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William Westmoreland

William Childs Westmoreland, nĂ© le Ă  Saxon (en) (Caroline du Sud) et mort le Ă  Charleston (Caroline du Sud), est un gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain de l'armĂ©e de terre amĂ©ricaine connu comme commandant des opĂ©rations militaires amĂ©ricaines de la guerre du ViĂȘt Nam entre 1964 et 1968.

Biographie

ÉlĂšve de l'AcadĂ©mie militaire de West Point Ă  partir de 1932, il en sort diplĂŽmĂ© en 1936 et devient officier dans l'artillerie. Durant la Seconde Guerre mondiale, il commande Ă  partir de 1943 le 34e bataillon d'artillerie de campagne, au sein de la 9e division d'infanterie, bataillon avec lequel il participe Ă  la campagne de Tunisie puis de Sicile en 1943. AprĂšs avoir participĂ© Ă  la bataille de Normandie de juin Ă  aoĂ»t 1944, et avoir Ă©tĂ© promu colonel Ă  titre temporaire en juillet 1944, il devient chef d'Ă©tat major de la 9e division d'infanterie en octobre 1944. Il participe Ă  ce poste Ă  la libĂ©ration de la France puis Ă  la campagne d'Allemagne en 1945.

AprÚs la guerre, breveté parachutiste en 1946, il commande le 504e régiment d'infanterie parachutiste de la 82e division aéroportée, de 1946 à 1947. Il devient ensuite chef d'état major de la 82e division aéroportée de 1947 à 1950.

Durant la guerre de Corée, il commande le 187th Airborne Regimental Combat Team, de 1952 à 1953.

Il dirige la 101e division aéroportée américaine de 1958 à 1960, l'Académie militaire de West Point de 1960 à 1963 puis le 18e corps aéroporté américain en 1963 à 1964.

EnvoyĂ© sur le front du sud-est asiatique par le prĂ©sident Lyndon Johnson en 1964, alors que les États-Unis y ont 16 000 Â« conseillers », Westmoreland est accueilli comme le commandant qui peut mettre Ă  genoux le ViĂȘt Nam du Nord. Avec le temps, Il se retrouve Ă  la tĂȘte d'une force de plus d'un demi-million de soldats.

Sous la conduite de Westmoreland, les États-Unis « ont gagnĂ© chaque bataille jusqu'Ă  ce qu'ils aient perdu la guerre ». Le tournant de la guerre est l'offensive du TĂȘt en 1968, dans laquelle les forces communistes attaquent des villes et des villages dans l'ensemble du ViĂȘt Nam du Sud. Les États-Unis et les troupes vietnamiennes du sud repoussent avec succĂšs les attaques, et les forces communistes subissent de lourdes pertes. Toutefois, la fĂ©rocitĂ© des assauts Ă©branle la confiance que le public peut nourrir Ă  l'Ă©coute des assurances que Westmoreland a renouvelĂ©es au sujet de l'avenir de la guerre (le , il avait dĂ©clarĂ© devant le CongrĂšs : « Avec rĂ©solution, confiance, patience, dĂ©termination et un soutien continu, nous vaincrons au ViĂȘt Nam contre l'agression communiste »). Le sentiment pro-guerre s'effondre parmi les membres du gouvernement et les conseillers de Johnson. Le dĂ©bat politique et l'opinion publique contraignent l'administration Johnson Ă  ralentir les accroissements de troupes amĂ©ricaines au ViĂȘt Nam.

Westmoreland est retiré de ce front peu aprÚs[1], remplacé à son poste par le général Creighton Abrams, et il devient chef d'état-major de l'armée de terre américaine de 1968 à 1972.

Retraité de l'armée en 1972, il meurt en juillet 2005 dans une maison de retraite à l'ùge de 91 ans.

Le U.S. Army Field Manual 30-31B lui a été attribué sous le nom de "Westmoreland Field Manual".

Le personnage

Le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense Robert McNamara et le gĂ©nĂ©ral Westmoreland s'entretiennent en aoĂ»t 1965 du dĂ©roulement des opĂ©rations avec un officier de terrain, le gĂ©nĂ©ral Tee responsable de la province de Đà Náș”ng.

Westmoreland servit sous des présidents républicains et démocrates.

Les opinions sur son action dans l'engagement au ViĂȘt Nam sont trĂšs controversĂ©es. C'est sous son commandement que les effectifs des troupes amĂ©ricaines passĂšrent de 16 000 Ă  un demi-million de soldats. Il fait donc partie des responsables de l'escalade du conflit par les États-Unis.

Il disait : « Je me suis dĂ©menĂ© pour ne pas basculer vers la politique. J'Ă©tais un soldat et je menais Ă  bien une mission donnĂ©e par le commandant en chef, qui Ă©tait le prĂ©sident des États-Unis. »

William Westmoreland n'a jamais reniĂ© ce qu'il a fait pendant la guerre du ViĂȘt Nam, des bombardements dans les campagnes vietnamiennes afin de dĂ©busquer les « rebelles » Việt Cộng. Il a toujours affirmĂ© que le conflit du ViĂȘt Nam n'Ă©tait pas une erreur de la part des États-Unis et que l'Histoire saurait reconnaĂźtre le bien-fondĂ© de l'engagement amĂ©ricain.

« Ce n'est pas que nous ayons perdu la guerre militairement. Le fait est que nous, en tant que nation, n'avons rien fait pour amĂ©liorer notre engagement au ViĂȘt Nam du Sud. »

Notes et références

  1. La date de son départ avait été fixée avant le Tet.

Liens externes

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