Wilhelm Hohoff
Wihelm Hohoff, né le à Midenbach et mort le à Paderborn, est un militant communiste chrétien et philosophe néothomisme. Proche des idées de Karl Marx, il conclut qu'il est impossible d'être chrétien sans recourir aux doctrines formulées par ce dernier[1].
Parallèle entre saint Thomas d'Aquin et Lénine
Il entretient une correspondance avec Lénine faisant la synthèse idéologique entre le néothomisme et le marxisme-léninisme, ce qui plait à Lénine[1]. Il poursuit également une tentative de dialogue entre le catholicisme et la gauche socialiste-révolutionnaire amorcé en Allemagne quelque décennies plus tôt par Wihelm Von Kettle.
Fin de vie
Il a pour ami et bienfaiteur durant les dernières années de son existence le socialiste suisse Hermann Greulich qui lui permet de surmonter les problèmes financiers. En effet, Wihelm Honoff vivait alors dans une grande misère[1].
Controverse
Ses écrits sont clairement antisémites, comme l'a souligné en son temps le socialiste Isaac Babel[2]. C'est ce qu'a mis en évidence l'historien de l'antisémitisme Jacques Aron[2].
Notes et références
- Jacques Droz, « HOHOFF Wilhelm », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- (en) Jacques Aron, « Le socialisme, l'antisémitisme et les imbéciles : pour en finir avec une chimère : la race maudite des Juifs », Le socialisme, l'antisémitisme et les imbéciles,‎ , p. 1–191 (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Wihelm Hohoff, La signification de la critique marxiste du point de vue du christianisme, de l’économie populaire et de la science juridique, 1908
Articles connexes
- Communisme chrétien
- Doctrine sociale de l'Église catholique
- Communauté des bien dans l'église
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Biographie de Wilhelm Hohoff