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Walter E. Lautenbacher

Walter Ernst Hans Werner Lautenbacher (né le à Munich et mort le à Leonberg) est un photographe de mode figurant parmi les plus influents du XXe siècle en Allemagne. Le , il fonde avec trois de ses collègues photographes l'Union des photographes artistiques professionnels[1] (originellement le Bund Freischaffender Foto-Designer, aujourd'hui le Berufsverband Freie Fotografen und Filmgestalter e. V.). Lautenbacher est considéré comme le véritable fondateur du corps de métier officiel de designer photo en Allemagne.

Walter E. Lautenbacher

Enfance et formation

Walter E. Lautenbacher naît en 1920 à Munich, en Allemagne. Il est le deuxième enfant de sa mère Marie-Berta Stanze, née Lautenbacher (1882 - 1992), d’une liaison amoureuse avec Georg Heinrich Emmerich[2]. Cette relation hors mariage, à l’époque mal vue par la société, a duré du jusqu'au décès de ce dernier, le , causé par une infection bactérienne mal soignée. Sa mère Marie-Berta s'est ensuite remariée le , portant le nom de famille de son mari, Wilhelm Wiese.

À partir du , Lautenbacher fait sa première formation comme marchand de textile chez un détaillant à Munich (Herrenschneider L. H. Van Hees, Brienner Strasse 1). Il s'agissait à l'époque d'une boutique de prêt-à-porter pour hommes destinée à la haute société. Lors de ces 15 ans, à la date du , Walter Lautenbacher quitte le domicile familial.

À la fin de sa formation d'apprenti dans le domaine du textile, il accomplit son service militaire à Berlin, en 1938, et rejoint l'armée. Peu après le début de la deuxième guerre mondiale, Lautenbacher est blessé au front. En dépit de la consolation que lui apporte le décernement de la Croix de fer (Eisernes Kreuz), Lautenbacher doit vivre avec les suites de la blessure qu'il a subie. En effet, après la guerre, sa hanche droite est restée rigide, de telle sorte qu'il doit boiter jusqu'à la fin de sa vie. Jusqu’à la fin de la guerre, il a été transféré au comptoir de vêtements de l'armée (Kleiderkasse) installé dans les territoires conquis en Europe de l’Est, précisément à Schlackenwert (aujourd’hui Ostrov en République tchèque). Grâce à sa formation de marchand de textile, il s'est occupé de cet organisme militaire qui, durant la guerre, fournissait les vêtements et uniformes pour toute l'armée allemande.

Après la guerre, Walter Lautenbacher est fait prisonnier par les Américains, du au . À partir du , il est engagé en tant que travailleur agricole par le propriétaire d’un grand domaine près du village Dorfen, non loin de Munich, où il retrouve sa femme Lore-Marie et son premier fils Klaus. C'est dans ce village que naît ensuite son deuxième fils, Heinz.

Après la réouverture de l'école fondée par son père, il s’installe à partir de 1947 à Munich pour commencer ses études à l'École nationale de la photographie en Bavière (Bayerische Staatslehranstalt für Lichtbildwesen, qui deviendra la Staatliche Fachakademie für Fotodesign München) qu'il a poursuivies jusqu'en 1949. Cette école fut fondée en 1900 par son veritable père biologique, Georg Heinrich Emmerich (1870 - 1923), et nommée à l'époque « L'Institution d'enseignement et de la recherche sur la photographie en Bavière » à Munich.

Par ailleurs, Emmerich est devenu le premier professeur titulaire du département de photographie et il a occupé ce poste de 1900 à 1917. À l'époque, partout en Europe, la photographie était davantage considérée comme « l'art de créer une image avec la lumière ». Finalement en 2005, l’École nationale de la photographie en Bavière fut annexée au département des sciences appliquées de l'Université de Munich[3].

Activités professionnelles

Après avoir terminé ses études de photographe en 1949, Lautenbacher a trouvé son premier engagement dans un studio photo près de Stuttgart (Foto Barth, Fellbach), où il a exercé les fonctions de directeur de photographie publicitaire de 1950 à 1954.

En 1954, à l'âge de 34 ans, Lautenbacher s'installe à son compte et ouvre son propre studio de photographie de mode dans la capitale du Land, Stuttgart, mondialement connue pour les automobiles Mercedes et Porsche. Dans les années qui suivirent, il devient l’un des photographes de mode principaux de son époque.

