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William Hamilton (duc de Hamilton)

William Douglas-Hamilton, duc de Hamilton, ( - ), également connu sous les noms de Lord William Douglas et de comte de Selkirk, est un noble et un homme politique écossais[1]. Il est le fils aîné de William Douglas (1er marquis de Douglas) de sa deuxième épouse, Mary Gordon, fille de George Gordon (1er marquis de Huntly) (en)[2].

William Douglas
Fonctions
Membre de la Chambre des lords
Lord haut-commissaire au Parlement Ă©cossais (en)
George Melville (en)
Membre du Parlement d'Écosse
Titre de noblesse
Duc de Hamilton
Ă  partir de
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  59 ans)
Édimbourg
Activités
Famille
Père
Mère
Mary Gordon (d)
Fratrie
Conjoint
Anne Hamilton (Ă  partir de )
Enfants
Mary Hamilton (d)
James Douglas
Catherine Murray (d)
Charles Hamilton (d)
George Hamilton
Susanna Hamilton (d)
Margaret Hamilton (d)
Basil Hamilton (d)
Archibald Hamilton
John Hamilton (d)
William Hamilton (d)
Autres informations
Distinction
Blason

Après avoir épousé Anne Hamilton (3e duchesse de Hamilton), il est créé duc de Hamilton dans la Pairie d'Écosse, ce qui lui permet également d’utiliser les titres subsidiaires de son épouse de son vivant et de prendre le nom d’Hamilton pour leurs descendants[3].

Jeunesse et mariage

Lord William Douglas est crĂ©Ă© comte de Selkirk en 1646, Ă  l'âge de 11 ans[4]. Il soutient la cause royaliste dans les Guerres des Trois Royaumes et reçoit une amende de 1 000 ÂŁ, en vertu de la Loi du Pardon et Grâce au peuple Ă©cossais.

Le , il épouse Anne Hamilton, duchesse de Hamilton. Elle appartient à une dynastie résolument royaliste. Oliver Cromwell a confisqué leurs terres après les activités de son père et de son oncle dans les Guerres des Trois Royaumes. Son père, James Hamilton (1er duc d'Hamilton), est exécuté par les Anglais en 1649 à la fin de la deuxième guerre civile anglaise[5] et son oncle, William Hamilton, est décédé après la bataille de Worcester en 1651[4].

Restauration

Après la restauration, il est créé duc de Hamilton en 1660 à la demande de son épouse, Anne Hamilton, Suo jure duchesse de Hamilton, recevant à vie plusieurs des autres pairies de Hamilton[3].

Il soutient le duc de Lauderdale au début de sa politique écossaise, dans laquelle il adopte une attitude modérée à l'égard des presbytériens. Cependant, l'influence de la comtesse de Dysart les éloignent rapidement de Londres, selon Gilbert Burnet, qui passe beaucoup de temps à Hamilton Palace pour organiser les archives de la famille Hamilton. Avec d'autres nobles écossais qui résistebt aux mesures de Lauderdale, il est convoqué à deux reprises à Londres pour présenter son cas devant le tribunal, mais sans obtenir de résultat[4].

Il est renvoyé du Conseil privé en 1676 et, lors d'une visite ultérieure à Londres, Charles II refuse de le recevoir. A l'avènement de Jacques II, il reçoit de nombreux honneurs, mais il est l'un des premiers à entrer en communication avec Guillaume III d'Orange[6].

Il préside la convention d'Édimbourg, convoquée à sa demande, qui offre la couronne écossaise à Guillaume III et à Marie II en . Il meurt au palais de Holyrood le . Sa femme survit jusqu'au [7].

Descendance

Hamilton Palace

Il a onze enfants avec lui[8] et adopte le patronyme Douglas-Hamilton et les armes Hamilton, et ses enfants portent le patronyme Hamilton [9].

  • Mary Hamilton ( - ), dĂ©cĂ©dĂ©e jeune
  • James Hamilton (4e duc de Hamilton) ( - )
  • William Hamilton ( - 1681)
  • Catherine Hamilton (baptisĂ©e le - ), mariĂ©e Ă  John Murray (1er duc d'Atholl)
  • Charles Hamilton (futur Douglas), 2e comte de Selkirk (c. 1662 - c. 1739)
  • John Hamilton, 3e comte de Selkirk, 1er comte de Ruglen (c. 1664 –1744)
  • George Hamilton (1er comte d'Orkney) ( - )
  • Susannah Hamilton (1667 - ) Ă©pouse d’une part le comte de Dundonald, d’autre part le marquis de Tweeddale
  • Margaret Hamilton ( - ) Ă©pouse James Maule (4e comte de Panmure)
  • Basil Hamilton ( - ), noyĂ© Ă  30 ans
  • Archibald Hamilton (bapt. - )

Références

  1. Edmund Lodge, The Genealogy of the Existing British Peerage, Saunders and Otley, (lire en ligne), p. 327
  2. A Biographical Peerage of the Empire of Great Britain in which are Memoirs and Characters of the Most Celebrated Persons of Each Family, (lire en ligne), p. 111
  3. James Balfour Paul, The Scots Peerage, Edinburgh : D. Douglas, (lire en ligne), p. 516
  4. Chisholm 1911, p. 879.
  5. Gardiner 1890, p. 183.
  6. Chisholm 1911, p. 789–880.
  7. Chisholm 1911, p. 880.
  8. James Balfour Paul, The Scots Peerage, Édimbourg, D. Douglas, (lire en ligne), p. 382
  9. Burke's Peerage, Baronetage & Knighthood, , 76e Ă©d., p. 1745

Liens externes

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