Void Linux
Void Linux est une distribution GNU/Linux indépendante[2]. Le système est construit entièrement à partir de zéro (« from source » comme Linux From Scratch). Cependant, les BLOBs binaires de Linux sont gardés et il existe un dépôt non-free
pour installer du code propriétaire[3].
Void | |
Famille | GNU/Linux |
---|---|
Type de noyau | Noyau Linux, monolithique modulaire |
État du projet | Développement actif |
Plates-formes | x86, aarch64, armv6, armv7, i686, PPC |
Licence | Logiciel libre |
Première version | |
Dernière version stable | Rolling release[1] |
Environnement de bureau | XFCE |
Gestionnaire de paquets | Xbps (d) |
Site web | voidlinux.org |
Void se démarques des autres distributions puisqu'elle utilise runit comme init en lieu et place de systemd, habituellement utilisé par la plupart des distributions.
De nature en publication continue, un système exécutant Void est toujours maintenu à jour. Les paquets installables sont disponibles sur un référentiel hébergé sur GitHub[4].
La distribution est disponible pour les architectures x86_64 et ARM[5], il existe aussi un fork pour l'architecture PowerPC[6] ; compilé avec glibc ou avec musl-libc, une implémentation libc qui se démarque par sa légèreté mais surtout par sa volonté de respect strict des standards[7].
Histoire
Void Linux a été crée en 2008 par Juan Romero Pardines, un ancien développeur de NetBSD, souhaitant avoir une plateforme de test pour son gestionnaire de paquet : XBPS (X Binary Package System)[8]. Inspiré par le principe de ports des systèmes BSD, xbps-src
peut construire nativement des paquets Ă partir des sources[4].
Installation
Le site officiel de Void Linux propose au téléchargement une image "base" sans environnement de bureau, et une image "XFCE". Ces deux images pèsent chacunes 600Mo et 990Mo[9]. L'installation s'oppère généralement de deux façons :
- soit via l'application "void-installer"[10] qui produit un environnement en mode texte, et qui permet de réduire drastiquement le nombre de commandes pour installer Void Linux.
- soit via chroot, qui bien que plus technique, permet de configurer un chiffrage du disque système[11].
Un guide officiel et complet est disponible à l'addresse https://docs.voidlinux.org. Le système de base étant très minimaliste, il faut généralement compter sur l'installation des drivers graphiques, d'un serveur X comme X.org, d'un environnement graphique, et d'un émulateur de terminal.
Notes et références
- « http://alpha.de.repo.voidlinux.org/live/current »
- (en) « Enter the void », sur voidlinux.org (consulté le )
- nokomprendo, « L’heure du test — fork 1 — Void (Linux) - LinuxFr.org », sur linuxfr.org, (consulté le )
- (en) « The XBPS source packages collection » (consulté le )
- (en) « DistroWatch.com: Void », sur distrowatch.com (consulté le )
- (en) « Void Linux for PowerPC/Power ISA (unofficial) », sur voidlinux-ppc.org (consulté le )
- (en) « musl libc - Projects using musl », sur wiki.musl-libc.org (consulté le )
- (de) Hans-Joachim Baader, « Void Linux: Distribution mit XBPS-Paketverwaltung », (consulté le )
- « Index of /live/current/ », sur repo-default.voidlinux.org (consulté le )
- « Live Installers - Void Linux Handbook », sur docs.voidlinux.org (consulté le )
- « Full Disk Encryption - Void Linux Handbook », sur docs.voidlinux.org (consulté le )