Walter E. Lautenbacher 1954 en tant que jeune photographe peu avant l'ouverture de son propre studio de photographie de mode Ă  Stuttgart.

À partir de 1959, il travaille pour les magazines de mode à Hambourg, notamment pour les plus prestigieux du temps, Constanze et Petra. À la demande de ceux-ci, Lautenbacher photographie la nouvelle mode parisienne, ainsi que plusieurs autres collections de mode d’importance. Plus de 250 reportages photographiques de mode ont été réalisés pour ces magazines allemands de grande envergure.

Pour les importants journaux La Donna et Annabelle en Italie, Lautenbacher a photographié à Milan et à Florence les plus récentes collections de prêt-à-porter. Pour les magazines de mode Freundin, Neue Mode et Für Sie en Allemagne, il a réalisé beaucoup de présentations, ainsi que pour le magazine de prestige „Annabelle“, en Suisse. Il a également travaillé pour des grandes marques de textile en Europe, notamment pour Triumph International (soutien-gorges), Willy Bogner (vêtements de sport), Ergée (bas de Nylon), Schiesser (sous-vêtements), de même que Egeria (tissu éponge de luxe), Comtesse (sac à main de luxe) et Hanro Swiss (sous-vêtements de haute gamme)[4].

Depuis 1954, plus de 25 assistants de photo ont exercé chez Lautenbacher, dont la plupart sont par la suite devenus des photographes professionnels en Allemagne. Un des derniers de ces assistants était son fils Marc qu'il avait engagé pour les expéditions photo de mode en 1984 et 1987 à l'île de Crète, 1985 et 1988 à Chypre et 1986 à Djerba en Tunisie. Ces années marquent les derniers contrats de Walter E. Lautenbacher dans sa vie professionnelle en tant que designer-photo.

Lautenbacher a également fait la promotion de nombreux mannequins dont il a contribué à la célébrité, parmi lesquelles on compte Rita Jaeger, plus tard fondatrice d'une agence de mannequins, ainsi que des top-models des années 60 et 70 d'Allemagne telles que Sylvia Dakis, Beate Schulz, Margie Schmitz-Jürgens (femme de l'acteur Curt Jürgens), Mirja Sachs, Astrid Schiller, Gloria ter Braake, Gabrielle von Canal, Britta Bauer, Evelyn Kuhn et bien d’autres encore, que l'on a pu voir sur les pages couvertures des magazines de mode haute gamme et dans diverses autres rédactions de mode.

Dans cette Allemagne, depuis peu devenue la République fédérale d'Allemagne, les mœurs voulaient qu'on garde secret les trucs et astuces en ce qui a trait à l'éclairage et généralement à la réalisation d'une photo réussie. Toutefois, Lautenbacher fut toujours opposé à ce type de comportement fermé répandu dans son métier. En partageant ouvertement son savoir-faire en termes de mise en scène photographique, il souhaite stimuler la compétition. Dès les années 50, il est le premier à montrer à ses collègues son nouveau studio à Stuttgart, où l'on remplaçait les projecteurs d'éclairage chauds et difficiles à manœuvrer, alors d'usage, par des néons.

Lautenbacher fut l'un des premiers maĂ®tres de la photographie Ă  utiliser des papiers de couleur comme fond de studio, papiers qu'il commandait aux États-Unis. Il s’est informĂ© Ă  plusieurs reprises Ă  New York sur les unitĂ©s de flash, dernier cri pour la photographie en studio et il partageait sans cesse le plaisir de  ses connaissances. En 1963, au Salon international de la photographie Photokina, Ă  Cologne, Lautenbacher prĂ©sentait en primeur sa mĂ©thode de la „vitre graissĂ©e“ (Fettscheibe), dont il maĂ®trisait l'usage, qui procurait Ă  la photo un effet dĂ©sirĂ© de flou. Cette mĂ©thode de flou artistique, Lautenbacher l'avait inventĂ©e sur mesure pour son style individuel artistique de photographie de mode et publicitaire.

