wir woll’n nicht länger sein ein Knecht, heia hoho,
- Leibeigen, frönig, ohne Recht, heia hoho.
: Bei Weinsberg setzt es Brand und Stank, heia hoho,
- gar mancher ĂĽber die Klinge sprang, heia hoho.
: Sie schlugen uns mit PrĂĽgeln platt, heia hoho,
- und machten uns mit Hunger satt, heia hoho.
: Geschlagen ziehen wir nach Haus, heia hoho,
- uns’re Enkel fechten’s besser aus, heia hoho.
Traduction
- Nous sommes les troupes noires de Geyer, heia hoho!
- Et nous luttons contre la tyrannie, heia hoho!
- Refrain : Pointez vos lances, Allez en avant!
- Mettez le feu au toit de l'abbaye
- Notre père qui êtes aux cieux, nous vous demandons, kyrieleis,
- De pouvoir tuer les prĂŞtres
- Et nous sommes conduits par Florian Geyer, hors-la-loi et excommuniés,
- Il se bat avec nous, et il a une armure et un casque,
- Quand Adam bĂŞchait et qu'Eve filait, kyrieleis
- OĂą Ă©tait alors le noble? kyrieleis
- Les fils des nobles, heia hoho,
- Nous les enverrons en enfer, heia hoho,
- Les filles des nobles, heia hoho,
- Devraient être aujourd'hui nos maîtresses, heia hoho,
- Maintenant, plus de château d'abbaye ou de seigneur, heia hoho,
- Nous n'appliquons plus que les Saintes Écritures, heia hoho.
- L'empire et l'empereur ne nous Ă©coutent pas, heia hoho,
- Nous ne croyons que le Tribunal, heia hoho,
- Une loi que nous voulons, heia hoho,
- Est l'égalité des princes et des fermiers, heia hoho,
- Nous voulons qu'il n'y ait plus un serviteur, heia hoho,
- Esclave, serf sans droit, heia hohho
- Dans le vignoble, il y a le feu et la puanteur, heia hoho,
- Certains ont même été tués, heia hoho,
- Ils nous ont donné la bastonnade, heia hoho,
- Et nous ont affamés, heia hoho,
- Battus, nous rentrons Ă la maison, heia hoho,
- Nos petits-enfants se battront mieux, heia hoho.
Bibliographie
- Walter Moßmann, Peter Schleuning, Wir haben jetzt die Schnauze voll – alte und neue politische Lieder; Éditions Rowohlt Taschenbuch, Reinbek 1978, (ISBN 3-499-17159-7).
- Karl Adamek, Politisches Lied heute: zur Soziologie des Singens von Arbeiterliedern: empirischer Beitrag mit Bildern und Noten, Tome 4, Schriften des Fritz-Hüser-Instituts für Deutsche und Ausländische Arbeiterliteratur der Stadt Dortmund, Verlag Klartext, Cologne, 1987.
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Wir sind des Geyers schwarzer Haufen » (voir la liste des auteurs).