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Vive l'Anjou

Vive l'Anjou est une chanson populaire angevine créée par Anatole-Joseph Verrier en 1908 à partir d'un air traditionnel, qui décrit une des principales richesses de l'Anjou : son vin.

Elle a eu valeur, dans le courant du XXe siècle, d'hymne régional pour de nombreux Angevins et a été enregistré à plusieurs reprises dans cet esprit, notamment par Aimé Doniat ou par la compagnie Marc-Leclerc au début des années 1960.

Elle continue encore d'être chantée aujourd'hui à certaines occasions[1].

Texte

Vive l'Anjou ! Lorsque le soleil dore
Sur tes coteaux du pampre rougissant
Le sang,
Un gai sourire en mon cœur vient éclore :
Le noir chagrin
Fuit l'azur de mon ciel serein.
Refrain
Oui, boira qui voudra
Le cidre ou bien la bière ;
Sans rival dans mon verre
Ton vin pétillera.
Chantons ! Le vent, de sa légère haleine,
Emporte au loin par les prés et les bois
Nos voix ;
Nos gais refrains s'envolent dans la plaine,
Dans les buissons
Les nids écoutent nos chansons.
Refrain
Vive l'Anjou ! Quand je vois dans mon verre
En scintillant la mousse pétiller,
Briller,
Ne suis-je pas le maître de la terre ?
Oui, sur ma foi,
Je me crois plus heureux qu'un roi.
Refrain
Blonde liqueur, tu verses l'espérance
Aux malheureux que le sort jour et nuit
Poursuit ;
Au pauvre l'or, au faible la puissance :
Devant nos yeux
L'avenir s'ouvre radieux.
Refrain
Salut, pays des joyeuses vendanges,
De la gaieté, des chansons et des fleurs,
Nos chœurs
Célébreront à jamais tes louanges ;
Toujours les vins,
Seront l'honneur de nos festins.
Refrain
Anjou, salut ! Salut, douce lumière :
Salut, vallons, ruisseaux qui, par les prés,
Courez ;
Anjou, salut ! A mon heure dernière
Je veux bénir
Encor ton charmant souvenir.
Refrain

Notes et références

  1. A Beaucouzé en 2016.

Lien externe


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