Création d’une nouvelle profession

En 1967, Walter E. Lautenbacher et ses collègues et amis Franz Lazi et Ludwig Windstoßer ont organisé la première exposition de son genre, nommée en anglais „Commercial Photography“, dans les prestigieux halles du Wilhelmspalais à Stuttgart. Pour la première fois, la photographie de publicité et de mode au service de l'industrie croissante en Allemagne a été présentée comme une forme d’art contemporain. En d'autres mots : la photographie commerciale. Avant ce moment pertinent dans l'histoire de la photographie, seule une démarche photographique sans aucune mission commerciale et strictement "pour elle-même" pouvait être qualifiée d'artistique.

Autoportrait de Walter E. Lautenbacher avec le mannequin Britta Bauer pour l’exposition „Commercial Photography“ à Stuttgart, en 1967.

Inspiré par le succès et l’immense écho de cette exposition, Lautenbacher a décidé de faire une demande à la juridiction fiscale allemande afin que les photographes commerciaux soient également reconnus comme des artistes. Il a perdu le procès en première instance, mais il dépose une seconde plainte. Finalement, la juridiction fiscale fédérale (Bundesfinanzhof) a statué à la deuxième instance en faveur de Lautenbacher. À la suite de ce jugement, la loi fiscale prévoit qu'un photographe commercial peut dorénavant exercer son métier d'artiste en tant que travailleur autonome, plutôt que de devoir être inscrit au registre des artisans et ainsi payer la taxe professionnelle s'y rattachant, pourvu que le caractère artistique inhérent à leur travail soit démontré.

Motivé par ce succès tout à fait explosif du métier de photographe commercial, Lautenbacher décide de créer une association de photographes professionnels pour mieux défendre leurs intérêts à l’avenir. En outre, il a fallu mettre sur pied une institution capable d'appliquer les critères permettant de statuer sur le caractère artistique du travail d'un photographe, et donc de déclarer celui-ci travailleur autonome.

Union des photographes artistiques professionnels

Le , avec ses deux amis Lazi et Windstoßer, ainsi que six autres collègues, Lautenbacher fonde l'Union des photographes artistiques professionnels en Allemagne (Bund Freischaffender Fotografen - BFF[5]), encore active aujourd'hui. Cet organisme est une association professionnelle officielle de photographes commerciaux bénéficiant du statut d'artiste au sens premier. L’adhésion exige un jugement favorable de la part d’un jury composé de spécialistes du BFF qui s'assure que les conditions strictes d'adhésion soient rencontrées. L'admission au BFF est donc non seulement importante aux yeux des autorités fiscales, mais en plus elle donne au photographe commercial son statut d'artiste.

Afin de consolider le statut d'artiste du photographe commercial, Lautenbacher popularise peu après la fondation du BFF le terme de Foto-Designer (en français : designer photo). Cette désignation a été acceptée par l'industrie dans son ensemble, si bien que le BFF a été rebaptisé Bund Freischaffender Foto-Designer. Aujourd’hui, le Foto-Designer est devenu une profession officielle et le BFF une organisation professionnelle reconnue en Allemagne de même qu'à l'international. À l’initiative de Lautenbacher et à partir de 1970, le BFF a publié chaque année un livre de haute qualité d’environ 300 pages dans lequel tous les membres de l'association se sont présentés. Au cours des années, chaque photographe a eu l’occasion de se faire connaître par des exemples de son travail. On peut aujourd'hui retrouver ce livre sous le nom de „Jahrbuch BFF“.

Walter E. Lautenbacher a été élu comme président du conseil d’administration de 1969 à 1985 par les membres du BFF. En 1985 à l’âge de 65 ans, il décida de ne pas se représenter à nouveau comme président du conseil d’administration. La même année, il a été nommé président d’honneur et il possède cette nomination jusqu’à aujourd’hui, même après sa mort survenue en 2000.

Autres activités

Lautenbacher était membre du conseil d’administration de l’association des designers de l’Allemagne (Deutscher Designertag e.V.). Lautenbacher a partagé l’expertise qu’il a acquise auprès des magazines de mode de l’industrie de la publicité et a également appris de celle-ci. De 1981 à 1992, plusieurs de ses étudiants ont bénéficié de ses connaissances approfondies, dans le cadre des cours de photographie de mode qu’il donnait à sa maison studio de Leonberg.

Participants au 9e séminaire de 1988, avec le fils Marc Lautenbacher (2e personne de gauche).

