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William Henry Bouverie

William Henry Bouverie (1752-1806) est un homme politique britannique qui siège à la Chambre des communes de 1776 à 1802.

William Henry Bouverie
Fonctions
Membre du 1er Parlement du Royaume-Uni
1er Parlement du Royaume-Uni (en)
Membre du 16e Parlement de Grande-Bretagne (d)
16e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 17e Parlement de Grande-Bretagne (d)
17e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 15e Parlement de Grande-Bretagne (d)
15e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 14e Parlement de Grande-Bretagne (d)
14e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 18e Parlement de Grande-Bretagne (d)
18e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Rebecca Alleyne (d)
Fratrie
Edward Bouverie (d)
Conjoint
Bridget Douglas (d) (Ă  partir de )
Enfants
Elizabeth Bouverie (d)
Charles Henry Bouverie (en)
Maria Rebecca Bouverie (d)
Parentèle
William Ă  Court (beau-fils)

Biographie

Bouverie est le deuxième fils de William Bouverie (1er comte de Radnor) et de sa seconde épouse Rebecca Alleyne, fille de Jean Alleyne, et est né le . Il fait ses études à Harrow School en 1765 et est immatriculé à l'University College, à Oxford, le . Il obtient un baccalauréat en 1773 et une maîtrise en 1776[1]. Il épouse Bridget Douglas, fille de James Douglas le [2].

En , le père de Bouverie meurt et son demi-frère est Ă©levĂ© Ă  la pairie, laissant une circonscription Ă  Salisbury. Bouverie est Ă©lu dĂ©putĂ© pour Salisbury lors de l'Ă©lection partielle du . Il est rĂ©Ă©lu sans opposition aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales britanniques de 1780. La Chronique anglaise Ă©crit de lui en 1781, « Il est très constant dans ses fonctions parlementaires, et constamment vote avec l'Opposition. Il n'a jamais tentĂ© d'afficher ses capacitĂ©s en tant qu'orateur dans la Maison ... Il possède un domaine de près de deux mille livres par an, et avec cette fortune prend en charge son rang avec une grande gĂ©nĂ©rositĂ© et beaucoup de respect. Â» Il est membre du « groupe de la taverne Saint-Alban Â» qui essaie de rassembler Fox et Pitt. Il est rĂ©Ă©lu sans opposition en 1784. Son premier discours est enregistrĂ© le , huit ans après son entrĂ©e au Parlement. Il s'exprime ensuite Ă  plusieurs reprises pendant la crise de la RĂ©gence.

Betchworth Maison

Une lointaine cousine Elizabeth Bouverie lui cède le manoir de Betchworth dans les annĂ©es 1780[3]. Il est rĂ©Ă©lu sans opposition Ă  Salisbury Ă  nouveau en 1790 et 1796. En 1797, il est l'un des majors de la milice du Wiltshire. Son Ă©tat de santĂ© se dĂ©tĂ©riore et il prend sa retraite du Parlement aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales britanniques de 1802 en faveur de son neveu William Pleydell-Bouverie (3e comte de Radnor). Il reçoit des remerciements de Salisbury pour « sa conduite judicieuse et droite Â» pendant 26 ans dans la Maison[4].

Bouverie est le major commandant du rĂ©giment territorial de Betchworth en 1803 et 1804. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le . Sa notice nĂ©crologique dans le Gentleman's Magazine (1806, p. 877) rend hommage Ă  l'« Ă©lĂ©gance polie de ses manières Â», a mentionnĂ© son intĂ©rĂŞt pour la littĂ©rature et la mĂ©decine, et a ajoutĂ© qu'« il y avait peu de sujets sur lesquels il n'Ă©tait pas intimement bien informĂ©. Â» Il a laissĂ© des terres Ă  Betchworth et Ă  Londres, ainsi que des actions dans le théâtre de Drury Lane et le Royal Opera House[5]. Son fils Charles Henry Bouverie a Ă©galement Ă©tĂ© membre du Parlement. Sa fille Rebecca a Ă©pousĂ© William Ă  Court.

Références

Liens externes

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