École privée de Walter E. Lautenbacher

À partir de 1981 jusqu'à 1992, Lautenbacher a fondé, dirigé et opéré son école privée de photographie de mode (Seminar-Studio für Modefotografie Walter E. Lautenbacher - SFM) à Leonberg dans le Sud de l’Allemagne, près de la ville de Stuttgart. Dans sa maison studio, Lautenbacher enseignait chaque année à ses élèves des cours de photographie sur deux sujets principaux :

A) La photographie de mode de studio: mettant en scène la mode de vêtements, mode de fourrure, mode de costumes de bain, bijoux, accessoires, portrait, maquillage, mode de chaussettes, et mode de lingerie et sous-vêtements. Ce domaine de la photographie était enseigné avec la technique d'éclairage par un flash-light électronique de studio.

B) La photographie de mode en plein-air (on-location): incluant la photographie de mode avec lumière naturelle à l'extérieur des studios, la technique du flou de mouvement, ainsi que la cohésion avec les stylistes et autres assistants de la production photo.

Chaque cours impliquait un maximum de 10 participants durant 10 journées intensives. La matière couvrait également le côté administratif d’un studio photo ainsi que les démarches nécessaires d'une expédition photo à l’étranger. En outre, des amis photographes de Walter E. Lautenbacher, des gestionnaires des agences de publicité et des collègues invités d'autres studios de photo étaient invités à faire un exposé sur leurs activités professionnelles, mais toujours en lien avec la photographie de mode.

Studio photo Lautenbacher

À partir de , le siège privé et studio photo de Lautenbacher se trouvait à Leonberg, en Allemagne, où il s'est fait construire un bâtiment de 15 pièces avec l’architecte Harry G. H. Lie du bureau Bächer-Lie de Stuttgart. La construction s'est étalée de 1972 à 1974. Ce bâtiment sur 3 étages servait d'espace tant professionnel que privé. Sur le premier étage se trouvait le laboratoire photo de développement des films, la chambre noire pour des photos sur papier ainsi qu'une chambre d’hôtes. Il y avait sur le deuxième étage les 3 chambres privées, deux salles de bain, salle à manger, cuisine avec entrepôt, saune et piscine. Le troisième étage comprenait les bureaux, un secrétariat, un foyer, deux serres pour orchidées, le trésor pour les caméras, une salle pour les mannequins et, surtout, le studio photo d’une superficie de 100 mètres carrés. Le tout était entouré d’un balcon et d'une cour avec jardin et fontaine.

Vie privée

Walter E. Lautenbacher avec sa famille à Leonberg, le 17 février 1965 (de gauche à droite): les fils Klaus et Heinz, Walter E. Lautenbacher, le jeune fils Marc, Bertha-Marie Wiese (mère de Walter) et son épouse Lore Lautenbacher.

Walter E. Lautenbacher s'est marié peu avant la Deuxième Guerre mondiale à l’âge de 23 ans avec Lore-Marie (née Haubs), le à Munich. Lore a donné trois enfants à son mari : Klaus Georg, né le à Schlackenwerth (aujourd’hui Ostrov en République tchèque); Heinz Walter, né le à Dorfen, en Bavière; et Marc Ernst, né le à Stuttgart.

Plus tard à l’âge adulte, tous les trois garçons ont pratiqué chez leur père en tant qu'assistants de photo et, en plus chacun a reçu une formation professionnelle dans les différents métiers d'art visuel aux écoles privées. Ils vivent aujourd’hui à Munich (Allemagne), à Londres (Angleterre) et à Québec (Canada).

Lautenbacher obtient son divorce de sa femme Lore-Marie en 1957. Presque 20 ans après, il se remarie une deuxième fois en 1975 avec Juliane Biallas-Lautenbacher. Ils ont eu un enfant Tom, né 1976 à Leonberg.

Walter E. Lautenbacher est décédé dans sa maison, le à Leonberg, en Allemagne.

Ĺ’uvres

Les archives photographiques de Walter E. Lautenbacher contiennent plus de 7000 œuvres, dont la majorité sont des photos en noir et blanc, réalisées à la commande de ses clients. Quelques-unes sont des œuvres artistiques réalisées librement, sans contrat.

Aujourd’hui, certaines photos sont présentées comme des impressions vintage au Musée d’art et d’histoire de la culture à Dortmund, dans les collections privées de photos de Waning et Schupmann[6] en Allemagne. Les impressions vintage sont généralement les premières que le photographe fait, peu de temps après le développement d’un négatif. Norbert Waning a été directeur général du BFF de 1987 à 2014 à Stuttgart. Dr Michael Schupmann de Bad Hersfeld est associé à plus de 700 œuvres photos, donc une collection remarquable de l’histoire de la photographie allemande.

Publications

1994 : „Inszenierte Modefotografie 1953 à 1983 und wie sie entstand. Eine Chronologie“ Livre en grand format de 146 pages sur la mise en image de la photographie de mode durant les années 1953 à 1983, de Walter E. Lautenbacher. Lauréat du prix du livre photo de la compagnie Kodak en 1994. Format: 29,4 x 24,8 x 1,8 cm (ISBN 3-89322-677-X)

1997 : „Goldene Jahre“ Calendrier perpétuel avec 12 photos de la période de Walter E. Lautenbacher, les „années dorées“. Auto-édition limitée.

2000 : „Mode, Models und ihr Fotograf“ Livre de 159 pages en noir et blanc contenant 25 petites histoires professionnels de Lautenbacher lors de certaines de ses expéditions de mode au cours des années 1958 à 1975. Format: 18,8 x 12,2 x 1,2 cm (ISBN 3-933989-06-X)

Prix, récompenses et hommages

  • 1949 - Première place, concours de l'École nationale de la photographie en Bavière, avec la photo „La mort de la chandelle“
  • 1967 - LaurĂ©at du badge dorĂ© d’excellence Ă  l’exposition photo des photographes europĂ©ens de 1967 de l’association allemande pour la photographie Ă  Berlin (aujourd’hui DVF - Deutscher Verband fĂĽr Fotografie e.V.)
  • 1976 - LaurĂ©at du prix „Objectif bronze“, Nikon Photo Contest International 1976 au Japon
  • 1985 - Nomination au poste de directeur honoraire de l'Union des photographes artistiques professionnels (Bund Freischaffender Foto-Designer - BFF)
  • 1989 - LaurĂ©at de la mĂ©daille d’or „George-Eastman“ (Kodak) pour les mĂ©rites concernant la photographie
  • 1994 - LaurĂ©at du prix du livre photo de la compagnie Kodak Ă  Stuttgart
  • 1994 - Ă€ l’occasion de son 25e anniversaire en 1994, l’Union des photographes artistiques professionnelles (BFF) fut publiĂ© un timbres Cendrillon*. Sur ce timbre est reprĂ©sentĂ© la tĂŞte de Walter Lautenbacher, de Franz Lazi et de Ludwig WindstoĂźer, qui ont formĂ© en 1969 le conseil d’administration fondateur de l'Union des photographes artistiques professionnelles (BFF). Les « timbres Cendrillon » sont des Ă©tiquettes ou vignettes adhĂ©sives qui ressemblent Ă  des timbres postaux, mais qui n’ont pas Ă©tĂ© Ă©mis officiellement par le bureau de poste.
  • 1995 - LaurĂ©at du prix en bronze dans la catĂ©gorie „Nature morte“ (Still-Life) du concours „Kodak Panther-Contest“
  • 2000 - Nomination en tant que fondateur et membre honoraire de l'Union des photographes artistiques professionnelles[7], portant depuis 2013 le nom de „BFF - Berufsverband Freie Fotografen und Filmgestalter e.V.

Source

Liens externes

Notes et références

  1. (de) Fondateur Walter E. Lautenbacher, « Wer ist der BFF? », sur bff.de (consulté le )
  2. (de) « Katalog der Deutschen Nationalbibliothek », sur portal.dnb.de (consulté le )
  3. (de) « Katalog der Deutschen Nationalbibliothek », sur portal.dnb.de (consulté le )
  4. « HANRO Online Shop - Schweiz », sur www.hanro.com (consulté le )
  5. (de) « BFF · Berufsverband Freie Fotografen und Filmgestalter e.V. », sur bff.de (consulté le )
  6. « Schupmann Collection: Walter E. Lautenbacher », sur www.ms-collection.de (consulté le )
  7. (de) « Mitglieder · BFF », sur bff.de (consulté le )
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